Dans le cadre du week-end d’actions appelé par la rencontre de Toulouse…
A Grenoble, des tags ont fleuri sur les murs et des banderoles ont été suspendues sur plusieurs bâtiments vides:
– Le Caddie-Yack, rue Pascal, immeuble de quatre étages appartenant a la ville de Grenoble, squatté et expulsé deux fois en 2008 avant d’être utilisé comme dispositif de logement d’urgence. Depuis plusieurs mois, ce bâtiment est à nouveau vide…
– Le Brise-Glace, rue Ampère, ancien squat artistique pendant une quinzaine d’années, vide depuis 3 ans, récemment réoccupé pour y héberger la trentaine de demandeurs d’asile du 22 rue des Alpes, et expulsé aussi sec par son propriétaire, la ville de Grenoble…
– Le 22 rue des Alpes à Fontaine, lieu ouvert en février 2012 pour y héberger une trentaine de demandeurs d’asile, expulsable depuis le 24 septembre sans proposition de relogement de la ville de Fontaine, dont le maire siège pourtant au Conseil d’Administration de la SCIC propriétaire des lieux.
– L’immeuble de la rue des Alliés, squatté et expulsé aussi sec deux fois il y a quelques années. Au pied de ce grand bâtiment classe, appartenant à la ville de Grenoble, des personnes sans abri ont pu être hébergées pendant un moment dans des cabanons généreusement mis a disposition par la même ville, avant que le lieu ferme, faute de moyens…
– Le 56, rue Docteur Hermite, ancien squat d’activité expulsé par les propriétaires en 2011, avec la complaisance des autorités locales.
– Le PVC, rue Paul Vaillant-Couturier, à Fontaine, occupé puis rapidement expulsé par les propriétaires l’année passée.
Tandis que les partis politiques se repassent le pouvoir, la répression persiste.
Solidarité face aux expulsions de logements et aux expulsions de migrant-es.
Solidarite avec le CREA qui vient de se faire expulser à Toulouse.
[Publié le 16 octobre 2012 sur Indymedia-Grenoble.]