PV 2ème Réunion sur le Logement : 14.05.02 |
Le but de cette réunion: Trouver thèmes communs pour commencer l’organisation de la manif.
Jean Marc: Est que la faible présence de squatters est uns mauvais signe?
Maurice: Est qu’il y a eu une position commune dans certaines maisons pour accorder de ne pas venir ?
Publique : combien de maisons sont représentées ce soir ?
Jean Marc : moins que la dernière fois.
Oona : il y a eu une réunion intersquat hier soir. Il paraît qu’ils sont réticents à venir.
Jean Marc : si c’est réticence il vaut mieux venir en réu et nous dire pour quoi. Ce soir la rue de Candole a voulu dire quelque chose par rapport à la Cigüe, mais ils sont partis car la Cigüe n’était pas encore présente.
Jean Marc : la manif est un symptôme de ce qui se passe. Le but de ce soir est de faire une plateforme, de dégager des thèmes ensemble, mais on ne doit pas forcement être d’accord. On commence par un tour de table.
Daniela : pour cette manif on défende le logement, mais quel type de logement ? Moi je suis là pour défendre un logement différent, avec une structure différente.
Jean Marc : juste le lendemain après la dernière réu Moutinot a déclaré dans le journal que le système HLM et HBM n’étaient pas des bonnes solutions pour le manque de logement social Je me demande pourquoi il n’a pas fait cette intervention il y a 4 ans ?
Somaruga : Le système HLM à été mis en place pour aider les investissements lourds. Ce système aide à la construction mais pas au logement social à long terme. La quantité de logement sociaux à baissé ces dernières années.
J-M : La communauté subventionne les travaux aux profits des propriétaires.
Somaruga : Le subventionnement des HLM et HCM coûte très cher et n’est pas rentable. Le thème fédérateur de cette manifestation pourrait être l’évacuation. Ce n’est pas parce que le locataire ne paie pas son loyer , ni parce que l’on est squatter que l’on peut vider les habitants dans la rue sans leur proposer une alternative de logement.
J-M : Est- ce qu’ on pourrait parler de lois empêchant les évacuations dans certaines situations, de l’habitat communautaire, de l’habitat au centre ville.
Einstein : Le problème c’est que historiquement ce n’étaient pas les classes populaires qui logeaient au centre ville.
J-M : mais ce n’étaient pas non plus des bureaux..
Fred : Après avoir lu le P.V, il me semble important de souligner le fait que Genève subit une forte augmentation des loyers est due à l’arrivée de plusieures grandes compagnies, multinationales (Procter & Gamble) et aux Organisations Internatinales. Ca mène à une politique du logement où les moins favorisés et la population locale doit se loger aux abords de la ville.
Maurice : Le thème d’intérêts générale c’est que la majorité de la population subit les fluctuations du marché et n’a pas son mot à dire, ni les squatters ni les locataires. On ne peut plus accépter de subir ces fluctuations. Il faut trouver des revendications par rapport à ce yoyo.
Yann (des Jardins) : Je trouve extrêmement dommage qu’on parle de loyers. Il y a eu une proposition faite de faire une grève des loyers. Est-ce qu’on peut l’utiliser comme mode de protestation, est-ce que c’est une solution ? Il faut redonner l’habitat à l’habitant ! Le politique subit trop l’influence de l’économique.(Ex. Moutinot)
Somaruga : C’est quoi une grève des loyers ?
Yann : arrêter de payer le loyer.
Somaruga : Si les gens ne paient pas leur loyer ils reçoivent un délai de 30 jours pour s’acquitter de la dette. Au bout de 30 jours ils reçoivent un congé. Je ne crois pas que les gens vont arrêter de payer leur loyer car ils reçeront leur congé et seront inscrits sur une liste noire des régies. C’est possible de faire une grève de loyer si l’on passe par une institution .( ?)
Daniela : la dernière fois cette idée n’a pas été relevée car la plus part des présents étaient des squatters, qui ont un discours intéressant en soi, mais ce soir les présents viennent de différents formes d’organisation. La manif est prévue avec l’Asloca et les locataires. Somaruga représente des centaines de locataires.
Einstein : LA dernière fois on a dit qu’on ne pouvait pas faire une manif seulemnt avec les squats. Même se ce soir il n’y a pas des locataires présents est c’est qu’on pourrait envisager un grève contre la hausse des loyers ?
Philippe : Il faudrait définir des objectifs précis pour fédérer les différentes visions sur le logement. La dernière fois on a évoqué la point des évacuations, on n’est pas allés au cœur de cette préoccupation. Peut-être c’est pour cela qu’il manque des présents ce soir. C’est la question centrale à traiter.
J-M : On a voulu réunir d’autres gens que les squatters, fournir une passerelle entre squatters et locataires.
Alain : La semaine dernière Moutinot à fait une intervention suite à laquelle Marc Muller à réagit en disant que c’était une grave atteinte au droit du bailleur de choisir son locataire (ou l’inverse ? on se souvient plus).
Olivier D.M : Si on cherche à fédérer locataires et squatters sur une base pertinente il y a deux choses qui peuvent fonctionner. 1) interdiction de mettre les gens à la rue (pas seulement en hiver) 2) faire un discours claire sur la rente foncière, c’est injuste qu’on puisse tirer un bénéfice capitaliste sur le terrain. Avec l’arrivée du néolibéralisme ( sous Haegi) on a commencé à calculer le loyer en fonction de la valeur spéculative du terrain alors qu’avant elle était calculée en fonction de la valeur réelle du terrain. Le deuxième journal squatt sorti en novembre dans lequel il y a toute une argumentation qui explique que les vieux immeubles ont été amortis depuis longtemps. Les revendications à faire ce serait par exemple de geler les loyers.
Sabine (Artamis) : Si on veut être séduisants on peut : 1) étudier des cas précis d’immeubles, voir combien le loyer devrait être et informer les locataires. 2) Faire des modes d’emploi en explicant comment on peut se défendre face à l’augmentation de loyer.
J-M : Le but de cette réunion n’est pas de substituer le loyer mais de créer des liens entre squatters et locataires. Il faut avoir un débat encore plus large, plus politique.
Sabine : On sait qu’on n’est pas toujours amis des locataires mais il y a des moyens de se faire rapprocher de nous.
Somaruga : Les squats ont comprit que les locataires ne sont pas ses ennemis, par leurs occupations ils proposent un autre mode de vie, ils occupent aussi les espaces extérieurs.Une des plus grande plainte des locataires c’est l’absence de vie de quartier, par exemple aux charmilles et à Vernier où la commune ne peut plus proposer des lieux conviviaux.
Daniela : C’est important de considérer les gens qui se sont rassemblé autrement. Les quartiers refondés tels que les Schtroumps ont beaucoups d’espace conviviaux. Le problème c’est qu’ils ont mit ensemble des gens qui ne se connaissent pas ce qui créeé des conflits entre voisins. L’important c’est de faire des institutions pour permettre la configuration d’appartement pour des gens qui se sont déjà rassemblés. Il faut prouver que il y a des gens capables de vivre ensembles.
Maurice : Quand il s’agit d’un propriétaire privé, on entend un dialogue de sourd. A Genève il existe un droit d’emption. Pourquoi ne pas crier pour le faire appliquer par exemple dans le cas des Jardins ?
Yann : Il n’y a pas que le propriétaire privé. La Ville fait aussi pareil. On est dans la machinerie néolibéral. Il n’y a plus de politique il n’y a que l’économique. Je ne demande pas du légalisme à outrance. Est-ce que les politiciens peuvent redevenir des politiciens ?
Philippe : Il ne s’agit pas d’unifier mais de conserver la différence. Coopératives, squatters, locataires ont un mouvement commun qui recherche le droit à l’habitat au centre ville, des espaces communs, une vie commune. Il faut passer par une alternative concrète même les coopératives ont besoin d’une loi. On essaye de lier les différentes revendications autour du droit au logement, droit au contrôle par les habitants.
Jean Marc : Par rapport à la dernière plateforme, ceux qui s’expriment le moins ce soir ce sont les squatters. On demande aux squats présents de s’exprimer pour équilibrer le débat.
Maurice : Dans la manif il ne devrait pas y avoir aucune pancarte, mais elle devrait servir à exprimer le différences. Toutefois il faudrait expliciter ce que cela représente un loyer : le travail fournit par l’habitant pour l’endroit où il habite.
Joe : c’est une vision pessimiste de dire qu’il y aurait peut de gens qui suivraient une grève de loyers, mais il faut penser en grand. Les gens doivent comprendre qu’il y a un comportement systématique des propriétaires qui va à l’encontre des intérêts locataires. Les gens qui invitent à la grève de loyer doivent mettre les propriétaires devant un choix : soit ils prennent ses responsabilités sociales envers les habitants, soit ils ne se plaignent pas si on casse leurs portes.
Publique : les gens payent un loyer de plus en plus haut et ils l’acceptent cela parce qu’ils se disent que c’est « normale », c’est Genève. Il faut faire quelque chose pour que la régie fasse aussi une contestation.
Jean Marc : Les régies ont une fonction spéculative. Il n’y a pas de logement social à Genève avec la structure des régies.
Sabine : quand tu dis qu’on va traiter des thèmes prévus pour la manif, qu’est c’est qu’on imagine pour cette manif ?
Einstein : Une action possible est de repérer les maisons où on sait que les loyer est abusé et afficher sur leurs murs « habitants de Genève : votre loyer est trop élevé. On vous exploite »
Sabine : on peut envisager que des amis qui sont locataires acceptent de coller sur leurs vitres les affiches.
Jean Marc : c’est peut être en parlant des actions qu’on va déclencher cette manif.
Daniela : est que la manif va servir à revendiquer des acquis sociaux, ou plutôt à lutter pour avoir des nouveaux acquis ? Est qu’on décide de faire une manif ambitieuse et donc d’exiger de choses qui ne sont pas reconnues, comme la transformation de locaux commerciaux en logement, même s’ils ne l’étaient pas avant ?
Joe : l’important c’est de dire que dans la manif il y aura différents objectif : le plus ambitieux, et d’autres moins ambitieux, mais ce n’est pas contradictoire de revendiquer les deux.
Philippe : Il faut que ce soit une manif fort. L’idée d’occupation semble un bon point modérateur pour lutter contre la spéculation, contre la transformation du logement en commerce. Là il y a quelque chose qui pourrait être constructif et fédérateur : se battre pour essayer de soutenir les squats existants.
Yann (Les Jardins) : une proposition en réponse à Bavarel : je pense que si les politiciens occupaient un local commercail les squatters les soutiendraient à inverser les rôles.
Xavier : pour quoi est qu’on ne réoccupe pas les Etuves après l’évacuation ?
Daniela : il y deux choses à défendre aujourd’hui : 1.une manifestation fédérative. 2. Le réveil de la gauche. Est qu’on va permettre que les Etuves se fassent évacuer ? Si les habitants décident de rester dans leurs immeubles nous devons les soutenir.
Fred : des manifs pour le logement il y a eu beaucoup, suivies d’une période calme pendant laquelle les gens se sont dépolitisés. Il faut faire une manif forte, pour ceux qui se font évacuer.
Joe : il faut sensibiliser la population.
Jean Marc : comment concilier locataires avec nous par rapport à l’occupation ? à en les expliquant qu’il y a un projet. Le débat doit être assez large. Il ne faut pas uniquement se fixer sur les squats et les locataires, on doit toucher l’aspect économique, al mondiaisation…Notre action doit être purement politique. Il faut qu’on rentre en matière par rapport à cela.
Yann : ce n’est pas seulement une histoire de logement, on parle de mondialisation, de travail. c’est difficile…
Farid : je ne vois pas le lien avec la mondialisation (travailler pour faire comprendre à population lien entre manque logement -mondialisation – politique néolibérale)
Fred : tout va lié : si on passe des heures à travailler pour payer un loyer, c’est du temps qu’on ne passe pas avec d’autres gens.
Guillaume (Cigüe) : La manif doit exprimer les sensibilités de tous. Est c’est que la résistance aux bureaux en ville est la bonne cible ? oui par rapport aux ? ?Étuves, mais au niveau médiatique on veut dénoncer la rentabilité face au loyer.
Publique : Il faut sensibiliser les habitants en les expliquant que leur loyer est exorbitant.
Somaruga : il y plusieurs sensibilités. On doit permettre à ceux qui veulent dénoncer de le faire, ainsi que laisser agir à ceux qui choisissent l’action directe à éviter la friction. Faire de sorte à ce que le terrain sur lequel se fasse l’action directe ne casse pas le dénoncement. Il y des habitations transformées en en bureau et qui doivent revenir à habitation. Notre action sur les locaux commerciaux doit avoir un objectif politique majeur. D’autre coté il faut dénoncer le manque de réserves de logement à trouver la manière de faire que les deux choses se déroulent en même temps. Jean Marc : le but de ce soir est de trouver ce qui va se dégager dans cette manif. Ensuite il faudra trouver les moyens. à distinguer entre action –contenu.
Somaruga : Le cas des Etuves concerne la Ville. A St. Gervais on assisté à la rénovation de tous les immeubles avec une hausse des loyers, ce qui a provoqué tout un changement sociologique. Par contre il n’y a pas eu beaucoup de mobilisation même s’il existent des accords pour fixer les loyers à 3’ 000.- Frs. Je ne suis pas sûr que l’objectif de la Ville soit de revendiquer– ?
Dann : Le problème des locaux commerciaux a fait avancer un problème très pointu aujourd’hui. Le fond du problème ne sont pas les locaux commerciaux, il est bien plus politique. La réflexion sur le logement doit se baser sur la question de comment est c’est qu’on veut habiter ? Une grève de loyers paraît très utopique. Il doit y avoir un débat idéologique sur le droit à créer, le droit à posséder… Ce n’est pas juste en occupant un local que la situation changera.
Daniela : l’objectif est de fournir à des gens le logement dont ils en ont besoin. Il ne faut pas focaliser sur l’idée que la Ville est un partenaire. Elle doit être répondante des gens. Or aujourd’hui elle ne fait pas son boulot. Il ne faut pas avoir peur d’entrer dan la Ville et dire que les besoins ont changé. La Ville doit être en dehors des lois du marché, elle doit être au service de la population à elle doit faire en sorte que les propriétaires se sentent obligés d’être responsables auprès des habitants.
Public : les négociations avec la Ville donnent le même résultat qu’avec les propriétaires : on nous a dit que c’était impossible de réaliser le projet des Etuves. (si même le dialogue avec la Ville est devenu un monologue avec des sourds, est c’est qu’il faut continuer à négocier ?)
Yann : la Ville fait faux avec son projet HLM. Les Jardins a été vendu à un privé à 2/3 du prix que la Ville proposait à elle fait passer de l’argent du public au privé.
Guillaume (Cigüe) : je suis d’accord d’être exigeant auprès de la Ville. On essaye d’organiser une manif la plus importante possible. Le combat contre la hausse des loyers et contre la politique de la Ville sont justes, mais comment concilier ces deux fronts ?.
Fred : le but de la manif c’est de montrer de quoi on est capâbles pour défendre les squats qui jusqu’à maintenant ont été tolérés.
Olivier de M.: résumé : la manif devrait revendiquer : 1.le droit à avoir un toit 2.À un prix raisonnable 3.Pour vivre ensemble. Les locaux commerciaux sont stratégiques pour exiger le droit à un toit et contester la spéculation foncière. Dans le cas des Etuves c’est un endroit avec une grande importance pour les habitants. À l’époque quand les premiers squats se faisaient expulser on tapait sur la Ville en occupant des immeubles de la ville. Ces trois éléments à revendiquer se concentrent en un occupation. Au niveau des moyens c’est une bonne indée que ce soient les politiciens qui occupent, soutenus par les squatters. Quant à l’idée des banderoles sur les immeubles, il faudrait se donner le temps avant la manif pour les coller sur toutes les différentes maisons alternatives et dans ces fenêtres. Qu’est qu’on fait aprés la manif avec ce rapport de force ? il faut trouver des actions qui peuvent tenir pour attirer l’attention des gens.
Dann : un aspect à ne pas négliger c’est que les Etuves se font évacuer le 3 juin. Taper sur les locaux commerciaux est une bonne idée. Pour préparer un rapport de force on peut s’impliquer collectivement pour que les Etuves ne se fassent pas évacuer.
Philippe : On discute beaucoup autour de la stratégie. Il faut prendre l’actualité comme étant des événements importants. Pour une manif fédérative il faut un objectif unique (1.droit à un toit 2. À prix raisonnable 3.pour vivre ensemble) . Il ne faut pas opposer le logement alternatif au logement traditionnel. Comment est c’est qu’on fait pour empêcher l’évacuation des Etuves ?
Bavarel : pour moi il y a des gens qui ont un intérêt concret : vivre ensemble et créer un endroit culturel, pour d’autres c’est d’être avec la famille entassés dans un petit appartement (vivre dans entassés dans un petit appart n’est pas un choix, connard !) et pour d’autres c’est de se faire de l’argent en travaillant le moins possible (les fonctionnaires ?) . Il faut trouver un objectif commun. Il y a des gens nettement différents à il faut créer un rapport de force. Aujourd’hui le rapport de force au parlement est de droite. Pour savoir comment est c’est qu’on va fonctionner, quelles messure on va prendre il faut penser quel est l’intérêt de l’autre. Je ne suis pas sûr que les locataires aient un intérêt à faire une grève de loyer, mais on a tous l’intérêt de faire une ville plus conviviale (t’as sorti cette phrase de l’Opus Dei ?).
Daniela : quand tu parles de rapport de force il faut se souvenir que l’Asloca compte avec 25’000 membres. Genève est las ville où il y a le moins de propriétaires. Le rapport de force il est là. C’est évident qu’en termes de proportion les locataires sont nettement supérieurs aux propriétaires. Si on veut faire une manif entre squatters – locataires, cela serait super sympa que les politiciens qui nous représentent fassent l’occupation. il faut mouiller la population, les politiciens, les médias
Xavier : c’est important que les citoyens reprennent la politique. Public : sur la théorie on est d’accord. C’est sur les moyens qu’on est en désaccord.
Bavarel : Nous les politiciens, il y aura des moments ou on va être présents. Oui, il faut réusir à mouiller les politiciens, mais d’abord il faut regarder qui est prêt d’aller jusqu’où.
Yann : quand tu dis «nous politiques », j’aimerais bien que tu dises « on politiques », car je me considère autant politique que toi.
Jean Marc : proposition : 1. Fixer manif le 15 juin. 2.réaliser des actions avant la manif 3.que les groupes représentées ce soir emmènent la prochaine fois des idées d’actions, de slogans.
Philippe : cela serait intéressant que les maisons apportent leurs idées, nettement que les Etuves proposent des actions par rapport à leur propre lieu. Le milieu alternatif compte avec une grande capacité culturelle. Dans l’histoire des squats un certain nombre de personnalités ont participé dans les occupations. Il faudrait chercher des contactes en dehors du monde politique et associatif.
Maurice : dans le cadre des actions avant de la manif, on pourrait commencer à diffuser de l’information. Est c’est qu’avant mardi prochain cela serait possible de soumettre un texte ? Olivier : on ne peut pas avancer le point de la manif avant mardi, mais on peut faire avancer le pv avec des propositions. On doit décider pour la semaine prochaine si on prend en sérieux l’idée d’occupation ou pas.
Le but de cette réunion: Trouver thèmes communs pour commencer l’organisation de la manif.
Synthèse : |
· Défendre le droit à un toit à contre les évacuations
· À un prix raisonnable à contre l’exploitation
· Vivre ensemble avec des modes de vie différents et avec les voisins qu’on choisit.
· Lutte contre la spéculation
· On s’adresse : aux squatters : soutien, aux locataires: les conscientiser de leur condition d’exploitation, aux propriétaire : montrer un ya basta à leur marchandisation du logement, à la ville : prouver qu’est c’est qu’on est capables de faire pour défendre nos maisons et le droit d’habiter en Ville.
· Moyens : – occupation par les politiciens
– récupération des Etuves
– banderolles sur les maisons
– gèle / grève de loyer
Actions proposées pendant la réu :
· Grève de loyers ; geler les loyers
· repérer les maisons où on sait que les loyer est abusé et afficher sur leurs murs « habitants de Genève : votre loyer est trop élevé. On vous exploite »
· envisager que des amis qui sont locataires acceptent de coller sur leurs vitres les affiches.
· 1) étudier des cas précis d’immeubles, voir combien le loyer devrait être et informer les locataires. 2) Faire des modes d’emploi en expliquant comment on peut se défendre face à l’augmentation de loyer.
· Si les politiciens occupaient un local commercial les squatters les soutiendraient à inverser les rôles.
· réoccuper les Etuves après l’évacuation (en accord avec les habitants expulsés pour qu’ils puissent continuer avec leur projet)
Fond politique de la manif :
· deux choses à défendre aujourd’hui : 1.une manifestation fédérative. 2. Le réveil de la gauche.
· travailler pour faire comprendre à population lien entre manque logement -mondialisation – politique néolibérale.
· sensibiliser les habitants en les expliquant que leur loyer est exorbitant.
Considérations :
· éviter la friction. Faire de sorte à ce que le terrain sur lequel se fasse l’action directe n’empêche pas le dénoncement.
Réflexions :
· si même le dialogue avec la Ville est devenu un monologue avec des sourds, est c’est qu’il faut continuer à négocier ?
BUT MOYENS
sensibiliser les habitants en les expliquant que leur loyer est exorbitant.
1) étudier des cas précis d’immeubles, voir combien le loyer devrait être et informer les locataires.
2) Faire des modes d’emploi en explquant comment on peut se défendre face à l’augmentation de loyer.
3) Grève de loyer Montrer un ya basta contre la marchandisation du droit à avoir un toit Occupation de locaux commerciauxRéoccupation des Etuves. Le réveil de la gauche. à inverser les rôles. occupation d’un local commercial par des politiciens avec le soutien des squatters
Propositions :
· Créer un collectif nouveau pour ressembler les participants du débat, de la manif et de ses suite (collectif pour le droit à un toit digne et communautaire)
CE P.V. SERA DISPONIBLE AU BISTR’OK A PARTIR DU JEUDI 15.05.02 à 19 :00 PROCHAINE REUNION : MARDI 21.05 à 20 :00 AU BISTR’OK
RHINO (Genève)