Dijon: Résistance entre femmes contre l’expulsion de la Courdémone

Le squat « La Courdémone » (15, cours du Parc, 21000 Dijon) est menacé d’expulsion, et lance cet appel à soutien pour organiser sa résistance :

La Courdémone est un lieu autogéré par des femmes depuis septembre 2000. Durant plus d’une année, le collectif regroupé autour du lieu a mis en place diverses activités, entre femmes ou non (bibliothèque, débats, vidéos, fêtes…) ; mais c’est aussi, et à présent, avant tout un lieu d’habitation non-mixte.

Nous avons pu grâce à divers recours auprès de la justice retarder l’échéance de notre expulsion au 15 mars. Nous ne comptons pas partir gentiment à la simple demande de l’huissier, car nous ne laisserons pas si facilemment détruire notre projet par une expulsion à l’amiable.
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Lyon : ouverture de « La Carabosserie » + perspectives

Voici un message d’une squatteuse lyonnaise : Depuis bientôt un mois, un nouveau squat c’est ouvert, assez grand pour contenir deux projets différents (et qui a priori n’ont rien à voir). Un côté du bâtiment, anciens locaux commerciaux, s’appelle la Macé Douane, et serait une salle de concert et d’activités mixtes ou non mixtes. L’autre partie du bâtiment (petit immeuble classieux) réunit une habitation entre femmes et un espace ouvert à des activités féministes ou tout simplement entre femmes et lesbiennes. L’habitation, contrairement à l’espace d’activités, n’interdit pas forcément la présence masculine, mais nous désirons tout de même fortement la réguler (le mercredi et le dimanche restent non mixtes) afin de privilégier les échanges et solidarités entre femmes et lesbiennes, ainsi que de sortir des spécialisations genrées (eh non, ça ne rime pas forcément avec autogestion!). Pour l’instant, on a pas encore mis d’activités en place, mais on a plein d’idées (infoshop, bar, théâtre, forum, chorale, ateliers d’écriture, d’anglais, de francais…). Ah oui, on s’appelle La Carabosserie, 3 place Jean Macé, 69007 Lyon, et on invite toutes les squatteuses, femmes, lesbiennes à venir voir en passant par Lyon… Sinon, si vous avez des adresses´de distros et lieux féministes, c’est cool de nous les envoyer pourqu’on puisse avoir un infoshop le plus complet possible.

Couet

No pédé dans les squats anarkolibertaires

Le texte ci-dessous est extrait du fanzine anarchopédé francophone Bang Bang, que vous pouvez retrouver en ligne à l’adresse suivante : http://bangbang1969.free.fr

J’avais enfin réussi à sortir de mon placard bien sombre et triste de solitude… et j’étais toujours seul. Je soignais mon petit look d’autonome à tendance punky. Ça me donnait non seulement une certaine acceptation dans le milieu anarkoliberaire, mais c’était aussi l’extériorisation de mon parcours de politisation, produit de ma participation à une dynamique de groupe. Bien sûr les gens dans les squats que je fréquentais pendant tant d’années, étaient super sympas avec moi. Il fallait bien puisque j’étais leur pédé, ils étaient contents d’en avoir un. Ils étaient déjà au stade post-révolutionnaire où l’orientation sexuelle ne compte plus. Ben ouais, et moi, j’étais toujours seul. Je m’efforçais alors d’atteindre également ce même stade utopique, vainement. Il y avait de ces keums (ils se disaient « libérés ») qui, en état plus ou moins bourré, étaient gentils au point même de me laisser faire la chèvre devant leur teub mollement bandante. Mais j’y tenais quand même à ce milieu subversif qui était le mien. Je ne voulais pas du milieu gay. Associatif ou commercial, le milieu gay ne me parlait pas. Je savais que l’esprit de consommation des pédés de mon âge ne pouvait pas être la voie qui me permettrait, un jour ou peut-être une nuit, de m’approcher des étoiles que je rêvais tellement de toucher. Lutter pour des droits démocratistes, c’était hors de question. Ce n’était pas concevable de participer à une lutte intégrationniste forcément contra-révolutionnaire avec des pédés qui ne rêvaient pas de toucher les étoiles. J’étais bien mieux dans une quelconque cuisine de squat (hétéro) où les gens parlaient de leurs joies, de leurs tristesses, leurs rages et leurs rêves. Ça me parlait tellement. C’était mon milieux. C’est là-dedans que j’aurais voulu vivre des histoires d’amour, de Q et de tendresse. Quant au Q, j’étais bien content d’avoir deux parcs gais (sans trop de cas de violences homophobes) à ma disposition. Au moins du Q. Ce que je voulais au parc, c’était de la bite. Parfois, dans des cas bien trop rares, je rencontrais des gens sympas. Mais au bout d’un moment, ils finissaient par me gonfler régulièrement. Ils étaient, dans les meilleurs des cas, juste un peu moins inintéressants que les autres pédés de ma ville. Ils étaient pas anars, juste parfois un peu gauchistes, et ainsi des traitres à la Révolution. Fallait tout leur expliquer, ils ne comprenaient rien du tout et n’arrêtaient pas de me contredire. J’avais pas du tout envie d’expliquer aux pédés pourquoi j’étais un squatteur anarkolibertaire punkement enragé. En France, ce n’est pas la peine de chercher des punks pédés politisés, c’est une espèce soit inexistante, soit complètement placard entourée d’homophobes. Même Androzine n’a pas réussi à faire changer cette triste réalité. En Belgique, quelques punks pédés solitaires s’efforcent à gagner du terrain sans trop de succès. Faut alors se déplacer jusqu’à Berlin pour en trouver dans les quartiers de Kreuzberg et de Prenzlauer Berg. Il me reste à vous recommander deux sites sur le réseau : www.squat.net et www.gaypunk.de

Funky Punky Boy

 

Dijon: Nouveau programme de la Courdémone, squat féministe

La Courdémone
15, cours du Parc
21000 Dijon, Fr
Tél.: +33-3-80362810
face à la piscine
bus ligne #1

Programme d’activités – mai/juin 2001

La Courdémone, c’est quoi ?

La maison du 15, cours du Parc était laissée à l’abandon depuis plus de 15 ans. Ouverte depuis le 21 septembre, la Courdémone est un lieu collectif, autogéré par des femmes avec des activités mixtes ou seulement entre femmes. Le projet a pour but de promouvoir la création et l’expression politique, culturelle et artistique de femmes, ainsi nous revendiquons un espace féministe de discussion et d’échange. La dynamique du projet porte surtout sur une envie d’autonomie par rapport au système de domination des hommes sur les femmes et une solidarité entre femmes. Le collectif de la Courdémone englobe le groupe féministe, des individues et les habitantes. Le lieu est à disposition des femmes désirant contribuer à la dynamique du projet et le faire avancer (atelier, expos, échanges de savoir…). Malgré les menaces d’expulsion pour la mi-juillet, nous entendons mener à bien ce projet.
La Courdémone participe aussi à l’intersquat dijonnaise avec les Tanneries et le Pamplemousse.
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Le Klub Radikal (Belgium’s queer anarchist meeting-point)

L’article qui suit est tiré du fanzine anarcho-pédé Bang-bang, que vous pouvez retrouver en ligne à l’adresse suivante : http://bangbang1969.free.fr

Nous avons l’honneur de vous annoncer la naissance d’un nouveau bar dans un nouveau squat. “Chez Mémé” (c’est son nom) est un espace collectif avec possiblités de concerts et de fêtes : aRtcOre, kRusT, eLecTro, etc. (entre autres…) + spectacles en tous genres, scène ouverte à des petits groupes débutants, organisation de soirées, impros musicales et tables d’ondes… Tous les mercredi, un bar KluB RADIKAL a déjà envahi les caves du squat, à partir de 18 heures chaque semaine : homos, bi, trans, travestis, punks, queer, dragking, mutantes, extraterestres, mignons, imberbes, jolies, petites sirènes, degénérées, tata caniche, etc. Plusieurs autres idées ont déjà été lancées (resto, petit dèj, table ronde, ditribution de fanzines…)
Tout est possible mais effectivement, nous manqueons d’effectifs et donc nous appelons à votre soutiens pour que ce lieu vive !
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Dijon : Des activités en cours à la Courdémone

Le squat féministe dijonnais la Courdémone propose une série d’activités et de rendez-vous pour les mois à venir, dont voici le programme :

La Courdémone – programme novembre/décembre

La Courdémone,
15 Cours du Parc,
21000 Dijon.
Tél : 03-80362810
E-mail : courdemone [at] free [point] fr

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Dijon : Des nouvelles du squat féministe « la Courdémone »

Ouvert il y a deux semaines au 15 cours du Parc (dans les allées des plus bourgeoises de Dijon), le squat féministe « la courdémone » se trouve déjà confronté aux menaces des autorités et des propriétaires. En effet, le jour même ou était rendue publique l’ouverture du lieu, la police tentait diverses intimidations et menaçait d’expulser (illégalement) la maison. Quelques jours plus tard, au terme d’une procédure ultra rapide, les occupantes étaient assignées au tribunal pour « violation de domicile » ! En effet, la riche propriétaire (une retraitée possédant plusieurs bâtiments à Dijon et dans les environs) n’a pas hésité à prétendre utiliser cette maison comme résidance secondaire, alors qu’elle la laisse vide depuis plus de 10 ans ! Reporté de justesse, le procès aura lieu le 17 octobre…

Quoi qu’il en soit, les occupantes n’ont pas l’intention de se laisser abattre, et entendent au contraire animer le lieu en l’ouvrant au public dès le mercredi 11 octobre. Ci-dessous, un tract distribué par les habitantes :

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Dijon: Ouverture d’un squat féministe !

Il y a un nouveau squat à Dijon ! Une jolie maison laissée à l’abandon depuis plusieurs années vient d’être occupée par des femmes autour d’un projet de vie collective et de lieu militant féministe. Le lieu sera habité et autogeré par des femmes, et diverses activités sont d’ores et déjà projetées : chorale & bibliothèque féministes, débats, bourse aux vêtements et plus encore. Le lieu ne sera pas exclusivement non-mixte et ouvrira également ses portes aux hommes. Ci-dessous, le tract distribué ce dimanche 24 septembre 2000 aux habitant-e-s du quartier :

Une maison abandonnée, c’est une maison hantée !
Une maison occupée, c’est une maison enchantée !

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Dijon: Pour une ouverture prochaine d’un squat de girrrrrls!

> Bonjour a toutes !! > Plusieurs filles (dont je fais partie) du groupe > féministe non-mixte de > Dijon ont decidé d’ouvrir un squat de girrrrrls; Le > lieu serait habité > et autogeré par des femmes. Nous projetons > différentes activités : > chorale, bibliothèque feministe, débats, bourse au > vêtements et plus > encore. Le lieu ne serait pas non-mixte totalement > car nous voulons > ouvrir nos portes de temps à autres aux hommes. > Donc on lance un appel pour savoir si des filles > seraient motivées pour > ouvrir avec nous, rester un peu (1 jour, 1 mois ou > plus si…). Pour le > moment le projet n’est sûr qu’à 75% dans la mesure > où nous ne sommes que > 2/3 a vouloir y habiter (bien que le reste des > filles du groupe nous > suive sans problème) et cela ne fait pas beucoup, > donc si tu es prête à > quitter quelques temps ta ville et tout et tout, > cela serait chouette > car ouvrir et faire vivre des lieux pour construire > des projets entre > filles, de surcroit féministe c’est pas facile > facile… Si le projet te > plait et si tu as envie de venir a dijon, n’hésites > pas une seule > seconde: nous avons besoin de toi !!!!!!!!!!! Et > passe l’info a d’autrEs > si tu veux/peux… > Voilà, tu peux nous contacter à <maloka [at] chez [point] com> ou > par courrier à: > Groupe Feministe c/o Maloka, BP 536, 21014 Dijon > cedex. > > A tres bientot……!!!!!!!!!!!!!!!!! > >