Le 4 novembre 2019, on s’est installé.es dans une maison vide, au 131 bis avenue Léon Blum à Grenoble. Cette maison appartient à l’EPFL*, dont la présidente C. Garnier, est élue à la mairie de Grenoble (Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes) et à la métropole, 5ème vice-présidente à l’Habitat, au Logement et à la Politique foncière. L’EPFL est propriétaire des logements vides que les communes de l’agglomération lui cèdent en attendant d’avoir des projets à mener sur ces logements. C’est donc sûrement le plus gros propriétaire de logements vides de l’agglomération.
Le 7 novembre on s’est fait expulser par la police sur la demande de l’EPFL et en leur présence.
On a entendu pas mal de chose durant cette expulsion mais surtout beaucoup de conneries… Du genre, « c’est une violation de domicile », ou « y’a pas de délais qui protègent les squatteurs, on peut expulser comme on veut ». Bon, sauf que c’est à un tribunal compétent de statuer sur une expulsion, pas à la préfecture, ni aux propriétaires. Alors ce coup-ci, la police, après avoir défoncé à coups de masse une porte-fenêtre, son volet et son panneau de bois qui le protégeait nous a accusé de « dégradation de bien d’autrui ». Voilà la petite manoeuvre pour nous expulser : inventer un délit de dégradation comme prétexte à nous embarquer au comico ! Read More