Grenoble: Expulsion de la Mèche

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Expulsion de la Mèche ce matin
écrit le jeudi 2 novembre 2006 à 15h18

Ce matin, vers 8h30, des dizaines de flics armés de flash-ball sont arrivés au 1 rue Ponsard pour expulser les trois personnes qui cette nuit-là dormaient à la Mèche.

Hier, une soixantaine de personnes fêtaient la trêve d’hiver en vue de son extension à toute l’année, pour l’éternité, pour qu’il n’y ait plus jamais d’expulsion.

La semaine dernière, Actis, bailleur « social » propriétaire du batiment la Mèche, avait fait la promesse explicite qu’il n’y aurait pas d’expulsion avant le 6 novembre, date à laquelle un nouveau rendez-vous entre Actis et les squatteureuses était fixé.

Aujourd’hui, c’est le 2 novembre.

Un mensonge de plus.

La liste est longue, hé oui. Alors faut-il baisser les bras en se lamentant d’une fatalité inévitable ? S’il devient de plus en plus clair pour tout un tas de gens qu’il n’y a plus rien à attendre de ces institutions, il y a un enjeu à faire se rencontrer les révoltes partagées par les un-e-s et les autres pour unifier nos forces contre ce système infernal qui avec leurs paroles nous prend pour des abruti-e-s (à l’entrée d’Actis, un panneau annonçait: « Parce que vous méritez plus que des promesses… ») et avec leurs flics répriment nos très logiques révoltes (en plus des promesses non tenues, vous prendrez bien un peu de flics à flash-ball ?).

Le mouvement squat à connu à Grenoble des jours meilleurs… Il tient à chacun-e de le renforcer. Notamment en faisant comprendre à Actis et consorts que leur politique de logement « social » ne nous convient pas plus que le système de propriété privée qui nous force à donner de l’argent aux riches pour pouvoir avoir un toit.

A bientôt, pour de nouvelles aventures…

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