L’expulsion d’un des plus grands squats de la capitale, au 61-63 rue d’Avron, dans le 20e arrondissement de Paris, a débuté mardi matin 2 mars 2004, au mépris de la trêve d’hiver (qui se termine au plus tard le 15 mars…).
Le squat logeait plusieurs dizaines de personnes dans un grand immeuble, à l’Est de Paris.
Cette procédure serait un « aboutissement positif », selon une représentante de l’Association pour loger, puisqu’une partie de ces personnes vont être complètement ou partiellement relogées.
Trois familles seraient relogées de manière certaine dans des logements sociaux, les autres à l’hôtel le temps qu’il leur soit trouvé un logement fixe…
Le 21 décembre 1997, l’association du DAL (Droit au logement) avait réquisitionné ce bâtiment abandonné pour y loger environ 65 familles, pour une grande majorité maliennes.
En 2001, alors que d’autres familles étaient venues s’installer rue d’Avron, des négociations avaient été entamées entre la Ville de Paris, la Préfecture, la LOGIREP (promoteur de logements sociaux), le DAL, l’Association pour loger et le Centre d’action sociale protestant (CASP).
Ces négociations avaient abouti en 2002 au relogement de 74 familles.
(info prise en grande partie sur le site du détestable journal Libération).
u.
