Jeudi 20 décembre dernier, à Athènes (Grèce), le squat Villa Amalias a été perquisitionné par la police anti-émeute et huit camarades ont été arrêté-e-s. Tou-te-s sont inculpé-e-s pour différents crimes et délits.
Après l’expulsion [depuis la perquisition, le squat est « gardé » par les flics…], le ministre grec de l’ordre public a déclaré que la Villa était un “épicentre pour l’illégalité”. Depuis 23 ans, Villa Amalias était un espace politique, culturel et social ouvert, proposant régulièrement des concerts, des pièces de théâtre, de la danse et des cours de langues, des projections de films, des espaces de gratuité et des cuisines collectives. Le squat était une initiative auto-organisée portée par le mouvement anarchiste et anti-autoritaire athénien ; celles et ceux qui participaient aux activités du squat ont contribué aux luttes de travailleur-euse-s, immigré-e-s et aux combats anti-racistes et anti-fascistes.
Comme un acte minimal de solidarité, le dimanche 23 décembre 2012, quelques anarchistes se sont rassemblé-e-s devant le Consulat de Grèce et devant le siège de la banque grècque Beirut Hellenic Bank, au centre-ville de Sydney. Deux banderoles ont été accrochées sur le bâtiment de la banque grecque:
SOLIDARITÉ AVEC VILLA AMALIAS
LIBÉREZ LES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS
Des tracts se déclarant solidaires de Villa Amalias et des squatters partout dans le monde ont été jetés sur place, et beaucoup de bruit a été fait tandis que des centaines de consommateur-ice-s se ruaient dans les magasins en cette période de Noël-mania.
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES SQUATS
NIQUE LA LOI
SQUATTE LE MONDE!
[Traduction d’un article publié en anglais le 24 déc. 2012 sur Indymedia-Australie.]