Depuis le mercredi 19 novembre 2014, une partie du campus du Mirail était occupé par des étudiant-e-s (mais pas que), notamment dans la dynamique du mouvement né à la suite de la mort de Rémi Fraisse. Des cabanes avaient été construites, faisant ainsi écho à des pratiques courantes sur les diverses « zones à défendre », notamment celles du Testet et de Notre-Dame-des-Landes.
Les occupant-e-s avaient promis de continuer l’occupation pendant les vacances universitaires, tandis que les autorités espéraient qu’ils ne tiendraient pas parole. En vain !
D’après une dépêche de l’AFP, il restait au moins 25 personnes quand les flics sont venus en masse pour expulser les lieux (beaucoup de CRS et de keufs en civil), mardi dernier, 23 décembre. Apparemment, l’expulsion était « justifiée » légalement par « une décision de justice en référé obtenue par l’université auprès du tribunal administratif, après l’occupation de plusieurs salles de bâtiments et l’installation de baraquement de fortune dans les allées de l’UT2J ». Une expulsion demandée explicitement par le président de l’UT2J, Jean-Michel Minovez.
Ce même Jean-Michel Minovez s’est plaint au micro de France 3 de 150 000 € de dommages, principalement à cause de tags à repeindre… il n’a qu’à les laisser, ça dérange qui ?
Bien sûr, le même personnage a affirmé que que les étudiants se faisaient « manipuler par des gens de la mouvance anarchiste ». Les affreux-euses anarchistes, toujoures eux-elles !
Deux articles de la presse bourgeoise sont lisibles ici, sur le Jura libertaire.