Du 28 août au 1er septembre…
Athènes: attaque incendiaire d’une escouade anti-émeute – Dimanche 1er septembre 2019
Un groupe de 20 anarchistes a attaqué aux cocktails Molotov le chek-point militaire de la MAT (police anti-émeute) situé à l’angle des rues Tositsa et Trikoupi.
L’attaque a eu lieu vers 23h40, le 1er septembre, dans le quartier d’Exarchia qui, depuis le 26 août, fait face à une plus grande militarisation du quartier que par le passé.
Après l’attaque, la MAT a tout de suite afflué sur la place d’Exarchia et s’est mise à lancer des armes chimiques sur la place et les rues environnantes, même dans les rues où il n’y avait pas eu d’émeutes.
Tou.te.s les compagnon.ne.s ont pu quitter la zone en toute sécurité et sans arrestation.
Les émeutes nocturnes du 31 août, qui avaient éclaté aux alentours de 23h30, ont bien cramé les flics anti-émeute, à tel point qu’un des flics a du être médicalisé sur place par une ambulance.
Vidéo de l’attaque incendiaire du 1er septembre sur Act for Freedom now.
Athènes: des milliers de personnes dans les rues d’Exarchia contre la terreur d’Etat – Samedi 31 août 2019
Samedi 31 août 2019, deux à trois mille personnes (selon différentes estimations) ont déambulé dans le quartier d’Exarcheia, dans le centre d’Athènes, à la suite d’une descente policière massive contre quatre squats (principalement de réfugiés) ce lundi 26 août et les 143 arrestations qui ont suivi. A la suite du raid policier, le quartier d’Exarcheia a été transformé en une zone militarisée, avec des attaques incessantes de la police anti-émeute contre les habitant.e.s et les centres sociaux.
Mais ce à quoi ne s’attendait pas le gouvernement, c’est que les habitant.e.s du secteur, plutôt que de «trembler» de peur, ont choisi de défier la police anti-émeute grecque et le terrorisme idéologique du gouvernement, également exprimé par le biais des mass médias sous son contrôle.
Ainsi, à travers cette manifestation massive, des milliers d’anarchistes et autres militant.e.s ont envoyé un message de résistance à la campagne répressive de l’Etat ainsi que des signes de solidarité envers les squats et les centres sociaux expulsés et envers celles et ceux qui étaient sous menace imminente de nouvelles attaques du gouvernement.
Pour avoir une idée de la situation à Exarchia de ces derniers jours, le jeudi 29 août, lors d’un concert organisé par des librairies et des maisons d’édition, de nombreux policiers anti-émeute ont subitement attaqué plus d’un millier de personnes avec du gaz lacrymogène, des grenades explosives et leurs matraques, tandis que dans la confusion qui a suivi, ils en ont profité pour attaquer le centre social «Vox» (situé sur la place d’Exarcheia), brisant la façade et jetant une cartouche de gaz asphyxiant à l’intérieur, ce qui aurait pu se terminer par des morts. De nombreuses personnes à l’intérieur et à l’extérieur ont été prises en charge pour de graves blessures à la tête.
Puis, samedi 31 août, après la grande manif de l’après-midi que l’on peut voir dans cette vidéo, les flics anti-émeute ont une nouvelle fois attaqué le concert à son troisième jour, sous la direction d’un uniforme qui a pointé son arme sur des gens, tandis qu’ils chargeaient, selon des témoins des événements. Mais ce n’était pas tout. Le dimanche 1er septembre, le centre social «Vox» subissait sa troisième attaque policière en quatre jours seulement.
Une autre grande manifestation contre la terreur de l’Etat grec contre le quartier d’Exarchia est annoncée pour le 14 septembre prochain.
[Traduit de l’anglais via actforfree.nostate.net – Source: Indymedia-Athènes.]
Athènes : Pluies de cocktails Molotov pour les escouades anti-émeute – 28 et 30 août 2019
Ce 28 août, vers 2h30, une trentaine de compagnon.ne.s ont attaqué un escadron anti-emeute de la MAT qui stationnait au carrefour des rues Tositsa et Trikoupi. L’attaque enflammée s’est déroulée en deux temps: le premier groupe de compagnon.ne.s a attaqué depuis la rue Tsamadou et a cramé les flics dans la rue Tositsa alors qu’ils stationnaient à proximité du ‘Steki’, squat de migrants anarchistes. Dans le même temps, le second groupe de compagnon.ne.s a attaqué la MAT depuis la rue Trikoupi, les brûlant ardemment dans la rue Tositsa alors qu’ils étaient occupés par la première attaque qu’ils ont reçu depuis la rue Tsamadou. Après l’attaque, tous les compas ont pu quitter la zone sans encombre, sans que personne ne soit arrêté.
Le 30 août, une pluie de 80 cocktails Molotov s’est abattue sur un escadron anti-émeute à l’intersection des rues Tositsa et Trikoupi.
Vidéo de l’attaque du 28 août sur Act for Freedom now.
[Publié le 4 septembre 2019 sur Sans attendre demain.]