Les impacts, nombreux, ne sont pas passés inaperçus pour qui sait reconnaître les responsables de la misère et de l’exploitation.
Dans la soirée du dimanche [21] au lundi [22 janvier], entre l’avenue Cuisenier et la place Flore à Besançon, une série de coups a déchiré la nuit, sous un vent terrible et une pluie battante. Citoyens vigilants et policiers n’ayant rien entendu, les vandales ont pu agir en toute quiétude et retourner se cacher dans l’obscurité de la nuit.
Près d’une quinzaine d’impacts ont été découverts sur des agences interim et des agences immobilières. Comme souvent dans de tels cas, plainte a été déposée à la police. Mais contrairement à d’autres faits divers produits par cette société morbide, il est préférable de ne pas en parler dans les journaux, au cas où certaines personnes cibleraient leur rage contre les vrais responsables de leurs malheurs.
Plusieurs genres d’arme pourraient avoir été utilisés: barre de fer, clé à molette ou plus simplement marteaux de type bricolage. Selon toutes vraisemblances, les auteurs étaient déterminés à frapper fort et à causer le plus de dégâts possible chez les défenseurs de la propriété et de l’exploitation salariale.
S’agit-il d’un réglement de compte d’ordre privé, d’anciens exploités en intérim, de mauvais payeurs de loyer harcelés et/ou foutus à la rue, ou d’individus en guerre permanente contre la misère et ceux qui en profitent… ?
Willy Frapp
[Publié le 24 janvier 2018 sur Indymedia-Grenoble.]