Le 14 décembre 2007, une nouvelle maison est squattée à Genève:
http://switzerland.indymedia.org/fr/2007/12/55484.shtml
En ce jour, nous occupons un petit immeuble locatif (193 route de Ferney) qui est le dernier survivant d’une large parcelle où les habitations ont laissé place à des bureaux. Depuis près d’une année, cet immeuble de six appartements est maintenu vide.
On insiste sur le fait que notre collectif est composé majoritairement d’étudiant-e-s, mais aussi de chômeurs-euses, d’artistes, d’artisan-ne-s et même d’étudiantEs chômeurs-euses artistes artisan-ne-s. Par notre démarche nous ne privons en aucun cas des locataires de logements (ainsi que le martèlent sans relâche les médias) puisque nous occupons ce qui est abandonné, mais nous nous offrons les moyens de vivre dignement.
Les précédentes occupations médiatisées incluant aussi des étudiantEs se sont soldées par des compromis qui n’ont finalement même pas abouti à de la création de logement. Le California est toujours vide et le Carlton a repris ses activités d’hôtel de luxe (au mépris aussi du vote populaire).
Nous encourageons toute personne qui a envie d’un toit ou d’un espace pour ses activités (pères ou mères au foyer, chômeuses-eurs, artisan-ne-s, artistes, etc.) à faire des occupations. Il y a encore plein d’endroits laissés volontairement vides pour faire monter les prix. Ne nous laissons pas intimider par la tolérance zéro appliquée par le procureur Zappelli qui défend du vide.
Ces derniers mois plusieurs maisons ont été occupées par des gens cherchant à se reloger. La tolérance zéro a là encore été appliquée. Donc contrairement à leurs déclarations dans les médias, Zappelli et le chef des institutions Moutinot ne respectent pas la «doctrine Bertossa» (tolérer l’occupation de lieux laissés sciemment vides par leurs propriétaires). Sans demander un retour à la doctrine du socialiste, nous voulons dénoncer les mensonges incessants de l’actuel procureur.
Nombreuses-eux sont ceux qui n’ont toujours pas ou plus de logement (locataires en situation précaire, étudiantEs, squatteuses-eurs évacuéEs etc.). Nombreuses-eux sont ceux qui n’ont toujours pas d’espace à disposition (artistes, artisan-ne-s, crèche, infokiosque, etc.). Nombreux sont les lieux vides. Donc on occupe. Et aussi parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Nous en profitons également pour attirer votre attention sur l’assemblée des mal-logés qui se tient le 15 décembre à la maison de quartier de la Jonction.
COSE: collectif occupants squatteurs-étudiants