Maroussi, banlieue nord d’Athènes, 1er août 2014 – 22h50 (heure locale)
Aujourd’hui, le 1er août, une centaine de membres de l’Aube Dorée ont attaqué notre squat, la Epavli Kouvelou, avec la tolérance de la police grecque.
Ce n’était pas un accident aléatoire, ça s’est passé au cours de leur manif motorisée qui a commencé à partir de leurs anciens bureaux de Néo Iráklio et qui s’est dirigée vers leurs nouveaux bureaux à Maroussi. Trente compagnon-nes étaient à l’intérieur du squat lors de l’attaque. Bien que nous étions en infériorité numérique, nous avons repoussé avec succès cette attaque prolongée organisée (les néo-nazis agitaient des bâtons et des couteaux, de matraques télescopiques, des boucliers de fortune, etc.). De nombreuses forces de police (escadrons anti-émeutes de la MAT, et unités de moto DELTA) ont laissé les membres de l’Aube Dorée agir tranquillement pendant tout ce temps (15 minutes), et ont été déployés dans les environs seulement après que les néo-nazis aient disparu; c’est alors que les flics ont encerclé le squat. L’attaque frénétique (des membres de l’Aube Dorée) a causé des dommages à des voitures garées près du squat, tandis que certains des compagnon-nes qui se trouvaient dans les lieux ont été légèrement blessés. Les voisin-es étaient solidaires, nous ont fourni les premiers soins et sont resté-es en dehors du squat jusqu’à ce que les flics les poussent plus loin.
En temps de crise, où ils nous prennent tout et nous pillent encore plus, les fascistes de l’Aube Dorée sont le bras armé de l’État et du capital.
Nous ne laisserons pas les rues et les places aux fascistes.
Aucune tolérance pour les meurtriers néo-nazis.
Le squat Kouvelou et des compagnon-nes.
[Traduction (légèrement retouchée) publiée le 3 août 2014 sur Contra Info.]