Fin août et début septembre, des habitant-e-s de Langa, dans une banlieue pauvre de Cape Town, se sont révolté-e-s contre un projet de construction de logements sociaux qui met en péril leurs lieux actuels d’habitation pour certain-e-s, tandis que d’autres dénoncent l’organisation des listes d’attente et la corruption qui les entoure.
Le mardi 1er septembre, l’autoroute qui mène à Cape Town a été bloquée dans la matinée par des manifestant-e-s qui ont par la suite également bloqué d’autres routes de la ville (en crâmant des pneus et des poubelles en plein milieu des routes).
La police anti-émeute est intervenue, avec notamment la présence d’un hélico. Des affrontements ont eu lieu entre flics et manifestant-e-s. Il y a eu au moins trois arrestations.
Évidemment, du côté des autorités et de la Ville, plusieurs « responsables » ont pris la parole pour dénoncer « l’attitude violente et destructrice d’un petit groupe de jeunes », cherchant à diviser les manifestant-e-s en stigmatisant une partie d’entre eux et elles. « Alors que nous respectons le droit des habitant-e-s à manifester, tout comportement agressif et illégal est tout à fait inacceptable ».
[Sources: News 24 | Ground Up | e-NCA | Eyewitness News 1 & 2.]