Aubervilliers (93): ce soir, rassemblement pour soutenir les squatters en lutte

Soutien aux expulsé-e-s d’Aubervilliers, ce soir, lundi 10 septembre 2007 ==> Rendez vous à 18h métro ligne 7, Fort d’Aubervilliers, au 26/28 place de la Maladrerie, à côté de l’école Joliot Curie, faites tourner au max, plus on sera moins les chiens de gardes se permettront d’agir impunément !

NON AUX EXPULSIONS DES SANS LOGIS D’AUBERVILLIERS !
Nouvelle intervention de la police pour évacuer des squatters à Aubervilliers

Une centaine de CRS ont tenté de déloger, dans la nuit de vendredi à samedi, les squatters de logements qui occupent un parvis depuis deux mois, à proximité d’un groupe scolaire à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.

Dans un premier temps, les forces de l’ordre ont essayé de déplacer les matelas et bâches sur lesquels étaient installés les squatters, pour la plupart des femmes, dont certaines enceintes, et des enfants, mais ceux-ci ont refusé de se lever.

Après une heure de face à face sans heurts, les policiers ont été obligés de traîner plusieurs personnes installées. Selon le Dal (Droit au logement), une jeune femme de 22 ans, enceinte de trois mois, a reçu plusieurs coups. Elle a été prise en charge par les pompiers appelés sur place.

Vers 3 heures 30, après plus de deux heures de face-à-face, les forces de l’ordre ont quitté le quartier et les squatters se sont réinstallés sur le trottoir. Quatre personnes ont été interpellées selon le DAL et deux blessées. Le 11 juillet, après l’expulsion de quelques familles (4 selon la préfecture, 5 selon le Dal) de leurs logements squattés, des dizaines de familles ivoiriennes menacées d’expulsions avaient installé des tentes dans leur quartier de La Maladrerie. Ce campement de plus d’une centaine de personnes a compté jusqu’à 80 tentes.

Le démontage avait été réalisé jeudi matin à la suite d’une décision d’expulsion obtenue lundi au tribunal de Bobigny par la municipalité PCF. Vendredi matin, la police leur a demandé de ne plus occuper la voie publique et a obtenu qu’ils déplacent leurs matelas.


EXPULSION AUBERVILLIERS 06/09/07 par AncFrance

LA JUSTIFICATION DE LA MINISTRE DU LOGEMENT

La ministre du logement Christine Boutin a estimé samedi matin que la décision de justice ordonnant l’évacuation du squat devait être appliquée. « Une décision de justice doit être appliquée, sinon nous ne sommes plus dans un Etat de droit », a-t-elle déclaré sur France-Info. « La mairie d’Aubervilliers, devant la difficulté, a saisi le tribunal pour essayer de faire en sorte que le droit soit respecté. Il y a énormément de personnes qui attendent de façon légale pour avoir des logements. Le jugement du tribunal a été de demander l’expulsion. La décision de justice doit être appliquée. Que cela crée des tensions, je le comprends ».

Info trouvée sur Indymedia-Paris