Grenoble / SMH : Soirée sur le refus du travail le mardi 17 juin à la Charade

La Charade présente (dans le cadre de « ton ciné dans mon salon » édition n°5, et du cycle de débats expérimentaux) :

Mardi 17 juin 2003, entrée gratuite

* Cacahuètes, jus de fruits et tables de presse à partir de 19h30

* Projection du film-documentaire collectif « Danger travail » à 20h précises

* Après le film, débats expérimentaux sur les thèmes « Quelles mises en pratique du refus du travail aujourd’hui ? » et « Comment organiser une société sans l’aliénation du travail ? »

_____

« Danger Travail » est un programme de documentaires réunis par Pierre Carles, Christophe Coello, Stéphane Goxe (1974-2002 / France / 94 minutes). Il est composé notamment d’entretiens avec des déserteurs et déserteuses du marché du travail et d’extraits de reportages sur différents de lieux de travail.

http://rienfoutre.org

_____

La Charade, 90 avenue Ambroise Croizat / place du 8 février 1962, (Saint-)Martin-d’Hères, fr – bus n°21 ou 23, arrêt Gay – tel : 04 76 03 28 14

charade[at]squat.nethttp://charade.squat.net

_____

Quelques citations en attendant :

-« Travail, famille, patrie » Devise du régime de Vichy

-« Il n’est pas d’individu plus fatalement malavisé que celui qui consume la plus grande partie de sa vie à la gagner. » Henry D. THOREAU La vie sans principes

-« L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. » George Bernard SHAW

-« L’amour du travail bien fait et le goût de la promotion dans le travail sont aujourd’hui la marque indélébile de la veulerie et de la soumission la plus stupide. » Raoul VANEIGEM Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations

-« Abolition du travail aliéné. » Guy DEBORD

-« J’avais pris l’habitude de regarder autour de moi, d’observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu’avais-je vu ? des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s’offrir que le strict minimum. Des êtres connaissant leur avenir puisque n’en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveille-matin. J’en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là. Je n’acceptais pas que ma vie soit réglée d’avance ou décidée par d’autres. » Jacques MESRINE

-« La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. » Charles DE GAULLE

-« Le travail est, dans notre société, pour nous, au coeur du lien social. Nous ne voulons pas une société d’assistance, mais une société fondée sur le travail et l’activité productrice. » Lionel JOSPIN, 1998

-« Nous ne voulons plus d’une société basée sur le travail et la production. Nous ne voulons pas non plus une société d’assistance, nous voulons une société fondée sur l’entraide et l’autogestion. Nous voulons avoir le contrôle de nos propres vies. » Zanzara athée, 1998

-« La « société du travail » de Jospin a deux slogans ; travailleurs, craignez le chômage et fermez vos gueules ! Chômeurs, humiliez-vous pour mendier un emploi que vous n’aurez pas. Pas de « plein emploi », une vie bien remplie ! » Des chômeureuses actifs/ves de l’Assemblée de Jussieu, 1998

-« Quand le travailleur s’endort il est bercé / par l’insomnie / et quand son réveil le réveille / il trouve chaque jour devant son lit la sale gueule du travail / qui ricane qui se fout de lui » Jacques PREVERT « Le paysage changeur », Paroles -« C’est bien parce que nous sommes actifs que nous n’avons pas le temps de travailler. » Association des Chômeurs Heureux

-« Rien, humainement, ne justifie l’argent, ni le travail pour quiconque au-delà de deux ou trois heures par semaine au grand maximum. Tous les travaux non créatifs (à peu près tous les travaux exercés à ce jour) auraient pu être automatisés depuis longtemps. Et dans un système sans argent, tout le monde aurait tout ce qu’il veut, et du meilleur. » Valérie SOLANAS, 1967

_____

La Charade