St-Petersbourg, Russie: Le squat Pekarnja en résistance

Une maison occupée à St. Petersburg, Russie!

Le Squat Pekarnja – une maison occupée à St. Petersburg, en Russie est situé dans la partie industrielle de St-Petersburg. Il est occupé par des activistes anarchistes et punks. Occupée dans un premier temps début juin par les groupes de Petersburg « Punk Revival » and « PLA », puis début octobre par d’autres activistes anarchistes et antiautoritaires. Récemment, le squat a mis en place des systèmes DIY (autonomes) pour le chauffage et l’électricité.

La maison occupée s’appelle Pekarnja (Boulangerie) parce qu’avant s’y trouvait une boulangerie. Dorénavant, plus ou moins quatre personnes y vivent de façon permanente. Pekarnja est aussi un espace libre et gratuit de rencontres et de réunions pour groupes et individus antiautoritaires.

Le batiment est partagé avec d’autres squatteureuses auparavant sans logement.

Pour contacter Pekarnja: tuuli@@@mail.ru


Le 28 octobre 2003, la police du district de Kirovskiy a envahi le squat Pekarnia. La raison invoquée pour cette perquisition est que le jour précédent l’opération de police, une des personnes vivant dans le batiment est tombée par la fenêtre du 1er étage et s’est blessée sérieusement à la tête (elle a été emmenée à l’hôpital).

Un jour après l’accident, quand les flics sont entrés dans le squat, seules deux personnes étaient présentes à Pekarnja. Une des deux a été arrêtée par la police, l’autre laissée sur place avec la demande policière de trouver les autres habitant-e-s du lieu… Les flics ont aussi embarqué le sound system de Pekarnja pour forcer les squatteureuses à se pointer au commissariat au plus tôt.

Dans l’après-midi même, des squatteureuses sont allé-e-s au commissariat demander la libération de la personne arrêtée et le retour du sound system. Les squatteureuses ont d’abord été accusé-e-s de « créer des activités criminelles » et ont été sommé-e-s de quitter les lieux parce que « la maison est vide et personne ne devrait vivre là ». Les flics ont donné une semaine (jusqu’au 4 novembre) aux squatteureuses pour dégager…

(…)

Le futur de Pekarnja dépend maintenant des réactions des squatteureuses, anarchistes et autres activistes antiautoritaires mais aussi de celles des autorités contre Pekarnja.

Petersburg, 30.10.2003

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