Compte rendu ACTION G.E.G mardi 20 janvier à 17h
Une cinquantaine de personnes se sont rendues à l’agence G.E.G de la place Vaucanson à Grenoble avec des bougies et des détournements d’un tract officiel qui fait la propagande « solidaire » de la compagnie qui distribue l’électricité et le gaz à Grenoble.
La compagnie refuse depuis le début du mois de novembre de donner un contrat d’approvisionnement en électricité aux squatteur-euse-s de Golgoth-A-10 10 10, 14 rue Paul Doumer à Grenoble, sous prétexte que le propriétaire leur a demandé de ne pas nous approvisionner aussitôt après qu’il eut appris notre présence dans sa maison abandonnée.
Nous avons rempli l’espace clientèle pendant près d’une heure et demie, et discuté avec des responsables de la G.E.G déplacés pour nous, en levant le ton et en ne nous laissant pas défaire par les arguments incohérents répétés en boucle pendant presque une heure.
Une procédure judiciaire étant en cours de notre part contre la G.E.G pour refus de vente (procès au tribunal de grande instance de Grenoble) nous avions tenu à nous déplacer en nombre pour affirmer aux responsables que nous ne sommes pas seul-e-s concerné-e-s par le refus de la G.E.G de satisfaire aux besoins vitaux de personnes en situations précaires, squatteur-euse-s et autres…
Un mot de leur part aurait suffit pour faire un contrat et déplacer un technicien qui aurait remis le courant au squat Golgoth-A-10-10-10, évitant encore la procédure judiciaire.
Mais on a préféré nous confirmer que les désirs des propriétaires privés étaient au-dessus des besoins humains et que la G.E.G s’arrogeait le droit de juger notre situation d’occupation. On nous a dit très clairement que si les actionnaires principaux de la société émettaient un avis en notre faveur la situation changerait radicalement, tout en maintenant la qualité abusive de service publique de la G.E.G.
On peut toujours se geler dans le noir chez nous, la G.E.G n’a rien à foutre de notre gueule au contraire de ce qu’elle et M. Destot maire de Grenoble veulent faire croire à coups de mensonges médiatiques.
Après avoir distribué presque 500 tracts, et occupé l’agence jusqu’à sa fermeture (19h) nous sommes reparti-e-s en groupe vers d’autres lieux moins hostiles, alors qu’un commissaire en uniforme qui commence à bien nous connaître était arrivé sur les lieux pour nous intimider (ce qui ne nous aura pas emêché-e-s de chanter tou-te-s ensemble une chanson en hommage à la GEG, sur l’air de « Hélène, je m’appelle Hélène » – paroles en fin de message).
En attendant nous continuons à nous éclairer à la bougie et à la lampe à pétrole en plein hiver, tandis que l’agence clientèle est bien éclairée et bien chauffée.
Contact : golgoth-a-xxx [at] squat [point] net
Tél : 04 76 42 04 64
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La chanson anti-GEG
« GEG, tu vas nous filer, l’électricité, comme les autres.
GEG, tu vas nous filer, l’électricité, ou tu vas morfler.
Nous c’qu’on veut, c’est l’électricité, et tu l’sais.
Nous c’qu’on veut, c’est l’électroc’, et toc ! »
Des golgoths
