La Fábrika a été expulsée et détruite.
Le nouveau monde qu’elle représente, celui que nous portons dans nos coeurs, celui qu’il nous reste à créer et à défendre, celui-là, ils ne l’expulseront jamais.
Aujourd’hui mercredi 7 avril 2011, autour de onze heures du matin, la garde civile accompagnée de la police municipale et de flics en civil ont expulsé le Centre Social Occupé Autogéré la Fábrika de Sueños, et ont commencé à abattre ses murs.
A l’aide d’un dispositif policier digne d’un état de siège, entourant le périmètre de la Fábrika et la gare à des centaines de mètres, en empêchant l’accès aux voisins et occupant policièrement la gare et ses alentours, il a été entrepris d’expulser le CSOA, après quatre ans et demi d’existence.
Un important groupe de voisins, jeunes, conseillers municipaux, activistes des mouvements sociaux… ont protesté bruyamment pendant l’expulsion, sans qu’il n’y ait d’incidents importants, par prudence et sachant ce pour quoi ils étaient présents. Immédiatement après l’expulsion, autour de 11h20, plusieurs machines sont entrées dans la Fábrika et ont commencé à détruire ses murs.
Depuis cette page nous embrassons et nous saluons tous les jeunes qui ont mis en place l’expérience de lutte la plus importante de la Sierra et nous les motivons à continuer ensemble et activement.
Avant l’expulsion, quelques jeunes jonglant dans la cour de la Fábrika.
La cour de la Fabrika depuis la station de Villalba, occupée et contrôlée par des dizaines de policiers.
Des dizaines de véhicules de la garde civile dans une rue proche et près de la gare.
L’expulsion des activistes, entourés de gardes civils équipés de matériel anti-émeute.
Manifestation jusqu’à la mairie de quartier.
A 15h25, les machines dans leur oeuvre de destruction.
