Nous sommes toujours là !
Après l’expulsion, vendredi dernier, le collectif a enchaîné les actions en solidarité avec les résidents de la ferme de vie, en gardant le même objectif :
Avoir l’assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitants et éducateurs, aient la possibilité de continuité dans ce projet commun. Nous voulons être sûrs que ce type de projet soit préservé.
Ce jour-là [vendredi], nous avons fait un blocage filtrant et informatif du rond-point de Serres puis un rassemblement non loin de là, près de la fontaine.
Le samedi soir, comme prévu et malgré le fait que le préfet préférait que nous fassions notre « concert-surprise » en début de semaine suivante (dixit Le Dauphiné), une petite scène-ouverte s’est finalement organisée vers le lac du Riou. Quelques musiciens se sont succédé jusqu’à tard dans la nuit avec un équipement précaire mais suffisant.
Lundi, nous avons déplacé notre indignation à Gap.
Nous avons d’abord distribué des tracts à la foire gapençaise puis occupé le Conseil général [CG] le temps de déposer des tracts dans les bureaux. Une quinzaine de personnes étaient présentes et les ont reçu en mains propres (évidemment pas la direction). Nous leur avons rappelé que le CG est le financeur de l’ADSEA et de nombreux salariés ont manifesté leur soutien.
Ensuite, nous avons importé une modalité d’action d’Amérique latine, l’« escrache » qui consiste en la dénonciation de personnages néfastes, dans notre cas des membres du Conseil d’Administration, directement au sein de leur voisinage.
En cette occasion, nous avons rencontré certaines de ces personnalités dans leur propriété (et quelles propriétés !).
L’un d’eux nous a expliqué qu’à l’origine, il était question de reloger les résidents du Bersac dans une autre ferme et qu’une ferme avait été repérée près de Barret-sur-Méouge. Cette personne ne savait apparemment pas que les résidents sont finalement voués à vivre dans des HLM…
Un autre nous a indiqué qu’il ne faisait plus partie du CA car il avait démissionné juste après sa toute première réunion en temps qu’administrateur. Il a parlé de l’ADSEA comme d’un « panier de crabes ».
Deux autres étaient ou avaient été malades durant les mois précédents et ne participaient donc pas aux CA en ce moment.
Du coup, on peut se demander combien de personnes prennent les décisions à l’ADSEA-05… 3 ? 2 ? 1 ?
Il est essentiel de continuer à envoyer des lettres, des mails, à faxer ou à appeler la Préfecture, le Conseil général et l’ADSEA 05.
Vous pouvez par exemple faire sonner le téléphone à plusieurs reprises pour bloquer les lignes et donc le boulot de ces instances décisionnelles… Envoyer des fax avec un fond noir, utiliser aussi davantage d’encre…
Vous pouvez toujours nous contacter sur nonalafermeturedubersac[at]hotmail.fr
Nous vous tiendrons au courant des suites.
Le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac
http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/
Pour contacter les « autorités » :
Président ADSEA 05
Mr Beyssen
72 Route Eyssagnières
05000 Gap
Tél. : 04 92 53 39 60
Fax : 04 92 53 38 74
Préfecture Hautes-Alpes
1 rue St Arey
05000 Gap
Mail : courrier [at] hautes-alpes [point] pref [point] gouv [point] fr<br> Tél : 04 92 40 48 00
Fax : 04 92 53 79 49
Conseil Général des Hautes-Alpes
Mr le Président du Conseil général
pl. St Arnoux
05000 Gap
Tél : 04 92 40 38 00
Fax : 04 92 40 38 01
http://www.cg05.fr/
Grenoble : des affiches collées sur la façade de l’ADSEA-38
Mardi 10 août 2010
En solidarité avec la lutte contre la fermeture de la ferme du Bersac, des affiches ont été collées à Grenoble sur la façade de l’ADSEA-38 et aux alentours.
La lutte doit continuer jusqu’à ce que les habitant-e-s puissent retourner vivre à la ferme du Bersac ou dans un lieu équivalent avec un projet semblable !
Tenez-vous au courant de la suite sur le blog « Non à la fermeture du Bersac ! ».