À partir du 26 septembre, le collectif Baras sera expulsable.
Non aux expulsions !
Soirée de soutien au collectif Baras,
samedi 24 septembre 2016 à partir de 19h.
MUSIQUE LIVE & DJ
Mafé & tiep (+ version végane) et autres délices / bissap, gingembre, bière
prix libre
Au squat du collectif Baras, 72 rue René Alazard, à Bagnolet
Métro: Porte des Lilas ou Gallieni
Bus 318 arrêt: Gambetta-René Alazard
LE COLLECTIF BARAS
07 78 32 14 75 / 07 51 28 82 69
Nous sommes environ 250 Maliens ou migrants originaires d’Afrique de l’ouest et centrale, rassemblés dans le collectif Baras. Nous occupons un bâtiment à Bagnolet depuis deux ans.
Depuis de nombreuses années, nous vivions en Libye : la guerre de 2011 nous a forcés à en partir.
Aujourd’hui, nous sommes en France pour travailler. Nous demandons sans cesse au préfet de nous régulariser au plus vite ! Mais les critères imposés par la loi sur la régularisation par le travail sont beaucoup trop restrictifs.
Actuellement, nous travaillons dans les secteurs du nettoyage, du bâtiment, du gardiennage, de la restauration … où nous sommes exploités, puisque nous ne disposons d’aucun statut. C’est pourquoi il faut obtenir la régularisation de tou.te.s les sans-papiers !
Le collectif Baras est aussi déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses membres. Toutes nos démarches et demandes d’hébergement auprès des pouvoirs publics (ministères, préfectures et les 9 maires d’Est-Ensemble) ont toujours fait l’objet de refus. Nous avons passé plusieurs mois à la rue entre 2012 et 2013. Nous avons occupé des bâtiments vides à Montreuil, à Bagnolet et aux Lilas. À chaque fois, nous en avons été expulsés. Un squat comme le nôtre est une solution par défaut, pour répondre à l’urgence de la situation.
L’urgence est toujours là ! À partir du 26 septembre 2016, notre lieu de vie actuel, au 72 rue René Alazard à Bagnolet, pourra être évacué à tout moment.
Nous demandons :
– au préfet de suspendre cette procédure d’expulsion qui nous jetterait encore une fois à la rue à l’entrée de l’hiver
– d’ouvrir une table de négociations pour notre régularisation, ainsi que celle de tou.te.s les sans-papiers
– aux 9 maires d’Est-Ensemble et au préfet de mettre en place, avec nous, des solutions d’hébergement légales, adaptées et pérennes
– la même chose pour les 13 familles expulsées du 250, rue de la Boissière et en errance dans les rues de Montreuil depuis le 28 juillet.