Les familles ont accepté une seconde proposition d’hôtel à Pantin, Saint-Denis et Paris sous certaines conditions. Elles ont levé le camp hier vendredi 21 juillet 2006 vers 18h.
PAS D’EXPULSIONS SANS RELOGEMENT
Les familles avaient été expulsées jeudi matin à l’aube. Elles ont refusé les nuits d’hotels à Aulnay (proposés principalement aux personnes sans-papiers) parce qu’elles étaient isolées de tout, sans cuisine. Voici le témoignage d’Aicha paru dans le Parisien d’hier : « C’est dans la zone industrielle. Il n’y a pas de commerces, pas de bus. Je suis caissière à Paris, près des Buttes Chaumont. Comment pourrais-je aller au travail ? » Comme elle, la plupart des expulsé-e-s travaille à Paris. Ceux qui se sont rendus à Aulnay racontent que les policiers ont été violents et voulaient les forcer à rester à l’hôtel en les menaçant.
La nuit de jeudi à vendredi devant le parvis de la mairie s’est déroulée sans que la police n’intervienne, bien que les bleus soient passés plusieurs fois pour nous compter, avec quelques RG postés dans les parages jusqu’en fin de soirée.
Hier vendredi, une nouvelle proposition d’hôtel sur Pantin, Saint-Denis et Paris a été proposé aux familles qui ont accepté sous certaines conditions. Le campement est terminé pour le moment. Aujourd’hui les familles et leurs soutiens devaient se réunir pour faire le point. Les expulsés ont quinze nuits payées. A suivre…
anonyme