Dimanche 19 et lundi 20 octobre 2014, pour exiger des autorités l’octroi de logements, des habitant-e-s de la cité «Les Palmiers» de Bachdjarah, en banlieue sud-est d’Alger, ont bloqué le tunnel de Oued Ouchayeh pendant plus d’une heure dimanche et plus de trois heures lundi, avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour rétablir la circulation automobile.
Dimanche, des représentants des protestataires ont été reçus à la wilaya d’Alger pour s’entendre dire que d’autres habitant-e-s de la région sont prioritaires sur eux…
Lundi, les manifestant-e-s ont donc rebloqué le tunnel. Ils étaient plusieurs centaines et ont érigé une barricade de pneus enflammés. Des bouchons énormes se sont ainsi formés, la situation revenant peu à peu à la normale après l’intervention des brigades anti-émeutes de la police. Faisant usage de gaz lacrymogène, la police a été reçue par de justes caillassages par les manifestant-e-s.
Selon des témoignages rapportés par le site TSA, les manifestant-e-s attendent leur relogement depuis 2003. L’un d’entre eux a déclaré «on ne peut plus vivre dans cette cité délabrée».
D’après un article publié sur L’Éco-News, les protestataires ont promis de «revenir à la charge si les autorités ne répondent pas favorablement à leurs doléances dans les plus brefs délais. Pour rappel, l’opération de relogement des habitants des cités précaires avait été ordonnée par le Premier ministre durant l’été dernier, mais les walis sont confrontés à des difficultés pour mettre en exécution cette instruction en raison de l’absence de logements achevés avec toutes les commodités nécessaires.»
[Sources: TSA | Le Temps d’Algérie | L’Éco-News | Maghreb émergent.]