Festival FRAKA du 21 au 31 mars 2003 à Grenoble

fraka [quezako] ?

Festival de Résistances et d’Alternatives au KApitalisme du 21 au 31 mars 2003 à Grenoble

CAPITALISME [kapitalism(e)]. n.m. o Régime économique et social dans lesquel les capitaux, source de revenu, n’appartiennent pas, en règle générale, à celles et ceux qui les mettent en oeuvre par leur propre travail. Attention! : le capitalisme n’est pas qu’une doctrine économique, il régit entièrement nos sociétés, aliénant les domaines social, politique et culturel, uniformisant nos vies quand il ne les détruit pas.

Mais alors, que faire?
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Grenoble: programme du Chapitonom (janvier-février 2003)

Salut tout nouveau tout chaud… vos yeux n’en croiront pas vos oreilles ! C’est le programme Janvier/Fevrier du Chapitonom des 400 Couverts :

Ce Collectif occupe plusieurs batiments de la traverse autogérée des 400 Couverts depuis novenbre 2001. Leur propriétaire, la Mairie de Grenoble les laisse vides en vue d’y realiser un lointain projet d’habitat normalisé. C’est là que le Chapitonom, autoconstruit à la main et à la perceuse, abrite spectacles, débats, ateliers, zone de gratuité et infokiosque. Dans un milieu urbain soumis à l’idéologie et l’esthétique des promoteurs, les squatteureuses des 400 Couverts tentent de proposer des moments de vie conviviaux et créatifs, hors de toute logique marchande.

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Une fête disco sans alcool au Chapitônom, squat grenoblois (20 déc. 2002)

Une boum très rigolote a eu lieu le 20 décembre 2002 au Chapitônom, partie « activités » de la traverse squattée et autogérée des 400 couverts, à Grenoble. Cette fête disco était sans alcool. Un petit tract était distribué à l’entrée et expliquait brièvement pourquoi :

« Au Chapitônom, le 20 c’est sans alcool. Cette boum est sans alcool, mais pourquoi donc ?

Parce que nous nous sommes dit que :

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Grenoble: Une fête disco sans alcool au Chapitônom, le 20 décembre dernier

Une boum très rigolote a eu lieu le 20 décembre 2002 au Chapitônom, partie « activités » de la traverse squattée et autogérée des 400 couverts, à Grenoble. Cette fête disco était sans alcool. Un petit tract était distribué à l’entrée et expliquait brièvement pourquoi :

« Au Chapitônom, le 20 c’est sans alcool. Cette boum est sans alcool, mais pourquoi donc ?

Parce que nous nous sommes dit que :

– sans alcool, nous pouvons éviter une bonne partie des comportements relous, sexistes et agressifs que l’alcool « aide » à extérioriser; – ça peut être plus que sympa d’expérimenter des formes de fêtes différentes que celles qui donnent lieu aux habituelles beuveries suivies de gueules de bois; nous voulons créer de nouvelles ambiances festives, de nouveaux rapports sociaux (et si la danse et la communication ne passaient pas nécessairement par l’alcool ? et si nous dansions jusqu’au bout de la nuit ? et si nous nous disions que sans alcool, la fête est plus folle ?); – l’alcool comme facteur de socialisation, ça nous ennuie. La normalité, la tradition, nous trouvons ça glauque; – les jus de fruit, c’est plein d’énergie; – des personnes qui s’amusent, se font des bisous, sautent, dansent, se roulent par terre et bien plus encore en l’ayant délibérément choisi, c’est génial; – le Chapitônom n’est pas un lieu banal et morne, ceux et celles qui préfèrent les lieux banals et mornes peuvent se rabattre sur les multiples bars branchouilles de la ville; – l’alcool sert de rituel d’intégration à des normes viriles; nous ne voulons pas de cette intégration, ni de ces normes; – la fête, nous pourrons continuer à la faire demain matin !
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Grenoble : le squat des 400 couverts subit coupures et menaces, réagissez !

La Ville de Grenoble maintient des bâtiments vides et sans projets. Le collectif des 400 couverts, composé de 20 personnes, décide d’en occuper un, traverse des 400 couverts, afin de se loger et de faire vivre ses projets culturels et associatifs. En réaction, la mairie lui interdit l’accès à l’électricité depuis 1 mois et demi, et le menace de lui couper l’eau en plein hiver. De plus, elle compte expulser ces personnes pour démolir sans autre projet réalisable dans les années à venir.

Faites entendre votre voix en téléphonant à nos élu-e-s pour nous permettre d’obtenir des conditions de vie décentes et vous opposer à l’expulsion.

Cabinet du maire : 04.76.76.38.94 Mairie, antenne de quartier : 04.76.96.67.72

Au centre de ces menaces, Pierre Kermen, élu écologiste qui feignait le soutien au squat CPA, l’an dernier alors qu’il était en campagne électorale, et qui alimente aujourd’hui la politique répressive de la ville à l’encontre des squats, tout en s’en défendant…

les occupant-e-s

De nouvelles ouvertures à Grenoble !

Les 400 couverts ont ouvert ce week end. 2 jolies maisons ont été investies par un collectif dérivé du Sing Sing (squat ouvert en septembre 2001, actuellement engagé dans des procédures judiciaires le condamnant à l’expulsion) dans le centre ville, 10 rue des 400 couverts et 10 traverse des 400 couverts, 38000 Grenoble. Squat d’habitation mais aussi sûrement d’activités, c’est joli, y a de la glycine, de grande fenêtres, et un garage parfait pour un bar subversif etétonnant. Ces deux dernières semaines, il y a aussi 2 autres squats d’habitation, qui ont été ouverts rue nicolas chorier, qui devient la rue la plus squattée de Grenoble.

Donc à Grenoble, le moral est bon, on attend plus de se faire expulser pour investir de nouvelles maisons, bref les propriétaires n’ont qu’à bien se tenir…

une squatteuse grenobloise