Lundi 13 mars au soir, entre 19h et 20h, une incendie apparemment accidentel s’est déclaré au squat du Poireau, ouvert depuis bientôt 2 ans. Les occupant·es ont réussi à évacuer les lieux assez rapidement, sans blessé. Après l’extinction de l’incendie, les habitant·es ont passé la nuit sur le trottoir d’en face sans aucune solution proposée.
Appel a venir soutenir les familles en attente d’une solution : repas, eau, café …
Selon les propos de certains occupants des lieux relatés dans les colonnes du Progrès, l’incendie pourrait avoir plusieurs causes : « un compteur électrique qui a fait des étincelles, d’autres d’une plaque de cuisson restée allumée dans une pièce fermée à clé, d’autres encore d’un chauffage défaillant… »
Sur place, personne ne semblait avoir d’idée sur l’origine de l’incendie, mais personne n’évoquait l’idée d’un incendie volontaire.
Si quelques femmes ayant des bébés ont pu trouvé refuge en urgence dans une salle paroissiale de Villeurbanne, la majorité a passé la nuit dehors lundi soir, avec plusieurs enfants en très bas âge. Face à cette crise, ce mardi matin, pendant que la Croix-Rouge distribuait quelques compotes, eau et couverture, le nouveau préfet Henri-Michel Comet a convoqué un certain nombre d’associations liées à l’hébergement d’urgence en réunion exceptionnelle. Pourtant, aucune solution n’en a émergé quand bien même un grand nombre d’habitants ont des titres de réfugiés leur assurant légalement un hébergement. Apparemment, le préfet ne serait pas vraiment pressé de faire réellement avancer les choses.
Ce mardi soir, près d’une soixantaine de personnes s’apprêtaient à vivre une seconde nuit à la rue sans aucune prise en charge matérielle, psychologique ou autre, comme il est de coutume dans ce type de drame.
N’hésitez pas à venir soutenir les familles en attente d’une solution : repas, eau, café… sur les trottoirs du 62, rue Emile-Decorps à Villeurbanne.
[Publié le 14 mars 2017 sur Rebellyon.]