Samedi 1er juillet 2017, à partir de 19h, sur la place de la Fraternité, Montreuil-Bagnolet (métro Robespierre):
– Repas : mafé et tiep (et version végane)
– Bissap, gingembre, bière, vin
– Musique
Prix libre
S’il pleut, la soirée aura lieu chez les Baras, au 72 rue René Alazard, à Bagnolet (métro Gallieni ou Mairie de Lilas, bus 318).
Soirée co-organisée par les collectifs Baras et « Prenons la ville ».
Le collectif Baras – 06 98 78 10 39
Depuis plusieurs mois, le collectif Baras est expulsable : il a besoin de votre soutien !
Nous sommes environ 250 Maliens ou migrants originaires d’Afrique de l’ouest et centrale, rassemblés dans le collectif Baras. Nous occupons un bâtiment à Bagnolet depuis deux ans. Depuis de nombreuses années, nous vivions en Libye : la guerre de 2011 nous a forcés à en partir. Aujourd’hui nous sommes en France pour travailler. Nous demandons sans cesse au préfet de nous régulariser au plus vite ! Mais les critères imposés par la loi sur la régularisation par le travail sont beaucoup trop restrictifs. Actuellement, nous travaillons dans les secteurs du nettoyage, du bâtiment, du gardiennage, de la restauration… où nous sommes exploités, puisque nous ne disposons d’aucun statut. C’est pourquoi il faut obtenir la régularisation de tou.te.s les sans-papiers !
Le collectif Baras est aussi déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses membres. Toutes nos démarches et demandes d’hébergement auprès des pouvoirs publics (ministères, préfectures et les 9 maires d’Est-Ensemble) ont toujours fait l’objet de refus.
Nous avons passé plusieurs mois à la rue entre 2012 et 2013. Nous avons occupé des bâtiments vides à Montreuil, à Bagnolet et aux Lilas. À chaque fois, nous en avons été expulsés. Un squat comme le nôtre est une solution par défaut, pour répondre à l’urgence de la situation.
L’urgence est toujours là ! Depuis le 25 septembre 2016, notre lieu de vie actuel, au 72 rue René Alazard à Bagnolet, peut être évacué à tout moment.
Nous demandons :
– au préfet de suspendre cette procédure d’expulsion qui nous jetterait encore une fois à la rue, d’ouvrir une table de négociations pour notre régularisation, ainsi que celle de tou.te.s les sans-papiers.
– aux 9 maires d’Est-Ensemble et au préfet de mettre en place, avec nous, des solutions d’hébergement légales, adaptées et pérennes.
Nous sommes en France depuis bientôt 5 ans, et nous sommes toujours sans-papiers. Qu’est-ce que la mairie et la préfecture feront pour nous ?
Non à l’expulsion des Baras !