Calais: 1 logement sur 10 vide – harcèlement policier continu

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4 000 logements vacants à Calais

L’information, qui interpelle, provient d’un tract de la campagne pour les municipales à Calais: “4 000 logements vacants soit 1 logement sur 10”.
Vérification faite, Calais avait déjà plus de 9% de logements vacants en 2010, dont la moitié vacants depuis plus d’un an (http://www.nord-pas-de-calais.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/atlas-cartographique-habitat-region-nord-pas-de-calais.pdf p.16), et la situation s’est accentuée depuis.
Cette situation, due la crise, offre aussi un potentiel pour résoudre les questions de sans-abris et de mal-logement à Calais, qu’ils concernent les habitants ou les exilés : des logements inoccupés existent en grand nombre. Il s’agit de les rendre disponible, et souvent de les réhabiliter (les logements peuvent être inoccupés en raison de leur mauvais état, et s’ils vides longtemps ils se dégradent).

C’est une question de volonté politique.
Et un débat pour les municipales.

Publié le 18 janvier 2014 par La Marmite aux Idées sur Vibrations Migratoires sur https://vibrations0migratoires.wordpress.com/2014/01/18/4-000-logements-vacants-a-calais/

51 Boulevard Victor Hugo, Calais

51 Boulevard Victor Hugo, Calais

Pendant ce temps-là, le harcèlement policier continue

La concertation avec les associations pour le relogement des habitantes du squat de la rue Victor Hugo, annoncée par le préfet, se fait attendre. Le temps passe vite, les occupantes ont été mises en demeure de quitter les lieux avant le 20 février. On est aussi sans nouvelle de la concertation annoncée pour un diagnostic des besoins des habitants des différents campements de la région, pouvant déboucher sur la création de “maisons des migrants”.

Pendant ce temps-là, sur le terrain, le harcèlement policier continue. Destructions de tentes et disparition des affaires personnelles à la Jungle des Soudanais. Fermeture d’un bâtiment habité par un groupe d’exilés soudanais, les effets personnels étant enfermés à l’intérieur. Rafles au petit matin au campement de la rue Lamy, avec arrestations et placements en rétention. Réveils matinaux plus ou moins brutaux par la police pour compter les habitants d’un campement. Visites de la police pour photographier. Présence policière dissuasive autour du lieu aménagé pour la distribution des repas, aux heures des repas. Contrôles au faciès sur la voie publique et dans les lieux publics.

Depuis dix ans, encore et toujours.

Publié le 20 janvier 2014 par La Marmite aux Idées sur Vibrations Migratoires sur https://vibrations0migratoires.wordpress.com/2014/01/20/pendant-ce-temps-la-le-harcelement-policier-continue/