Bagnolet (93): soirée pour fêter les 6 ans de lutte du collectif Baras, le samedi 8 décembre 2018

SOIRÉE 6 ANS DE LUTTE
FESTIVE & SOLIDAIRE
CHEZ LE COLLECTIF BARAS
Ancienne sécu de Bagnolet
8 place du 11 novembre 1918 à Bagnolet
M° Gallieni, bus 318 arrêt Gallieni, ou bus 76/bus 122 arrêt Église de Bagnolet

SAMEDI 8 DÉCEMBRE À PARTIR DE 19 H
Musique live : Deser blues… et alentour
Mafé & tiep, boissons
Prix libre

6 ANS DE LUTTE ET DE SOLIDARITÉ, ÇA SE FÊTE !

Nous avons passé plusieurs mois à la rue entre 2012 et 2013, puis de nouveau en 2014, en 2017 et en 2018. Nous avons occupé des bâtiments vides à Montreuil, à Bagnolet et aux Lilas. À chaque fois, nous en avons été expulsés.

Pendant 6 ans, le squat a été le seul moyen d’exercer notre droit à un toit. Le 20 août 2018, nous avons encore une fois été expulsés, par ordre de la préfecture, du 42 rue des Bruyères, aux Lilas. Cette expulsion est arrivée alors que nous attendions le rendu du procès le 13 septembre. Mais France Habitation, la société anonyme d’HLM propriétaire du bâtiment, en a décidé autrement et a sollicité l’intervention des forces de l’ordre.

Nous nous avons été encore une fois contraints de dormir sous le pont de l’échangeur de Bagnolet, pendant 6 semaines, dans des conditions très pénibles. La police nous a même empêché de monter des tentes pour nous protéger de la pluie. Le froid allait arriver…

L’ancienne agence de la sécu de Bagnolet, mise en 2015 en “période de transition”, avait fermé. Elle aurait dû rouvrir le 7 septembre, puis le 14, puis “fermeture exceptionnelle” la semaine d’après…

Nous avons trouvé refuge dans ces espaces qui avaient été délaissés. Le 5 novembre 2018, alors que le Collectif était convoqué par le tribunal d’Instance de Pantin car la CPAM 93 demandait notre expulsion, le maire de Bagnolet a procédé à la réquisition du bâtiment. La Ville soutient, par cet arrêté, notre droit à un toit.

Mais le 27 novembre, un référé suspension a été introduit contre l’arrêté de réquisition. Et les services du Préfet soutiennent la demande d’annulation de la réquisition aux côtés de la CPAM.

LA LUTTE CONTINUE
UN TOIT ET DES PAPIERS POUR TOU.TE.S