Lille : Résultat du procès des squatteur-euse-s expulsé-e-s en novembre 2003

  Lille : Résultat du procès des squatteur-euse-s expulsé-e-s en novembre 2003


Souvenez-vous, début novembre 2003, à Lille, un squat ouvert depuis quelques heures se faisait violemment expulser par les forces de police (pour plus d’infos, voir http://squat.net/fr/news/lille101103.html). Accusé-e-s de dégradation des lieux, etc., les squatteur-euse-s sont passé-e-s en procès quelques mois plus tard. Le résultat a tardé à tomber puisqu’il a été reporté plusieurs fois. Finalement, le 9 juin 2004, une suspension de peine générale (pour tou-te-s les inculpé-e-s) à été prononcée par la juge.

Anonyme


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Lille: Pressions policières sur le squat la Maison Blanche

  Lille: Pressions policières sur le squat la Maison Blanche


Pression sur un squat et procès le 5 mai à Lille

Hier [vendredi 30 avril 2004] pendant tout l’après-midi les flics ont campé devant un squat de Lille-Fives : la maison blanche.

Ces derniers ont été alertés par quelques vigiles qui ont joué de la lacrymo pour passer le temps. Quelques keufs auraient bien voulu tester leurs matraques et avoir leurs photos dans le journal, mais les « pontes » ont, semble t-il, préféré rester dans le cadre de la loi et attendre un jugement en référé avant d’expulser. Plus d’infos sur http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=5623

Sinon mercredi prochain (5 Mai 2004) à 8h30, 10 personnes passent en procès devant le tribunal correctionnel de Lille pour une ouverture ratée en novembre [2003], pour « dégradation de bien privé ». Pour se rafraichir la mémoire :

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3650

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3658

gilgalad [at] no-log [point] org


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Lille: Les incohérences du DAL au 87 boulevard de Strasbourg

  Lille: Les incohérences du DAL au 87 boulevard de Strasbourg


Faisant partie du comité de soutien, j’avoue mon étonnement devant la ligne politique suivie par le DAL (Droit Au Logement) dans cette grève de la faim. En effet toutes sortes de pressions ont été faites sur les femmes pour suivre la ligne directrice d’ALBERT PRISETTE, salarié du DAL. Le DAL estime avoir gagné, hors les 6 relogements proposés l’étaient déja à la date du 29 mars 2004, ce qui veut dire que cette grève de la faim n’a donné aucune avancée pour la situation dramatique de ces guinéennes en lutte pour des logements et des papiers. Je ne reviendrai pas non plus sur le « DETAIL » des papiers. Aujourd’hui la grande majorité de ces familles risquent de se retrouver au mieux dans un foyer et au pire (pour celles n’ayant pas de papiers) au centre de rétention. Je m’interroge sur le militantisme du DAL. De plus, des propos étonnants tenus au retour de l’entrevue avec la préfecture furent entendus. Parler de victoire en remerciant la mairie alors qu’il s’agit en fait d’une défaite… Le DAL parle de premiers relogements en mai, mais il reste 33 familles pour lesquelles il n’y a aucune solution et trois qui sont menacées d’etre expulsées du territoire français.

J’avoue mon étonnement devant les procédés du DAL qui ont conduit a soutenir une grève de la faim gérée dans l’incompétence la plus totale, il a fallu que nous constations l’état d’abandon dans lequel se trouvait ses familles pour que au bout de 10 jours de grève le DAL accepte enfin un soutien logistique (et encore, du bout des lèvres) tout en voulant nous donner juste un rôle informatif. De plus, le DAL faisant courir des informations contradictoires, la situation en est devenue confuse. J’espère que les 42 familles seront relogées mais j’avoue etre très inquiet des accords secrets passés entre le DAL et la préfecture. Dernière petite chose, je trouve inadmissible qu’au 17ème jour de grève l’on laisse les familles allongées par terre dans la rue de 14h à 22h. Résultat, 4 à 5 malaises dans la journée.

(texte trouvé le mardi 20 avril 2004 sur http://lille.indymedia.org)

Signé par un militant déçu par le DAL


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Lille: Vers une fin de la grève de la faim… au rabais ?

  Lille: Vers une fin de la grève de la faim… au rabais ?


Vers la fin de la grève de la faim… au rabais ???

Après les négociations de cet après-midi [16 avril 2004] entre les gens du DAL et les représentantes des grévistes avec la préfecture… un accord a été trouvé… mais pas encore signé.

La manif de soutien sans affiche, et sans tract (le petit collectif de soutien ayant trop de boulot à faire pour les collectes n’avait pas eu le temps de s’en occuper) regroupa facilement 80 personnes qui partirent de la place de la République (les forces de l’ordre empêchant le cortége à passer devant la préfecture) puis traversa Wazemmes et Moulin pour aller retrouver les femmes en grève de la faim qui s’étaient installées depuis le début de l’après-midi sur le boulevard bloquant ainsi la circulation sur cette artère très passante et essayant de rendre plus visible leur combat, et mettre un peu plus la pression sur la préfecture car au même moment des négociations avaient commencé depuis la fin d’après-midi.

« 42 femmes en grève de la faim et encore des logements vides »

Celle ci regroupa des représentantes des grévistes, des représentant-e-s du DAL et apparemment des élus. Les négociations se sont menées avec des aller-retours entre préfecture et mairie. Au résultat un accord a été trouvé. Après que le DAL ait amené un certain nombre d’informations et d’engagements, le préfet s’engage à signer l’accord.

Celui-ci permettrait le 1er mai prochain le relogement de 6 familles (sur 42), pour les autres ce sera un relogement dans des foyers de secours si leur logement est insalubre (!!!). Pour les questions des papiers (dont le DAL a dit qu’il se moquait lors de la réunion de mardi dernier… comme si la lutte pour les papiers n’allait pas sans la lutte pour le logement et vice versa). eh ben les dossiers seront examinés au cas par cas… Bref la seule évolution depuis la dernière fois c’est que ce n’est plus 14 familles mais 42 qui suivront la voie… normale.

Les gens du DAL peuvent être fiers et remercier vivement la mairie « qui nous a vraiment aidé dans les négociations » (sic).

Les femmes ont décidé de libérer la rue et attendent d’avoir le papier signé devant les yeux pour cesser la grève de la faim. Ce papier sera délivré par la préfecture après que le DAL ait pris plusieurs engagements, notamment de ne plus soutenir les grévistes de la faim si elles désirent un accord plus important…

Arrivée des représentantes devant « le 87 »

La démarche des femmes est tout à fait respectacle et je ne la remets pas en cause… mais est-ce une victoire ???

Non, sûrement pas et aujourd’hui c’est une grande défaite pour l’ensemble des luttes dans la région et ça va obliger une certaine radicalisation d’autres mouvements.

Merci le DAL, nous ne sommes plus dupes de votre petit jeu.

Jocito


Lille : Appel à une manif de soutien aux grévistes de la faim samedi 17 avril 2004

  Lille : Appel à une manif de soutien aux grévistes de la faim samedi 17 avril 2004


Lille : 42 femmes en grève de la faim au 87 Bd de Strasbourg

Comité des Sans Papiers 59 – 42, rue Bernos – 59800 – Lille (métro Fives) – Tel : 06.80.57.50.61. – Fax : 03.20.56.13.37. 42 FEMMES IMMIGREES EN GREVE DE LA FAIM

AU 87 Bd STRASBOURG

POUR UN TOIT ET POUR LES PAPIERS !

Ce samedi 10 avril 2004, la manifestation du CSP59 et soutiens en présence de représentants de la FSU, de syndicalistes victimes de la criminalisation et de la judiciarisation du mouvement social s’est rendue auprès des 42 femmes en grève de la faim depuis 10 jours. Ce que nous avons vu et constaté est effrayant et scandaleux :

– dans un local exigu et étroit sont étalées à même le sol les femmes grévistes de la faim.

– 91 enfants s’agitent parmi leurs mamans dans ce lieu qui est difficilement concevable comme lieu d’habitation d’êtres humains même nés quelque part ailleurs.

– Aucun médecin n’assiste les grévistes de la faim. Selon les femmes grévistes, mêmes les médecins sans frontières disent attendre une demande de la Préfecture pour s’occuper d’elles. Cela ressemble à un chantage de la Préfecture du Nord pour faire capituler les femmes grévistes de la faim.

– 10 femmes sont en état de grossesse et sont en grève de la faim. La préfecture veut-elle attendre le moment opportun pour attaquer le mouvement sur le thème de  » l’irresponsabilité  » pour chercher à le disqualifier dans l’opinion publique ?

– 24 femmes grévistes revendiquent des papiers.

– 20 femmes grévistes dont une de nationalité française et les autres en situation régulière revendiquent un toit décent.

Le mutisme de la Préfecture après avoir reçu dans un premier temps une délégation des femmes et du DAL, association à laquelle elles adhèrent, est inquiétant. Tout se passe comme si les préoccupations politiciennes de la Préfecture passent avant tout devant l’URGENCE ABSOLUE DE LA DETRESSE DES FEMMES QUI NE VEULENT PLUS VIVRE DANS DES TAUDIS DANS LESQUELS ELLES COTOIENT LES RATS. Quoi de plus légitime et de plus humain que la demande de ces MERES COURAGES.

Le CSP59 demande :

– à toutes les organisations démocratiques, à tous les syndicats, à toutes les personnalités, à tous les citoyens d’aller visiter ces femmes en grève de la faim.

– L’envoi par chacun de lettres de protestations à M. RICHER, Préfet de Région pour protester contre ce traitement inhumain d’un autre âge.

– D’apporter de l’eau, du sucre, du thé pour les grévistes de la faim et des couches, du lait, des aliments et autres effets pour les 91 enfants.

Le CSP59, après avoir échangé avec les femmes grévistes de la faim déclare que la Préfecture du Nord assume la responsabilité TOTALE, COMPLETE, ENTIERE DE TOUT DRAME QUI ADVIENDRAIT.

IL EST GRAND TEMPS, VRAIMENT GRAND TEMPS QUE CESSE CE  » JEU  » sordide et irresponsable qui consiste à pousser des humains parce qu’ils sont nés quelque part ailleurs à mettre leurs vies en danger pour être entendus. Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas FRONT NATIONAL ET LE PEN QUI SONT AU POUVOIR ; Ce sont des partis qui se réclament des valeurs fondatrices de la REPUBLIQUE DU PAYS BERCEAU DES DROITS DE L’HOMME !

Fait à Lille le 10 avril 2004

SAMEDI 17 AVRIL 04 à 15h

MARCHE DU 87 BD DE STRASBOURG AU CENTRE DE RETENTION DE LESQUIN

Prévoir des voitures pour ceux qui ne peuvent marcher sur cette distance.

CSP59


Lille : Des rendez-vous de soutien aux squatteuses en grève de la faim

A propos des 36 squatteuses guinéennes en grève de la faim (pour plus d’infos, voir http://squat.net/fr/news/lille050404.html) :

Prochains rendez vous et besoins pour le soutien aux grévistes

Voici une liste de choses nécessaires à collecter pour aider les grévistes de la faim, ainsi que les prochains rendez vous pour les soutiens.

Prochain rendez vous :

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Lille : A propos des 36 squatteuses guinéennes en grève de la faim

  Lille : A propos des 36 squatteuses guinéennes en grève de la faim


A propos de la grève de la faim des guinéennes

36 femmes guinéennes sont en grève de la faim depuis 5 jours. Elles demandent un logement décent et, pour certaines d’entre elles, des papiers. Elles ont besoin de céréales pour leurs enfants ainsi que du lait premier et deuxième âges, les trois types de couches qui existent, des yaourts, et pour elles de l’eau, du sucre, du thé, du soutien. C’est urgent. Mobilisons-nous !!!

J’ai rendu visite aux femmes guinéennes à deux reprises, vendredi et samedi dernier. Elles sont 36 et effectuent leur grève de la faim dans des conditions désastreuses, dans un squat situé au 87 bvd de strasbourg (métro porte d’Arras), entassées dans une pièce avec une trentaine d’enfants de moins de cinq ans, et alors que certaines allaitent et d’autres sont enceintes. Elles réclament toutes un logement social décent pour elles et leur famille de même que la régularisation d’une dizaine d’entre elles qui sont sans-papières. La situation sur place est assez effrayante et il y avait seulement deux guinéennes non grévistes quand je suis passée. Il n’y a pas beaucoup d’infos qui circulent à ma connaissance sur cette mobilisation. Même si des journalistes semblent passer de temps en temps, beaucoup de militant-e-s lillois-es ne semblent pas au courant de la situation et aucune action de protestation ne semble organisée pour dénoncer leur situation. Malgré mes questions aux grévistes, je n’ai eu aucune info sur la façon dont s’organise l’association qui les soutient officiellement (le DAL). Pas d’AG, pas de point de rendez-vous pour un rassemblement, rien. Même pas une personne au cas où une gréviste ferait un malaise et devrait être accompagnée à l’hôpital. Qu’est ce que ça veut dire ? Et ce que l’organisation d’une mobilisation de soutien à des personnes en grève de la faim s’effectue en secret ? Y a-t-il réellement des personnes qui aident ces personnes (eau, sucre, bouffe pour les soixante gamins, etc.) ?

Chacun-e est en droit de savoir où ça en est exactement et surtout comment s’organise la mobilisation pour rendre cette grève « visible » afin qu’elle cesse au plus vite ?????!!!!!

Si on ne se bouge pas et si les personnes informées (le DAL par exemple) ne diffusent aucune info, cette histoire horrible n’est pas près de se terminer ou plutôt elle risque de finir mal. Les deux fois où j’ai rendu visite aux grévistes, il n’y avait personne pour accompagner les grévistes à l’hopital au cas où, personne pour faire les courses, personne pour faire à bouffer aux gamins, etc, etc, etc. Quelqu’un-e pourrait-il m’expliquer ce qui se passe bon sang ????!!!

Mino


Lille: Grève de la faim pour des logements

COMMUNIQUE

32 femmes ont pris la décision d’entrer en grève de la faim ce jour [lundi 1er avril 2004] à 10h au 87 boulevard de Strasbourg à Lille. Depuis 8 mois, ces familles ont demandé que soit mis en place à la préfecture du Nord une table ronde afin de traiter leur problématique de logement.

Aujourd’hui, après plusieurs actions dirigées vers les institutions pour dénoncer le refus de l’Etat de comprendre leur désarroi quant à leur « survie quotidienne » dans les taudis qu’elles occupent, la seule réponse de l’état ayant été l’envoi des forces de police pour les stopper dans leurs actions.

Déterminées à aller jusqu’au bout de leur combat, c’est pourquoi elles s’engagent dans une grève de la faim qui ne peut être pire que ce qu’elles vivent chaque jour. Nous vous invitons toutes et tous à amener votre soutien lors de la conférence de presse qui se tiendra :

Le vendredi 2 avril 2004 à 11 heures Salle de la solidarité – 68 rue du marché 59000 Lille (métro sortie Gambetta).

infos DAL

Lille: Expulsion express et musclée du Pétrin, tout nouveau squat…

  Lille: Expulsion express et musclée du Pétrin, tout nouveau squat…


Installés depuis peu dans une ancienne patisserie abandonnée de Lille Moulins, nous avons passé 24h dans les cellules du central de Lille.

Ho qu’elle était belle la maison. Certes sans réseau électrique convenable, avec des tapisseries et des posters des 70’s, mais grande et avec un beau four à pain dans l’arrière boutique. Ha on aurait pu profiter de cette demeure inutilisée pour y organiser pleins de trucs, une fois retapée et l’électricité et l’eau réinstallées… Mais non il a fallut que la police intervienne, nous expulse et nous retienne 24 heures dans ses cellules.

Installés depuis peu, nous avions pu barricader la porte d’entrée pour éviter que la police nous empèche d’y établir notre domicile. Malheureusement il existait une autre issue : une porte, impossible à celler rapidement qui donnait sur une cour commune avec les voisins. Ces derniers, pas encore avertis de notre nouvelle présence ne semblaient pas s’inquiéter, ni être dérangés. Mais le propriétaire (nous avons appris plus tard que la maison venait d’être rachetée il y a peu) avait semble t-il décidé de venir voir sa nouvelle acquisition hier, en passant par cette porte. Se rendant compte de la présence de parasites dans sa propriété privée, il n’a pas tardé à avertir les flics.

A peine le temps de réunir les affaires, pas le temps de barricader cette petite issue, impossible d’annoncer que nous avions décidé d’investir cette propriété inutilisée, que les flics débarquaient. Un camarade, qui se tenait devant la porte a été projeté par terre pendant que les flics montaient nous rejoindre aux étages, flingue au poing. Assis en cercle au 2e étage, nous les avons vu débarquer, fébriles, nous braquant en beuglant avec leurs armes. Le temps de descendre dans la cour sous les frasques habituelles de la police nationale (« j’ai une gomme à effacer les sourires ! ») pour qu’on prenne nos identités et les camions étaient là pour nous embarquer.

Il faut dire que la flicaille est habituée à patrouiller jour et nuit dans le coin… Entre les expulsions de squats et de sans-papier-e-s le voisinnage commence à en avoir marre de voir les rues de son quartier constamment bleues. Quelques voisins et amis étaient donc rassemblés devant la maison quand nous avons été embarqués…

La suite tout interpellé-e la connait : tous stockés dans des cellules miteuses, les filles transferrées à Villeneuve, les pressions lors des « dépositions » pour nous faire porter le chapeau pour « dégradation de biens privés en réunion ».

Au final quelques 24h de garde à vue, pour avoir squatté et nettoyé une maison vide, ça tourne au délire. Nous sommes à 10 convoqués devant le tribunal le 5 mai 2004 à 8h30 au tribunal correctionnel de Lille (9e chambre). On nous reproche une vitre cassée, un compteur EDF démonté et 3 verroux changés.

La lutte contre la propriété privée continue, nous ne céderons pas face à la pression d’Aubry-Sarkozy ! 1 expulsion -> 1000 ouvertures !

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3658

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=3650

Des squatteureuses


Lille : Le Brancard menacé d’expulsion

  Lille : Le Brancard menacé d’expulsion


Le Brancard menacé d’expulsion

En prétendant que « l’immeuble n’a pas vocation au logement et ne permet pas d’y vivre dans des conditions d’hygiène normales, ce qui occasionne des problèmes d’insécurité, d’insalubrité et de santé publique » ; la ville de Lille a déposé le 08 octobre dernier une requête en référé auprès du tribunal de grande instance de Lille afin d’obtenir une ordonnance d’expulsion du squat le Brancard situé au 50 rue de Thumesnil à Lille Moulins.

Cet argument, trop souvent mis en avant lors des précédentes expulsions de squat est bidon et ne représente pas les vraies préoccupations de la Mairie, qui dans ce cas aurait déjà dû exiger l’expulsion de la moitié des habitants de Moulins ! Combien de locataires vivent dans des conditions inacceptables : logements précaires, insalubres et souvent trop exigus ? Situation engendrée par la spéculation immobilière qui ravage le quartier, dont le détonateur a été l’implantation de la Fac de droit. Expulsions, pression, augmentation des loyers afin de libérer des logements pour en faire des cages à lapin pour étudiants, beaucoup plus rentable pour les propriétaires. Il a été laissé comme seul choix aux habitants de soit quitter leur quartier, soit se tourner vers des proprios privés crapuleux, qui exploitent la misère sociale en toute tranquillité avec la complicité passive des autorités municipales et parfois même avec leur garantie de paiement des loyers par le biais de dispositifs d’accès au logement. Des centaines de taudis de la rue de Condé à la rue de Mulhouse à 450 euros l’appart, des locataires en grève de la faim rue du Bas Jardin pour dénoncer l’insalubrité de leur logement, un proprio véreux et la non-réaction des pouvoirs locaux sur cette question.

Alors que les pouvoirs d’action existent, ils ne sont délibérément pas utilisé par manque de volonté politique et surtout par intérêt financier. Le Service Municipal d’Hygiène, compétent en la matière, est réduit à une peau de chagrin avec quatre inspecteurs assermentés pour l’ensemble des quartiers de Lille, Lomme et Hellemmes. Il apparaît donc clairement que seul le profit motive véritablement la politique de la ville, à l’exemple de la construction des Maisons Folies dont l’objectif premier est d’attirer les investisseurs sur le quartier. Nous contestons cette idée que le développement social ne pourrait se faire que par le développement économique, étant bien conscient que seule la minorité la plus riche en retirera les bénéfices.

C’est dans cette perspective que le squat Le Brancard a ouvert ces portes. Hors de question de nous plier à ce genre de logique fallacieuse qui accompagne le règne du tout-sécuritaire. La volonté d’expulsion du squat, sous couvert d’arguments humanistes, intègre de fait la dérive sécuritaire de l’Etat qui, par les lois Sarkozy, s’attaque clairement et directement aux franges les plus pauvres de la société.

Tous et toutes à la manif contre les lois sécuritaires le SAMEDI 18 OCTOBRE 14H REPUBLIQUE suivie d’une Auberge Espagnole au Squat Le Brancard(50 rue de Thumesnil Moulins). Ramène à boire et à grailler !!!

Les occupant-e-s du Brancard et leurs complices


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Lille : Menace d’expulsion d’un nouveau squat, rue de Thumesnil

  Lille : Menace d’expulsion d’un nouveau squat, rue de Thumesnil.


Les habitants du squat de la rue de Thumesnil à lille ont reçu le 14 octobre 2003 un avis d’expulsion (ils sont donc expulsables à partir d’aujourd’hui : mardi 14 octobre), le batiment occupé appartient à la mairie. Il est vide depuis plusieurs années et ses habitants actuels comptent en faire également un lieu d’échanges et d’activités, ouverts aux intiatives de chacun et chacune, à nos désirs et à nos luttes. Il semblerait que la mairie ait envie de faire place nette dans la ville pour préparer Lille 2004, cachons les pauvres et les précaires, ils nous empêchent de festoyer et de parader. Apparemment un permis de destruction a été accordé sur ce lieu qui correspond pourtant à un espace énorme, en super état, avec un jardin génial, etc…

Non aux expulsions !

Résistons !

kk-uette


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Lille : expulsion imminente des ImposteurEs

7h20 14 mars : les keufs sont rentrés de force dans le squat les Imposteures à Lille afin de procéder à l’identification des occupantes et au relevé des compteurs d’eau et d’électricité…

« sektion nick tout » <lamonseigneur [at] hotmail [point] com>

 

Lille: Chronique d’un squat, le 160

De l’autre coté du périf…

Une nouvelle maison a été ouverte depuis milieu janvier par un groupe d’individuEs se réclamants des SquatteureusEs lilloisEs. Une nouvelle occupation, une nouvelle expérience qui fait la nique aux proprios, aux spéculateurs, à l’Etat qui tendent de faire de nous de la chair à travailler. Espérons qu’elle durera le plus longtemps possible. En tous cas, on se battra pour ça…

Quelques nouvelles du 160…

Mardi 6 fév. 2001, la proprio de la maison ouverte mi-janvier constate l’occupation. Elle était accompagnés d’ouvriers bien zélés, sans doute dégoûtés de voir leur boulot impossible à accomplir. La police arrive et donne raison aux squatteurs quant à la néccessité d’une procédure d’expulsion. Un des occupantEs se fera quand même embarquer pour port d’armes (un couteau pour bouffer et une pince-outil Laetherman…), il faut bien essayer de rentabiliser un déplacement de plus d’une dizaine de keufs.
Deux jours plus tard, une assignation au Tribunal de Grande Instance nous parvient aux noms des trois personnes contrôlées quelques jours plus tôt, dont 2 n’habitent pas au 160.
Nous voici convoqués le mardi 13 fév. et ce que demande l’avocat de la proprio est complètement démesuré :
– l’expulsion
– 10000 francs de réparation par jours d’occupation entre la décision de justice et l’expulsion
– le recours aux force de l’ordre
Bref, il ne doit pas avoir l’habitude de ce genre de dossier. En tout cas, nous y sommes allés et il n’était pas là, sentant sans doute venir la demande de report que nous demandons pour pouvoir monter nos dossiers d’aide juridictionelle. Si ce n’est là, ce sera donc AILLEURS, toujours à Moulins et dans quelques temps, à suivre…

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Lille: Viens voir not’ squat

Salut, dernières infos , diverses actions et fêtes en mon soutien , autour de la date du procès .
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Lille: Contre les expulsions de squats!

Contre les expulsions de squatt! Contre la criminalisation du mouvement social!
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