Paris: occupation de la place de la République, répression et chasse à l’homme

La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne, la statue de la République était pétrifiée – Extraits du communiqué commun

Le pire n’est pas les images, c’est la nuit qui a de nouveau avalé les exilés dehors. Le pire est que les 400 exilé.e.s présent-es, à 19h, place de la République, dormiront de nouveau dehors cette nuit, loin à Clichy, loin à Saint-Denis, cachés sous les ponts des canaux ou ailleurs, invisibles. Le pire est que de nouveau, nous ne les verrons pas s’endormir blessés dans le froid.

Non, l’épouvantable n’est pas arrivé lorsque la police a sorti les exilés, à 20h, des tentes que l’association Utopia avait dressé sur la place de la République (20000 euros de budget selon l’association). Les forces de l’ordre ont commencé à jeter plusieurs centaines de tentes achetées ce week-end pour les mettre à l’abri. Les corps délaissés des exilés, sortis de force, les tissus légers volant entre les airs de mains en mains policières, les toiles bientôt déchirées, les visages de toutes et tous fatigués… Nous n’étions là qu’au début. Read More

Saint-Denis: nouvelle évacuation de camp, violences policières contre les personnes migrantes

Nouvelle évacuation d’un camp de migrant.e.s à Saint-Denis. Encore une opération de com’ sur le dos des personnes migrantes !

Ce matin, mardi 17 novembre à l’aube, des centaines de personnes migrantes ont été évacuées du campement près du Stade de France. Le préfet Lallement était présent sur place et répondait volontiers aux micros des médias manifestement prévenus à l’avance de l’évacuation.
Entre 65 et 70 évacuations de ce genre ont eu lieu ces dernières années en Île-de-France. La solution de l’État est de déloger, sans réelles prises en charge des personnes. C’est une politique de « l’autruche ». Quand ça devient trop visible ont évacue. Quelques jours ou semaines plus tard un nouveau camp se forme jusqu’à… la prochaine évacuation et ainsi de suite. Read More

Aubervilliers: expulsion du camp de migrants du canal Saint-Denis

Près de 1 500 migrants ont été « mis à l’abri » mercredi lors de l’expulsion (l’évacuation) du campement d’Aubervilliers, dans le nord de Paris. Les associations redoutent la reformation d’un campement d’ici quelques semaines. Elles dénoncent des démantèlements à répétition sans réelles solutions.

Le campement de migrants situé le long du canal Saint-Denis à Aubervilliers, dans le nord de Paris, a été expulsé (évacué) mercredi 29 juillet. Dès 6h du matin, une importante présence policière quadrillait la zone, où étaient installées près de 1 500 personnes.

« Cette opération est la suite logique de toutes celles que nous avons conduites déjà depuis plusieurs mois », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement, présent sur place. « Je souhaitais évacuer les campements qui étaient en périphérie de Paris et faire en sorte que sur l’ensemble du secteur de la police de Paris et des trois départements limitrophes [les migrants] ne se regroupent pas dans les camps », a-t-il ajouté. Read More

Paris : rassemblement le 2 juin porte de la Chapelle

Pas plus que les précédentes, l’expulsion le 9 mai dernier des campements de la porte de la Chapelle à Paris, près du camp « humanitaire » (voir ici et ) mis en place par la mairie et l’État, n’a réglé quoi que ce soit. Les capacités d’accueil sont insuffisantes, la volonté d’accueil n’est pas au rendez-vous (voir ici, ici et ). Les droits des personnes ne sont pas respectés, et dès le soir de l’expulsion des exilé-e-s dormaient dans les mêmes parages dans des conditions encore plus précaires. Read More