Collectif Baras : régularisation des sans-papiers et des logements pour tou.te.s !
MANIFESTATION MERCREDI 7 JANVIER 2015 À 14H
RDV devant le tribunal de Pantin, 41 rue Delizy (métro Église de Pantin) pour aller à la préfecture de Bobigny sur l’esplanade Jean Moulin (métro Bobigny Pablo Picasso). Le départ se fait devant le tribunal car c’est là que le 3 février le juge va décider de notre expulsion ou non !
Collectif Baras : 07.78.32.14.75 ou 07.51.28.82.69 / lesbaras@@@squat.net
RDV également pour s’organiser tous les samedis à 18h30, à notre AG ouverte à tou.te.s, au 72 rue René Alazard à Bagnolet (métro Gallieni / bus 318 arrêt Gambetta-René Alazard).
Texte d’appel à la manifestation :
Nous sommes des migrants originaires de l’Afrique de l’ouest et centrale et, pour la plupart, nous vivions en Libye depuis de nombreuses années… puis la guerre nous a forcé à partir.
Aujourd’hui, nous sommes en France pour travailler et nous demandons au préfet de nous régulariser au plus vite ! Les critères imposés par la loi ou par la circulaire Valls de novembre 2012 sont beaucoup trop restrictifs sur la régularisation par le travail. Pourtant la plupart des membres du collectif peuvent attester d’une promesse d’embauche et, même souvent, du soutien d’un employeur.
Nettoyage, bâtiment, gardiennage, restauration… tous ces secteurs nous exploitent car nous n’avons actuellement pas de statut. Il est temps que cela cesse et que les travailleurs sans-papiers qui composent le collectif puissent faire valoir leurs droits !
– Nous voulons que le préfet prenne en compte notre demande et qu’il nous reçoive – comme il l’avait annoncé en avril dernier – pour définir des critères de régularisation améliorés et simplifiés !
– Nous demandons également l’arrêt des contrôles au faciès que nous subissons quotidiennement dans les transports, aux abords des squats et foyers ou non loin des endroits où nous cherchons du travail. Nous demandons la libération de tous nos camarades arrêtés et la fermeture des centres de rétention !
– Nous demandons plus largement la régularisation de tous les sans-papiers, la liberté d’installation et de circulation pour tou.te.s et la généralisation de la carte de 10 ans.
Parmi les 300 personnes du Collectif Baras, certains occupent une maison avenue Wilson à Montreuil, dont le propriétaire, la Fondation pour la Recherche Médicale a demandé l’expulsion. D’autres occupent actuellement un bâtiment à Bagnolet situé 72 rue René Alazard, après avoir été expulsés d’un bâtiment vide qui appartenait à l’entreprise Emerson et qui pourtant était sans projet. Enfin, certains sont hébergés provisoirement dans des foyers Adoma, parfois très éloignés de Paris. Nos demandes de réquisitions de bâtiments effectuées auprès des mairies de Montreuil et Bagnolet, ainsi qu’auprès de la préfecture, ont échoué, mais nous restons persuadés que c’est la seule solution viable !
Les mairies et l’État disposent de bâtiments vides sans réel projet.
Le collectif Baras est déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses membres !
Un squat n’est pas une solution idéale mais une solution par défaut, pour répondre à l’urgence de la situation ! Nous demandons aux autorités de ne pas expulser les membres du collectif Baras des lieux de Montreuil, Bagnolet et des foyers Adoma !
ARRÊT DES EXPULSIONS ET FERMETURE DES CRA !