Des nouvelles de l’occupation de Québec

Québec – l’occupation d’une maison vide, commencée vendredi dernier par des militantEs du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, se poursuit toujours aujourd’hui dimanche. L’accueil de la population est très positive, par exemple des résidentEs sont venu porter du café samedi matin. Il faut dire que la maison est située dans le “château fort” du Comité populaire (nous sommes présents dans ce secteur depuis 25 ans).

Aujourd’hui, les médias se sont finalement réveillé (voir l’article du Soleil plus bas). Ci joint le dernier communiqué du FRAPRU et les besoins du Comité populaire.

L’article du Soleil : Les squatters poursuivent leur occupation
Mylène Moisan
Le Soleil
Québec

Une quinzaine de locataires improvisés ont poursuivi l’occupation d’un immeuble désaffecté du quartier Saint-Jean-Baptiste condamné à la démolition. Et ils ne bougeront pas avant d’avoir obtenu ce qu’ils réclament, un véritable engagement du gouvernement à construire davantage de logements sociaux.

Les nouveaux locataires s’affairaient hier après-midi à aménager leurs nouveaux quartiers, qu’ils veulent sauver d’une démolition certaine. L’immeuble, situé aux 920 et 924 rue de la Chevrotière, appartient à la Ville de Québec, qui veut le raser en vue de la construction de nouveaux condominiums.
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Québec: Occupation illimitée d’une maison vide

17 mai 2002

Depuis 18h environ, une maison vide de l’îlot Berthelot dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, à Québec, est occupée pour dénoncer la crise du logement. Cette action directe s’inscrit dans le cadre d’une semaine nationale d’occupation (infos: http://www.frapru.qc.ca).Les occupantEs ont profité d’une manifestation d’appui de 200 à 300 personnes pour entrer dans la maison barricadée en déjouant les flics. L’action était organisée par le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Voici le texte du tract diffusé pour expliquer pourquoi occuper cette maison en particulier, suivi de celui diffusé dans les boîtes à lettres des résidentEs des environs.

L’ILOT BERTHELOT, POINT FORT DE LA RÉSISTANCE URBAINE

Depuis 1970, l’îlot Berthelot sert d’avant-poste pour le Faubourg Saint-Jean-Baptiste face à l’envahissement des édifices de la Colline parlementaire et des hôtels de l’industrie touristique. Plusieurs projets de gratte-ciels destinés à occuper l’îlot se sont butés à une résistance populaire éclairée et bien organisée.
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Montréal : “Cette semaine au calendrier judiciaire…”

extrait d’un message envoyé par cobp [at] hotmail [point] com le ( mars 2002 sur A-infos (http://www.ainfos.ca/):

Cette semaine au Calendrier Judiciaire (…)

5 MARS 2002 :
*ex-squatters du 3100 Rachel est*
Palais de Justice de Montréal

Première comparution pour deux des sept personnes arrêtées lors de l’expulsion du squat de la rue Rachel par la police, le 3 octobre 2001. Les deux personnes sont faussement accusées de « trafic de stupéfiants ».

note : pour plus d’infos, pour messages de solidarité, écrire à cobp [at] hotmail [point] com

COBP

Montréal: La police expulse violemment des squatters

MONTREAL, 4 octobre 2001 – Des douzaines de policiers anti-émeutes ont violemment expulsés au moins 40 personnes qui squattaient depuis 2 mois à l’ancien centre de jeunesse du quartier Rosemont de l’est de montreal. On parle aussi de la participation de SWAT team, information non confirmée.

La police est arrivée sans avertissement après 8h du matin hier, est entrée de force dans le bâtiment et a forcée violemment les résidents à quitter. Beaucoup de squatters n’ont même pas pu prendre leurs effets personnels, y compris chaussures et habits. Arthur Sandborn-le président du syndicat CSN de la région de montréal et supporter du squat-rapporte qu’il a personnellement vu au moins une femme sortie nue par les policiers anti-émeute, avec une simple couverture comme protection.
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Les squatteurs de Montréal sont en colère (presse mainstream)

[piqué à cyberpresse.ca]

LA MANIFESTATION SE SOLDE PAR UNE TRENTAINE D’ARRESTATIONS
Le vendredi 05 octobre 2001

Les squatteurs en colère
Silvia Galipeau
La Presse

C’est au rythme des “expulsons le maire Bourque”, “squat un jour, squat toujours”, et “so- so- société de malades!” que quelque 200 sympathisants des squatteurs sont venus exprimer leur grogne dans les rues de Montréal mercredi, une grogne qui s’est soldée par une trentaine d’arrestations.

Au lendemain de l’expulsion du centre Préfontaine, les squatteurs n’avaient pas le coeur à rire. La foule ressemblait à celle qui, deux mois plus tôt, avait envahi les rues de Montréal pour prendre possession du premier squat. Mais alors qu’à l’époque la marche s’était déroulée dans la bonne humeur et l’excitation d’une nouvelle vie qui commence, celle de mercredi sentait la rage à plein nez.
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La presse bave au Canada: “La police de Montréal refuse de chasser les squatters!”

BOURQUE SOUHAITAIT UNE INTERVENTION DES FORCES DE L’ORDRE
La police refuse de chasser les squatteurs
Par ÉRIC TROTTIER [La Presse]

Contrairement à ce que le maire Bourque laisse entendre depuis deux jours, la Ville a bel et bien demandé au Service de police de la CUM d’intervenir pour déloger la quarantaine de squatteurs du centre Préfontaine, dans l’est de Montréal. Mais la police a refusé parce qu’elle estime que les raisons invoquées par la Ville ne tiendraient pas devant un tribunal.

Voilà ce qu’a appris La Presse hier auprès de plusieurs sources tant à la police qu’à la Ville de Montréal. “Oui, la Ville a demandé à la police d’intervenir, a confié un membre de l’administration Bourque, qui a demandé à conserver l’anonymat. Mais le Service de police nous a répondu qu’il ne disposait pas des moyens légaux pour intervenir, parce que les squatteurs ont été invités par le maire à s’installer au centre Préfontaine. Le résultat, c’est que tout le monde attend maintenant un prétexte légal qui permettra d’évacuer le centre pour de bon.”

Selon nos informations, le Service de police avait décidé dès vendredi dernier, soit quatre jours avant l’échéance de l’ultimatum donné par le maire aux squatteurs, qu’il n’y aurait pas d’évacuation forcée des lieux.
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Montréal: Faisons pression sur la mairie, en solidarité avec les squatters

Ci-dessous, la copie d’un mail recu du Groupe anarchiste Emile-Henry, diffusé sur A-Infos, précédé d’autres adresses pour exprimer son désaccord.

Il existe aussi des formulaires a remplir sur le site ville.montreal.qc.ca :
-pour le maire : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courmair.htm
-pour les conseillers : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courelusc.htm
-pour les services municipaux :
le bureau des relations internationales : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courelusc.htm
le service des contentieux : http://www.ville.montreal.qc.ca/courrier/courcont.htm
et la cour municipale : http://www.ville.montreal.qc.ca/cmunicip/courcour.htm

Pour les fainéant-e-s, les pressé-e-s ou les sans-inspiration, voici quelques lignes à copier/coller, à défaut de mieux.

“Monsieur,

Je tiens à faire savoir notre vive opposition à la politique répressive que vous menez à l’égard du squat de Montreal, et affirme ma totale solidarité avec les squatteurs et squatteuses. Ici en Europe, de nombreux réseaux, collectifs et individus suivent l’affaire et manifestent leur indignation face à l’acharnement répressif qui semble caractériser votre politique.

Nous espérons que vous saurez prendre en considération ces remarques venant “de l’extérieur”, et que les squatteurs et squatteuses de Montreal pourront développer leurs projets en toute quiétude à l’avenir.”
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Montréal: Situation d’urgence au centre Préfontaine

Quelques informations rapides d’un « squatteur » impliqué dans toute l’histoire du 3100 rue Rachel. Notez que ce qui va suivre n’est que l’opinion d’un individu, forcément partial dans plusieurs débats plutôt déchirants, et que bien d’autres trouveraient sûrement à en rajouter.

Mardi 28 août 2001. Après plusieurs heures et même plusieurs jours de débat, l’assemblée générale du centre Préfontaine a finalement décidé, par un vote d’environ 2/3, de se donner la forme légale d’un OSBL pour la poursuite des négociations avec la ville de Montréal. Notons que lors de la rencontre entre les représentantEs des squatteurs et la ville, le 23 août dernier, le ton des autorités municipales avait passablement changé. Alors que, lors de la première rencontre du 6 août, on semblait plus ou moins nous laissé le feu vert, les délégués du maire cherchaient la semaine dernière à encadrer les résidantEs du centre d’une façon beaucoup plus stricte et les embarquer dans le système d’une façon ou d’une autre. Insistant sur le fait qu’ils ne voulaient plus discuter avec des individus, ils tenaient fermement à ce que les squatteurs se constituent en une « personne morale », en l’occurrence un Organisme Sans But Lucratif (OSBL). Il est important de dire que dès ce moment, ils tenaient à ce que les gens sortent du centre Préfontaine pour réaliser le soi-disant projet, chose que nous avons toujours refusé catégoriquement.
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Montréal : urgence squat, appel à soutien !

Ci-dessous, un message reçu du FRAPRU, à faire circuler. Vous pouvez envoyer une lettre d’appui au Comité des sans-emploi Montréal-Centre, 1710 Beaudry, Montréal, Québec, H2L 3E7. Pour les protestations, maire [at] ville [point] montreal [point] qc [point] ca devrait faire l’affaire (sinon vous pouvez écrire à Maire de Montréal, 275, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec), H2Y 1C6).

Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat- Urgent-Squat-

Montréal, le vendredi 31 août 2001

CherEs camarades, amiEs et sympathisantEs,

La plupart d’entre-vous connaissez déjà un peu notre histoire pour nous avoir suivi, écouté, regardé, soutenu et encouragé. Le 27 juillet 2001, sur l’invitation du Comité des Sans-emploi Montréal-Centre, entre 500 et 600 personnes ouvraient et pénétraient dans un bâtiment laissé vacant par son propriétaire sur la rue Overdale au centre-ville de Montréal. Le Comité des Sans-Emploi a choisi d’organiser ce type d’action pour répondre, de façon radicale, à la crise du logement et au sauvage processus de gentrification qui fait actuellement rage à Montréal.
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Montréal : logement et pauvreté

Ça faisait longtemps que les groupes logements le disaient et pourtant, il a fallu les événements dramatiques entourant le 1er juillet -plus de 400 familles sans abri à Montréal et marathon de dernière minute à Québec et Hull- et l’ouverture d’un squat par le Comité des sans emploi Montréal Centre pour que les autorités et les journalistes reconnaissent l’existence d’une crise du logement au Québec.

Réalités de l’actuelle crise du logement

Deux données en particulier illustrent la réalité de la crise du logement : la rareté des logements et l’effort financier consacré à se loger. On peut mesurer aisément le phénomène de la rareté des logements en examinant le taux d’inoccupation. Par exemple, on calcule qu’un marché “équilibré” fonctionne avec un taux d’inoccupation d’environ 3% (pour que le rapport de force soit favorable aux locataires, il faut qu’il soit beaucoup plus élevé). Or, aujourd’hui, le taux d’inoccupation est beaucoup plus bas (1,6% à Québec en 2000 comparé à 3,6% il y a à peine un an, et on se dirige vers le 1%; à Montréal on parle de moins de 1% et à Toronto, où des gens meurent toutes les semaines dans les rues, c’est 0,1%).
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Montréal: Crise du logement – Oser lutter, oser vaincre!

Pendant 6 jours cet été, des centaines de personnes -militantEs et sans abris, jeunes et moins jeunes confondus- ont vécu à Montréal une aventure formidable, une expérience hors du commun : l’alternative en actes, l’autogestion au quotidien, enfin, bref, ils et elles ont ouvert un squat politique. Le premier à tenir le coup si longtemps de mémoire de militant québécois. Et l’expérience risque de se poursuivre, en effet, les squatters ont gagnés la gestion d’un ancien centre communautaire dans le quartier Rosemont.

Squat : Action de squatter un logement; logement ainsi occupé.
Squatter : Personne sans abris qui occupe illégalement un logement vacant ou destiné à la destruction.

“Un squat c’est la reprise d’un immeuble vacant par des mal-logés qui s’y introduisent, généralement par infraction, pour l’investir, le réaménager à leur goût, y habiter” explique Mathieu Thériault du Comité des sans-emploi qui souligne que l’expérience est plus fréquente en Europe, “les squatters sont des gens qui vivent comme tous les autres, à la différence près qu’ils ne paient pas de loyer” rajoute-t-il. Bref, une façon radicale, puisqu’elle tend à nier la propriété privé, de régler un problème de logement.
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Montréal: Jour 4 du squat à Louis-Hypolite, compte-rendu partiel

Lundi 30 Juillet 2001

Il me manque plein d’info sur ce qui s’est passé aujourd’hui ceci n’est qu’un compte-rendu partiel, entre autres sur la visite des policiers anti-émeutes plus tot aujourd’hui. Je suis resté au squat aujourd’hui de 18h00 a 23h00 et voici ce que j’en retiens.

Le squat, les personnes qui sont las-bas ils l’ont, ils veulent le garder et ils sont bien partis pour ca. Ce soir, j’estime qu’il y avait environ 150-200 personnes au squat et autour.

Des enfants ont fait de jolis dessins a la craie partout dans le parking, ca joue au ballon, à la marelle, on discute par une belle journée d’été. A l’intérieur du squat, un groupe de zi-zik joue de la musique qui décape le plancher en attendant les menuisier/es (merci les musiciens!) pendant qu’a l’extérieur on mange et discute. La CLAC (Convergence des luttes anti-capitalistes) à tenu son assemblée générale dans le parking et compte toujours supporter le squat de la rue Overdale. 4 restaurants ont accepté de donner la bouffe qui leur reste le soir tant et aussi longtemps que le squat tient, j’étais bouché de voir le support que les restaurants nous apportait, mais j’étais aussi bouché par mon énorme falafel!
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Ouverture d’un squat à Montréal, suite…

[infos reprises du site d’Indymedia ­ Montreal, http://montreal.indymedia.org/]

Ouverture d’un squat à Montréal

Rendez-vous au carré St-Louis le vendredi 27 juillet a 17h00 Une invitation du comite des sans-emploi de Montréal (tél : 596-7094)

Action de squatter un logement ; logement ainsi occupé.

Squatteur/euse : personne sans abri qui occupe illégalement un logement vacant ou destiné a la destruction. Parce qu’il n’y a plus d’autre solution, Le Comité des Sans-Emploi de Montréal entend squatter un immeuble vacant.
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Montréal: Ouverture d’un squat dans le centre-ville

Quelque centaines de personnes ont participé à une marche d’appui au squattage d’un immeuble du centre-ville organisé par le comité des sans emploi.

Ouverture d’un squat dans le centre-ville de Montréal

Quelque centaines de personnes ont participé à une marche d’appui au squattage d’un immeuble du centre-ville organisé par le comité des sans emploi, bon nombre d’entres eux anti-capitalistes. Ils voulaient protester le manque de loyers abordables a Montreal mais aussi revendiquer le droit de squatter tout court. Les manifestants se sont rendus au carré St-Louis en premier lieu, ou ils ont ecoutés parler des gens du comité des sans-emploi mais aussi du OCAP, Ontario coalition against poverty. Le CSE sont aussi ceux qui ont organisés le commando bouffe au Sheraton. Le gars d’OCAP raconte que des gens vivent dans les parcs a Toronto par manque de loyers sociaux et l’impitoyable guerre que Mike Harris livre au plus démunis dans sa province. J’ai parlé as une personne qui distribuait des tracts pour le comité des sans-emploi et elle me raconte que c’est pour elle une action plutot symbolique, parce que le gouvernement n’as rien investi depuis 1994 pour les logements sociaux et que les gens en ont ras-le-bol. Elle me dit que je peut avoir plus d’information si je parle a Francois Saillant du FRAPRU, ce que je fait. Il me dits que le fédéral a investi 0$ en logement sociaux depuis 1994 et le gouvernement provincial 4000 logement sociaux, ce qui n’est pas assez selon Mr. Saillant qui estime le besoin a 8000 nouveaux logement sociaux par année.
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Montréal: Le FRAPRU réagit aux annonces faites par les ministres Bradshaw et Gagliano

17 décembre 1999 – Communiqué de presse

Le FRAPRU réagit aux annonces faites par les ministres Bradshaw et Gagliano.
Le probleme du logement des sans-abri demeure entier.

Le Front d’action populaire en reamenagement urbain, qui mene campagne depuis plusieurs semaines en faveur d’un reinvestissement massif du gouvernement federal dans le logement social, est decu des mesures annoncees aujourd’hui, a Toronto, sur la question de l’itinerance par la ministre responsable des sans-abri, Mme Claudette Bradshaw, et le ministre des Travaux publics, M. Alfonso Gagliano. Le FRAPRU est harticulierement indigne que la seule mesure concrete relative a l’habitation dans le plan d’action de la ministre soit l’ajout de 268 millions $ en trois ans dans le Programme de remise en etat des logements (PAREL) qui finance la renovation domiciliaire. Read More