Mardi 6 novembre 2012, vers 7 heures du matin, à Yondó (Antioquia), en Colombie, alors que depuis 5 heures du matin la police expulsait des terrains occupés illégalement par des dizaines de familles, une partie des habitant-e-s s’est soulevée et a attaqué la police avec des pierres et des bâtons.
A 14 heures, la police en était encore à déblayer les rues, des arbres étant encore couchés en travers des routes en guise de barricades (ou plus basiquement pour bloquer la circulation automobile). Certaines barricades ont été enflammées au cours de la journée de confrontation, tandis qu’un véhicule de l’Administración Municipal a échappé de peu aux flammes de la colère…
Parmi les émeutier-e-s, se trouvaient selon un article de Vanguardia aussi bien des hommes et des femmes que des mineur-e-s. Certain-e-s ont été blessé-e-s lors des affrontements, mais il semble que cette fois ce soit les flics qui aient le plus morflé puisque parmi les condés blessés, vingt-cinq auraient été emmenés à l’hôpital !
Du côté de la municipalité, les pouvoirs locaux pointent du doigt les voisins des familles expulsées, cherchant bien entendu à diviser les habitant-e-s du quartier pour éviter que se reproduisent ce genre d’élan de révolte.
La lucha sigue.