Selon un article paru sur le site mainstream Lyon-Capitale, un squat situé route de Vienne, à Lyon, a été expulsé au matin du 21 juin par le GIPN.
Deux jours auparavant, une altercation avait opposé les squatters à des journaleux de France 3.
Ci-dessous, les récits des événements relatés sur Rebellyon et Lyon-Capitale:
> Droit à l’image : garde-à-vue pour les squatteurs
Rebellyon – 22 juin 2012
Deux journaflics qui n’avaient décidément rien de plus constructif à faire étaient venus dans le 7e pour réaliser un reportage sur « un squat installé route de vienne à Lyon, et par conséquent (sic) sur les nuisance (resic) dont se plaignent les riverains ».
Les squatteurs dérangés par les intrusions de la caméra dans leur intimité, (c’est leur lieu d’habitation) ont exigé des journaflics qu’ils leurs remettent les enregistrements. Ceux-ci ce sont exécutés, avant de courir porter plainte auprès de leurs collègues de la police nationale.
La maréchaussée, devant le trouble manifestement intolérable à l’ordre public s’est empressée de procéder à une arrestation au petit matin et en a profité pour voler le matériel de sonorisation.
Les squatteurs ont été relâché hier, la sono est toujours entre les mains de la police, sans que l’on ne sache ce qui lui est reproché dans le cadre de cette plainte.
> Lyon 7e : des squatteurs dégradent une caméra de France 3
JAO (Lyon-Capitale) – 23 juin 2012
Ils avaient élu domicile route de Vienne, dans le 7e arrondissement de Lyon. Cinq squatteurs ont été délogés par le GIPN et la CDI (Compagnie départementale d’intervention), jeudi 21 juin à 6h10. Les cinq individus faisaient l’objet de nombreuses plaintes de la part des riverains, pour nuisances sonores, selon la police. Mais cette interpellation musclée a été motivée par une plainte en particulier : celle de deux journalistes de France 3 Rhône-Alpes.
Le 19 juin dernier, alors que les journalistes souhaitaient les interviewer, les squatteurs les ont bousculés, dégradant une caméra. Ce vendredi, trois d’entre eux ont été mis hors de cause, tandis que deux sont toujours en garde à vue. Ils sont sous le coup d’une convocation par officier de police judiciaire, qui aura lieu le 13 novembre. Bien connus des services de police, les deux gardés à vue, âgés de 35 et 26 ans, ont seulement reconnu avoir endommagé le matériel.