Barcelone (Espagne): récit de l’expulsion de la Engorilada

Mercredi [18 novembre ; NdAtt.] un petit groupe de personnes a répondu par de la casse à l’expulsion de la Engorilada, un bâtiment récemment libéré.



Le squat « La Engorilada » a été expulsé dans la matinée de mercredi 18 novembre.

Un groupe de 50 à 70 personnes s’est rassemblé à partir de 7 heures pour défendre la maison. La matinée s’est terminée sans que personne ne soit arrêté ni identifié.

Dans l’après-midi, un autre groupe d’environ 30 personnes encapuchonnées a décidé de manifester sa solidarité avec la maison, avec les occupations et avec toutes les maisons et les squats qui sont actuellement en danger d’expulsion. On a fait des dégâts, des tags et des vitres cassés, sur quatre établissements (des agences immobilières et des banques). Pour autant que nous sachions, au moins deux d’entre eux n’ont pas ouvert au public le lendemain, à cause de l’état dans lequel elles se trouvaient après nos actions. Là aussi, il n’y a pas eu d’arrestations ni d’identifications.

Sur le parcours, on a gueulé des slogans contre l’expulsion des gens du quartiers, contre les expulsions de squats et les expulsions locatives, on a fait des slogans et des tags en soutien des occupations…

RAGE !

Pas d’expulsion sans réponse
Expulsion signifie émeutes

[Publié le sur Attaque. Traduction d’un article publié le lundi 28 décembre 2020 sur ContraMadriz.]