Dijon: expulsion de la Décolonelle

Le parc et la maison occupé depuis début décembre, la Décolonelle, rue de Mirande ont été expulsés ce vendredi après-midi par la police.

Les occupant·es sont actuellement sur le toit et ont besoin de soutien au sol de toute urgence ! L’adresse est au 7 rue de Mirande.
Les habitant·es ont été expulsé·es, des bacqueux sont eux-même montés sur le toit pour déloger les personnes qui s’y trouvaient.
Une cinquantaine de personnes sont venues soutenir les personnes expulsées. Read More

Dijon: la Décolonelle expulsable, lettres ouvertes

Lettre envoyée aux voisin·es et soutiens de l’occupation de La Décolonelle, la maison du 7 rue de Mirande et son parc, suite à la décision d’expulsion prononcée par le Tribunal Judiciaire le mercredi 23 décembre 2020.

Chères voisines, chers voisins,

Nous avons reçu un avis d’expulsion sans délai… ni surprise.

Les juges, huissiers et avocats ont donc convenu – dans la peur imminente de devoir statuer entre la dinde et les marrons – d’une « procédure d’extrême urgence », au mépris de la trève hivernale, et de la précarité de nos situations.

L’État aura encore mis à terre un désir d’autogestion, une volonté de s’organiser sans les normes de l’appareil bureaucratique, qu’il soit étatique ou municipal. Nous voulons proposer d’autres imaginaires, faire ensemble sans attendre la validation des institutions qualifiées, nous retrouver en dehors des échanges numériques, renouer avec ce que l’on appelait autrefois « une vie de quartier ». Read More

Dijon: rendez-vous dans deux espaces en lutte contre la bétonisation

Dans la suite des rendez-vous du 17 décembre, contre l’intoxication du monde, colorons l’existant au lieu de bétonner le vivant ! Ce 17 décembre nous voulons porter notre attention sur 2 espaces autogérés, en lutte contre l’urbanisation gallopante et l’artificialisation des sols à Dijon :
– au 63 avenue de Langres, les jardins de l’Engrenage, un ensemble de potagers collectifs ou individuels, ainsi qu’une maisonnette, se battent contre leur bétonisation. Ils fêteront ce jour leurs 6 mois d’occupation. Ils sont malheureusement expulsables, et la maison devrait passer devant le tribunal le vendredi 18 décembre.
– au 7 rue de Mirande, un parc de 4000m2 sort de la privatisation et une maison est occupée pour lutter contre leur transformation en immeuble, dans un quartier où la nature est quasiment absente !

Ces espaces se posent en barrière à la marche écocide et oppressive du monde et ils ont besoin de soutien. Une manière de leur en apporter est d’y flâner, s’y organiser, y apporter joie, présence, et matériel !

De 10h à 17h une grande fresque murale attend ta participation pour voir le jour au 7 rue de Mirande. Il y aura des frites pour le midi. La suite de la journée se déroulera aux jardins de l’Engrenage ou dans leurs alentours avec un programme surprise.

Crions-le sur tous les toits, écrivons-le sur tous les murs : Contre l’intoxication du monde, colorons l’existant au lieu de bétonner le vivant ! Read More

Dijon: un parc protégé de la bétonisation

Ce dimanche matin, 6 décembre, un rassemblement appelait à venir soutenir l’installation d’un groupe d’habitantes occupant depuis quelques jours une maison vide située 7 rue de Mirande au coeur d’un beau parc arboré.

Trop de béton, il y a trop de béton au centre-ville de Dijon. Ce qui reste d’espace naturel urbain et de respiration est menacé de tous côtés. La municipalité laisse bâtir à tout va mais certaines habitantes ne se laissent pas faire. Pour preuve une nouvelle occupation a démarré au 7 rue de Mirande avec l’intention de préserver un beau parc arboré, de le soustraire à l’appétit d’un promoteur et de l’ouvrir aux habitantes.
A l’intersection de la rue de Mirande et de la rue Jean-Baptiste Baudin, derrière de hauts murs d’enceinte, se dissimule une grande maison entourée d’un parc de 4000 m² peuplé de nombreux arbres remarquables sur un sol de pleine terre. Propriété de l’État, elle servait de logement de fonction aux officiers de l’armée de l’air du temps de la BA 102. Depuis au moins deux ans, elle est inoccupée. Read More