Louvain-La-Neuve (Belgique) : Répression violente lors de l’ouverture d’un lieu culturel autogéré

[6 février 2011]

Ce vendredi 28 janvier, un groupe d’habitants de L.L.N. et ses alentours investit un endroit où créer et diffuser de la musique, installer des ateliers et des expositions. Notre désir est de fonctionner hors des institutions car nous entendons être libres dans la gestion de notre espace, notre volonté étant d’être indépendants de subsides ou d’animateurs. Nous avons décidé de récupérer des locaux laissés à l’abandon ou non utilisés par leur propriétaire. Ce genre de collectif ou dynamique existe dans d’autres villes comme Liège, Bruxelles, Gent, Leuven ou Antwerpen… Read More

Louvain-la-Neuve (Belgique): Ouverture d’un nouveau lieu

  Louvain-la-Neuve (Belgique): Ouverture d’un nouveau lieu


Ce vendredi 8 octobre 2010,
un collectif d ‘habitants, d’étudiants et d’usagers de la ville de Louvain-La-Neuve, ont décidé d’occuper les anciens locaux météo appartenant à l’U.C.L.
C’est une réaction à la longue inertie des autorités face à une demande légitime de jouir d’un espace culturel adapté à leur besoin.
Un lieu d’expression culturelle qui ne soit ni un musée, ni débit boisson folklorique, mais un lieu en vue de mettre leurs besoins en actes.
Cette occupation est le résultat d’une politique longue de plusieurs années d’étouffement et de disparition des lieux alternatifs. Nous ne disposons à l’heure actuelle d’aucune proposition de lieux dont nous pouvons avoir l’usage, quels que puissent être les discours à ce propos.

Ce dimanche 10 octobre,
alertées, les autorités se sont manifestées. A nouveau, nous avons essayé d’entamer un dialogue avec les représentants de l’U.C.L. et de la ville dont le bourgmestre écolo Mr Roland, sans succès. La position est la même chez les uns et les autres malgré les manières qui diffèrent : pas de dialogue dans le cadre d’une occupation.
Nous souhaitons dialoguer sur base de la situation actuelle, c’est à dire rester, c’est à dire exprimer fermement cette nécessité qui est la nôtre, un lieu qui ne solde pas nos besoins et nos désirs de faire vivre librement échanges de savoirs, pratiques collectives et initiatives émergentes liés à l’art et à la culture pour tous.
Tenant cette position : maintenir l’occupation comme dernier recours en vue d’être entendus, respectés, nous nous exposons à une expulsion dès demain matin. nous ressentons le besoin d’exprimer notre détermination à être considérés comme des interlocuteurs valables, et non comme des citoyens de seconde zone.
Vous qui entendez et ressentez cette revendication, que nous portons, sachez que votre soutien est essentiel. Nous resterons tant que nous pourrons. pacifiquement.
Nous vous invitons à faire de même, afin que notre demande d’obtenir un lieu à Louvain-La-Neuve trouve une issue : des murs, un toit, des moments partagés, porte ouverte à une culture sans prix, inestimable et fondamentalement nécessaire.

Veuillez lire le texte ci-joint !

Le centre météo autogéré

ps: il fait beau depuis que nous sommes là.

Mise en chantier des Utopies de demain

Le développement de la vie et des activités culturelles de la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a toujours été motivé et régi par la volonté d’imposer une culture aseptisée et bien-pensante destinée à un public nanti et conformiste.

Depuis 1995, date à laquelle la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve est devenue le Pôle culturel du Brabant wallon, cette volonté n’a fait que s’amplifier, avec de surcroît une tendance mégalomaniaque à multiplier les infrastructures destinées à répandre cette culture uniformisée au grand public aisé.

Le Pôle culturel du Brabant wallon engloutit sur son passage la presque totalité des budgets culturels de la Ville. Sa politique est l’organisation de grands événements qui lui permettent de rayonner vers l’extérieur, au niveau provincial, national et même international, au détriment d’une vie culturelle diversifiée dans notre commune, au détriment de ses acteurs et de son public.

Les conséquences de cette politique sont l’abandon et la destruction volontaire de toutes les infrastructures socioculturelles plus modestes, alternatives ou marginales, au moyen de mécanismes pervers d’intimidation, d’évacuation et de délocalisation, et en les maintenant volontairement dans des situations précaires, où elles sont contraintes de négocier leur survie à coup de compromis drastiques.

Nous sommes un collectif de citoyens investis dans l’art et la culture. Notre but est de lutter contre l’exclusion culturelle et le rejet de la culture alternative. Face à toutes les attaques précitées et à la nécessité de disposer d’espaces collectifs, artistiques, socioculturels et non commerciaux nous permettant de nous exprimer, nous avons décidé de nous approprier ce lieu, inutilisé depuis plusieurs années, afin d’y créer un espace d’expérimentation et de rencontres. Nous voulons y promouvoir et y coordonner différents types d’activités socioculturelles et artistiques :
– Ateliers individuels (sculpture bois et métal, cinéma d’animation) répondant à la demande d’artistes locaux ne trouvant pas d’espaces disponibles dans les environs.
– Ateliers collectifs (cuisine, soudure, …)
– Projections de films, conférences/débats
– Locaux de répétions et salle de concerts, car il n’en existe actuellement plus aucune à Louvain-la-Neuve pouvant accueillir des artistes peu connus.

Ces activités seront gérées collectivement et directement selon les nécessités des usagers, lors d’assemblées non-autoritaires et non-hiérarchisées.

Nous voulons éviter autant que possible les rapports marchands, basés sur la consommation et le profit, en privilégiant la solidarité, la gratuité, l’échange de savoirs et d’outils et une utilisation réfléchie des ressources.

Etant conscients qu’il est compliqué de mélanger des activités tournées vers le public et un espace de vie, nous avons décidé que ce lieu ne deviendra en aucune façon un endroit d’habitation.

Nous accueillerons toutes personnes partageant notre vision de la culture et notre conception de l’occupation de ce lieu, qui ont envie de participer à cette aventure et qui se sentent prêtes à s’investir et à lutter pour l’existence de ce genre d’initiative.

Nous comptons sur votre soutien.

mets.tes.bas at gmail point com


Louvain-la-Neuve (Belgique): Fin du squat du 111

COMMUNIQUE DE PRESSE

FIN DU SQUAT DU 111 A LOUVAIN-LA-NEUVE

Conférence de presse
Ottignies, ce vendredi à 15h : hôtel de Ville

Bref rappel historique :

Début 2000 trois maisons vides appartenant à l’UCL sont « réquisitionnées » par des jeunes originaires de la région, mais qui sont dans l’incapacité de se payer un logement sur place.

2002 après de multiples débats, l’UCL accepte de signer une convention d’occupation précaire avec les habitants de la « Zone Occupée » et ces derniers s’engagent à limiter le nombre de personnes, mettre les habitats en conformité avec l’hygiène et les services incendie… Read More

Louvain-la-Neuve (Belgique): Démolition du squat 111

  Louvain-la-Neuve (Belgique): Démolition du squat 111


La journée du 5 septembre 2005 a connu la destruction sauvage à sept heures du matin des deux dernières maisons du squat 111 à Louvain-la-Neuve. L’Université Catholique de Louvain, propriétaire, n’aurait délibérément prévenu personne (ni les squatteurs, ni la commune) pour parvenir à ses fins. Deux personnes devraient subir les conséquences judiciaires de cette journée.

Le squat devait se faire évacuer depuis l’incident de mars dernier où deux enfants avaient péri dans l’incendie d’un camion et seule la zone punk demeurait. Un compagnon, qui a habité ce squat pendant 3 ans, nous raconte la journée :

« Les bulldozers sont arrivés à 7 heures du mat’ ; bien sûr, les squatteurs n’avaient pas été prévenus, c’est ce que réclamaient ceux-ci. La tension est montée dans la journée (je suis parti vers midi) et au soir les occupants ont mis des briques au milieu de la nationale, mais pas sur les voitures qui passaient ; les flics étaient présents et les pompiers aussi car certains avaient bouté le feu aux ruines des deux maisons qui s’étaient fait démolir.

C’est alors que les keufs ont arrêté une personne sans aucune raison (celle-ci n’étant pas spécialement véhémente) et puis une autre qui avait mis des briques au milieu de la nationale. Deux arrestations administratives, donc théoriquement il n’y aura pas de poursuite. C’est là que les choses se sont corsées et il y a eu une charge ; les flics-robocops ont repoussé les protestataires en face de l’autre côté de la nationale (côté quartier de la baraque). Là-bas ils ont sauté sur une personne (apparemment qui criait beaucoup mais c’est tout). Ils l’ont évidement roué de coup. Il a par la suite fait établir un certificat médical attestant des coups reçus, on me dit que plainte sera déposée.

Ensuite ils ont appelé une autre personne pour dialoguer mais quand celui-ci est arrivé à hauteur du commissaire les robocops se sont jetés sur lui. Dans la mêlée, un flic est tombé et s’est pété la clavicule. Donc ces deux personnes ont été arrêtées judiciairement et le premier est accusé de « rébellion, outrage à agent » et le deuxième de « violence sur agent ayant entraîné une incapacité de travail ». Voilà où ça en est pour l’instant, les deux maisons sont totalement mises a plat, mais c’est pas fini… »

Sa compagne nous relate la journée à sa façon :

« Cette journée du 5 septembre s’annonçait comme une dont il fallait profiter avant l’arrivée de l’automne, pourtant certains n’en ont pas eu l’occasion. Les occupants du squat 111 ont subi un réveil des plus animés. Pour eux, ce matin, ni eau ni électricité, mais par contre un bulldozer et quelques policiers pour leurs annoncer que les deux maisons dont ils occupaient le terrain, allaient être démolies sans autre forme de procès. Quelques squatteurs vigilants ont eu la présence d’esprit de vérifier qu’il n’y avait personne dans les maisons heureusement, sans ce réflexe, un nouvel « incident » aurait été à déplorer…

Après avoir évacué ce qui pouvait l’être, dans la précipitation, les occupants se sont rassemblés au milieu de la nationale pour observer le massacre. En quelques heures, il ne reste qu’un tas de gravas de ces maisons centenaires que la logique économique a rendues insalubres. Des représentants de l’UCL (proprio des maisons) sont sur place mais aucun ne daigne parler aux principaux intéressés.

Des personnes extérieures au squat ont rejoint les occupants par solidarité avec eux. Cette démarche reste obscure pour les forces de l’ordre qui ont interpellé (verbalement) une de ces personnes de la manière suivante: « Vous habitiez là monsieur? Non, alors en quoi ça vous concerne?… » Là ça a causé solidarité, respect des êtres humains, réflexion sur le rôle qu’on joue dans notre société… Quand je dis « ça a causé », évidemment c’est pas le flic qui a dit ça, c’est l’interpellé. Ce flic lui a répondu que c’était un beau discours et qu’il respectait ces opinions, mais que la sienne d’opinion, il pouvait pas la dire dans le cadre de son boulot. C’est vrai que ça fait toujours tache de dire au milieu d’une foule de squatteurs-hippies-punks-libertoïdes qu’on est un gros facho, que les squatteurs c’est la vermine de notre société et qu’ils ont eu ce qu’ils méritaient.

Et puis les squatteurs ont eu l’idée de barrer la route aux véhicules sur la nationale et ça a pas plu à certains. Alors le ton est monté et le médiateur urbain (ex commissaire de gendarmerie), à la solde de l’UCL, a dit aux squatteurs de se calmer. Ben oui quoi! Restons calmes. C’est pas parce qu’on vous laisse sans eau et sans électricité et qu’on vous a pas laissé le temps de sauver vos pauvres affaires que vous aller nous en chier une pendule ! Il est plein de bon sens ce médiateur. C’est vrai quoi, les squatteurs : gardez votre hargne pour le jour de l’expulsion dont cette journée du 5 septembre n’était qu’un avant goût… »

Kreatura


Louvain-la-Neuve: Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats

  Louvain-la-Neuve: Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats


Quatre jours de mobilisation en musique pour les squats (Louvain-la-Neuve, Belgique)

Voici le programme des concerts qui auront lieu à Louvain-la-Neuve du jeudi 5 au dimanche 8 mai 2005, dans le cadre de la mobilisation pour les squats.

(Pour rappel de l’objet de cette mobilisation: http://liege.indymedia.org/news/2005/04/4069.php)

-jeudi 5 mai:

Projections : Le monde des pirates; L’île aux fleurs; Pas vu pas pris; Attention danger travail;

Utopia (collectif strasbourgeois: musique, vidéo, …);

Fuzzkhan DJ.

-vendredi 6 mai:

Musiciens de Turdus Philomelos, FRV100, I-Fam, Insolite, Cosmos, Carton.

-samedi 7 mai:

Déglingus, Bubble Gum, Flashers, Bass Culture (DJ’s).

-dimanche 8 mai:

Soulaya, Miss Helium (+ guests)

DJ’s: ragga+reggae+electro

Amenez vos roulottes, vos tentes, yourtes et tipis, vos balles et vos quilles, vos flûtes et vos tambours, vos bâches, vos plats et boissons, vos projets, stands, photos et films, vos camions et camionnettes, vos bombes et pinceaux, votre artillerie lourde et légère, vos livres, vos affiches,… Bouffe à prix libre. Camping gratuit.
Les concerts et projections commenceront chaque jour vers 17h30.

Bienvenue à toutes et tous!!

<mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr>


Louvain-la-Neuve: Mobilisation pour les squats

  Louvain-la-Neuve: Mobilisation pour les squats


Journée de mobilisation pour les squats à Louvain-la-Neuve le 7 mai 2005

Au squat de Louvain-la-neuve, dans la nuit du 5 au 6 mars [2005], un camion a brûlé accidentellement, entraînant la mort de deux enfants.

Cet évènement a été largement médiatisé et a débouché sur une condamnation générale (irresponsabilité,…) du mode de vie des squatteurs, alors qu’il est avéré que cet incendie tragique, dû à une surchauffe dans un bloc multiprise, était purement accidentel.

Pour s’opposer à la récupération politique de cet accident dramatique dont les retombées se font déjà sentir (pressions exercées sur des squats en Flandre, …), cinq jours de mobilisation auront lieu du 4 au 8 mai à Louvain-la-Neuve.

Deux communiqués ont été rédigés à ce sujet et sont actuellement diffusés:

« Suite au dramatique accident qui a frappé la Zone Okupée de Louvain-la-Neuve, et alors que nous sommes tous endeuillés, il est aujourd’hui question que le lieu soit détruit par les autorités.

Profitant de cet accident tragique, ce projet de destruction constitue une condamnation nette de tous ceux qui, partout, explorent, découvrent des formes de vies différentes ; de tous ceux qui s’associent, occupent et construisent des lieux de vie, de rencontre, de gratuité ; de tous ceux qui, sur fond de crise du logement, s’organisent dans des pratiques dissidentes, hors du monde marchand ; de tous ceux qui, malgré mille obstacles, refusent la logique de consommation et de profit.

La récupération politique de l’accident du squat 111 (et une stigmatisation, confuse mais presque univoque, dans les médias) représente un danger pour tous les autres lieux de vie alternatifs.

Ce qui est en jeu, c’est une politique générale de condamnation, de dénigrement, et d’élimination des squats, mais aussi d’autres espaces de culture, de rencontre, de sociabilité différents.

Il est inacceptable que les politiciens -ou un propriétaire monopolistique comme l’UCL- puissent s’opposer à ce qui les gêne ou bien les surprend à coups de bulldozers.
La marginalité, la différence ; les logements alternatifs ; la précarité économique ne peuvent être traités à coups de pelle mécanique.

Si une telle utilisation politique et médiatique d’un accident dramatique n’était pas contestée, elle constituerait un précédent « émotionnel » et généralisable, pour tous les grands propriétaires, tous les bourgmestres,…

L’heure n’est pas aux considérations particulières. Au-delà du cas de la Zone Okupée, l’enjeu est bien le suivant : l’exploitation de cet accident et de son écho médiatique pour obtenir la disparition de ces lieux qui dérangent, à Ottignies-Louvain-la-Neuve comme ailleurs. Déjà les pressions se font ressentir dans ce sens, dans d’autres squats et terrains occupés, en Flandre notamment.

Lieux de vie, de gratuité, de joie, de créativité, les squats et autres sites occupés sont souvent le siège d’expériences splendides, de résistances salutaires, de réflexions précieuses.
Lieux de culture, de contre-information, d’accueil, de solidarité, ils sont souvent une porte ouverte vers des mondes différents, plus justes, à construire. A édifier contre vents et marées.
Et hélas, contre les bulldozers…

Une grande journée de mobilisation pour les squats aura lieu le 7 mai 2005 à Louvain-la-Neuve. »

Contact: mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr



« COMMUNIQUE DES HABITANTS DE LA ZONE OKUPEE

Comme tout le monde, et sans doute encore plus,
Nous avons été choqués et bouleversés par le tragique accident survenu dans la nuit du 5 au 6 mars dernier.

La relation des faits qui est parue dans les médias nous pousse toutefois à vouloir exprimer ceci :

Il est à présent avéré que le drame est né d’une surchauffe dans un bloc multiprise.
C’aurait pu survenir n’importe où. Nous ne sommes pas plus irresponsables que quiconque et nous demandons à ce que l’on respecte notre mode de vie.

Nous faisons ce que nous pouvons avec les moyens dont nous disposons.

Fallait-il un tel drame pour que se pose la question de la dignité de personnes engagées et motivées par un projet à la fois social et culturel ?

En dépit de certains engagements non tenus, de part et d’autre, par les signataires de la convention tripartite, nous avons effectué par nous-mêmes des travaux essentiels d’infrastructure, quelle qu’ait pu être la précarité de notre situation.
Sans savoir ce que l’avenir pouvait nous réserver, et ne pouvant compter que sur nos propres ressources, nous avons pu pendant quatre ans créer et maintenir un lieu qui, dès le projet de départ, fut à la fois un havre pour des personnes marginalisées, par choix ou par nécessité, et un lieu de rencontre et d’animation avec restaurant populaire, concerts, ateliers de création (photo, sérigraphie, vélo).
Que ceux qui nous ont soutenus dans ce projet soient ici remerciés.

D’autre part, nous ne souhaitons pas nous étendre sur les tentatives de récupération politique et émotionnelle qui ont pu en être faites. Certains en profitent apparemment pour régler des comptes personnels : c’est lamentable.
Nous avons en particulier été outrés des attaques lâches et mensongères qui ont faussement été lancées, dont certaines en notre nom et à notre insu.

Tout au contraire, nous aimerions dire, comme disait la maman de ses deux petits lutins magnifiques :
« Aujourd’hui, à l’infini, leur message est celui-ci… Aimez la Vie !! »

Le 1er avril 05, « La Zone Okupée ». »

mobilisationsquats [at] yahoo [point] fr


Louvain-la-Neuve: Alerte rouge à la Ferme du Biéreau

  Louvain-la-Neuve: Alerte rouge à la Ferme du Biéreau


– – – ALERTE ROUGE à la Ferme du Biéreau – – –

Amis, amies,

Ce vendredi 27.08.04 en fin d’après-midi, nous avons reçu la visite d’un huissier de justice et de trois policiers qui venaient nous faire savoir que nous étions désormais expulsables à tout moment en vertu d’une procédure unilatérale en extrême urgence jugée à Nivelles le 20.08.

Nous ne comptons pas partir aussi facilement qu’ils l’espèrent mais nous avons aussi besoin de vous !!!

Ce samedi 28.08 nous nous réunissons entre membres de l’asbl.

Dimanche à 14.00 nous convoquons tous nos sympathisants en vie de la création de l’association de fait « Amais du Biéreau ».

Dimanche soir il y aura des concerts, des films, des mix, toute la nuit durant.

Lundi matin, avec vous nous l’espérons, nous serons prêts au pire…

N’hésitez-pas à vous mobiliser, à nous contacter, à nous rejoindre si ce lieu & ce projet comptent pour vous !!

ph!L, Ferme du Biéreau

———————————————————————–

Chers amis, Cher public,

Au moment où vous lisez ce mot, une institution de Louvain-la-Neuve, LA FERME DU BIEREAU, EST TRES GRAVEMENT MENACEE. Les lieux abritent une communauté d’habitants et d’étudiants depuis 1972, c’est à dire depuis le tout début de l’histoire de cette ville. La Ferme c’est aujourd’hui une association qui organise, de manière passionnée et entièrement bénévole, à peu près 150 événements culturels et citoyens par an: projection de films, concerts intimistes… Pour le bien de la communauté, dans une volonté d’ouverture, réagissant sans démagogie ni élitisme contre un paysage culturel pas assez riche et aventureux à nos yeux.

Depuis deux ans, le nouveau propriétaire, la Ville d’Ottignies-LLN, nous signifie sa volonté de nous voir quitter les lieux; il fallut fin 2003 l’intervention de la Justice pour faire valoir nos droits légaux et légitimes. Grâce à un soutien important (une pétition de 2000 signatures), nous étions parvenus à faire entendre que nous n’avions aucune visée monopolistique sur le bâtiment et que nous désirions dialoguer en termes de projets communs et de partage d’espaces. Or, la Ville est revenue sur sa parole dès l’expiration de notre bail et nous signifie une expulsion assistée de police et huissier (« COMMANDEMENT DE PAYER ET DE DEGUERPIR » – SIC!). Concrètement, en guise de remerciement pour l’incalculable nombre d’heures passées au développement culturel de notre ville, nous sommes dès ce jour susceptibles d’être mis à la porte. Comme des profiteurs ou des criminels (notre plus « impardonnable forfait »: le rechaulage des murs de la ferme!).

Par delà des questions simples du genre: « Où allons-nous habiter? » « Que faire de nos meubles? » « Vont-ils respecter des objets anodins pour eux mais précieux pour nous? » , il y a une question que tout citoyen est en droit de se poser : QUE VA-T-IL SE PASSER SI LE BÂTIMENT EST VIDE? Par quoi remplaceront-ils une association qui assure l’entretien, l’animation et la sécurité d’un bâtiment dont le mode de fonctionnement communautaire est fondateur de ce qu’est LLN?

Si vous êtes sensible à ce qui nous arrive, et que VOUS POUVEZ AGIR ou faire pression de quelque manière que ce soit, faites-nous le savoir et passez CE DIMANCHE 29/08, à partir de 14h, pour nous soutenir, ou en soirée pour partager un film et quelques concerts (que nous n’espérons pas les derniers).

MERCI!!!

L’équipe de la ferme du Bièreau

3 scavée du Biéreau
1348 Louvain-la-Neuve (Belgique)
010.45.01.44
www.fermedubiereau.be.tf
fermedubiereau [at] yahoo [point] fr

Ferme du Biéreau


Louvain-la-Neuve : Fête del Baraque

  Louvain-la-Neuve : Fête del Baraque


Bonjour,
Cette année, les collectifs ‘espace autogéré 111’ et Ecolabus prennent part à la fête annuelle du quartier de la Baraque, ce samedi 3 juillet, dans la ‘prairie sacrée’ (rue de la baraque, LLN). Nous serons présents toute la journée, dans et autour du bus, avec l’infothèque (table de presse), la distro (musique, revues, livres, etc.), et des panneaux d’information sur la vie et les activités de l’espace autogéré (photos, textes…).
On pourra également y glaner des informations sur divers projets et collectifs :
– ‘Quilombo’ – collectif de recherche sur la décolonisation de nos comportements et de nos rapports inter-individuels et inter-groupes ;
– Fermes de Rotheux et du Hayon – fermes coopératives ;
– Expériences d’occupations de bâtiments, parcs, terres ;
– Recherches sur les energies dans une perspective d’auto-construction (cuiseur et four solaires, éoliennes, récupération d’eau de pluie)
– et d’autres…

Et c’est l’occasion pour ceux qui n’y sont jamais venus de découvrir le quartier d’habitat expérimental-autoconstruit de la baraque.

——

Programme de la fête :

De 15 à 18h
Le magicien !
Fanfare « Pas ce soir chérie! »
Atelier guitare, tours à dos de poney, glace et fruits frais, brocante, maquillages

19h : buffet

Concerts :
18h : René Binamé (chansonnette anarcho-punk)
19h : B. Bertrand’s band (blues)
20h : Toful Paüer – D_click (reggae)
21h : Alasia (percussions africaines)

23h : soirée dansante

—–

Liens utiles :

sur le quartier de la baraque :
http://www.ulg.ac.be/lmg/hyperpaysage/habitat-wallonie-2002/contenu/baraque

Autres :
http://www.collectifs.net

—–

Les coups de mains sont les bienvenus pour préparer le bus, la fête, etc., et pour ranger!
0474 36 36 80 (espace autogéré)

=====
SqUaT CeNt OnZe – ZoNe OkUpEe
111, nAtioNaLe 4 – 1348 LouVain-la-NeuVe
BeLgiK – 0032(0)474/36.36.80

Squat Cent Onze


Belgique : La Section anarcho-punk en Belgique s’active à Louvain-la-Neuve, à Bruxelles et à Leuven

Salut a touTEs,

Un petit message pour vous annoncer avec plaisir les errances et les projets d’une section Anarcho Punk en Belgique inorganisée autour de collectifs, de squats et d’individus provenant de partout et décidés à agir, comploter, s’amuser à tout moment de l’année dans la gratuité, l’autonomie et l’insoumission.
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Louvain-la-Neuve : Concert au 111 le vendredi 20 février 2004

  Louvain-la-Neuve : Concert au 111 le vendredi 20 février 2004


Concert au 111 à la Zone Okupée ce vendredi 20 février à 21h00, c’est prix libre et le groupe c’est RASALI, du folk radioactif italien.

L’adresse :

N4, 111 rue de la Baraque, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgique.

Tél:0474/363680

Squat CentOnze – Zone Okupée <squatcentonze [at] yahoo [point] fr>


Louvain-La-Neuve (Belgique) : Présentation du squat Cent Onze

Voici un texte de présentation très intéressant que le Squat Cent Onze de LLN (Louvain-La-Neuve, en Belgique) m’a fait parvenir pour diffusion :

« Le Cent Onze est une maison centenaire occupée depuis un an par un groupe d’une dizaine de personnes. Cette bâtisse d’avant LLN, entourée de 3 semblables et séparées du quartier de la Baraque par la Nationale 4, fait partie du parc immobilier de l’Université Catholique de LLN.

Les personnes de ce groupe, jusqu’alors isolées dans une précarité relative et, pour la plupart originaires de la région, se sont réunies pour squatter cette grande maison avec jardin et plusieurs annexes dans le but de créer une vie sociable, plus stable et confortable. Dès lors chacun-e peut s’approprier un espace « privé » (chambre, caravane, camion…) et apprendre à gérer des lieux communs (cuisine, s.d.b., ateliers, jardin…). Sans ces paramètres, il est évidemment très compliqué de développer des projets à moyen et long termes.
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