Exárcheia est menacé d’être complètement nivelé par les affaires du capital et par des patrons qui essayent d’effacer de ce secteur toute expression sociale et de conflictualité. Exárcheia en tant que quartier et lieu de résistance est visé par l’État et les investisseurs, dans le but de le stériliser et de le transformer en un centre de divertissement pour les riches et les touristes.
Les « nouveaux » magasins sont la vitrine de tout cela, amenant dans le quartier des hordes de nos ennemis politiques et de classe. Les patrons s’enrichissent et les habitant.es sont foutu.es dehors. Combien de temps encore allons-nous tolérer cette situation, ce désastre ? Les gens sont en colère.
Vendredi 1er mars, nous avons choisi de casser les vitres d’un magasin qui n’est même pas encore ouvert, au carrefour entre les rues Arachovis et Zoodochou Pigis, à coté de là où stationnent les assassins du MAT [Note d’Attaque: la police anti-émeute grecque]. Qu’en sera-t-il de ce magasin, qui a déjà ses caméras internes et externes installées ? Café, centre de divertissement, épicerie, restaurant gastronomique, concept store… Peu importe, il est indésirable dans le quartier ! Intervenons, de différentes manières, contre les magasins inutiles, avant même qu’ils n’ouvrent, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les rues piétonnes ne deviennent suffocantes, avant que les petites épiceries ne fassent partie du passé.
NE LAISSONS MÊME PAS UNE NOUVELLE BOUTIQUE OUVRIR.
FINISSONS-EN AVEC LES MAGASINS DES RICHES.
[Publié le 4 avril 2024 sur Attaque. Traduit d’Act for Freedom Now!, le 29 mars 2024.]