Mercredi 16 janvier 2013, une tentative d’expulsion de logements dans le quartier San Luis de la ville de Bucaramanga s’est terminée en véritable champ de bataille entre les habitant-e-s du quartier et les forces de police. Environ 300 personnes ont refusé de quitter leurs logements malgré l’ordre d’expulsion.
Vers 16h, des flics de la Policía Metropolitana, en compagnie de fonctionnaires de la mairie de Bucaramanga, ont donné ordre aux habitant-e-s de quitter leurs domiciles.
Les habitant-e-s refusant d’obéir, les flics ont commencé à forcer la décision, et des affrontements se sont déclenchés. Gaz lacrymogènes et véhicules blindés contre pierres et bâtons, les affrontements ont duré jusqu’au lendemain matin vers 8h30. L’expulsion des logements a finalement eu lieu, la police terminant son sale boulot avec l’aide de l’Esmad (police anti-émeute colombienne).
Selon le colonel William Boyacá Zambrano, sous-commandant de merde de la Policía Metropolitana, “la situation s’est compliquée hier pendant la nuit [du 16 au 17 janvier]. Il est clair que ça ne plaît à personne de se faire virer de son lieu de vie, alors les gens ont refusé de se faire expulser, c’est pour ça qu’il a fallu utiliser la force ; pour le moment il n’est fait état d’aucun blessé”.
[Source: Vanguardia.]