Brugges (Belgique): Appel de la forêt de Lappersfort contre l’expulsion

APPEL DE LA FORET DE LAPPERSFORT CONTRE L’EXPULSION

Le 31 décembre 2009, un-e juge du tribunal de Brugges a déclaré que l’avis d’expulsion prononcé contre les occupant-e-s en 2002 pouvait toujours être utilisé pour expulser les occupant-e-s actuel-le-s de la forêt de Lappersfort à Brugges, Belgique. Mardi dernier, un robot représentant de Fabricom GTI a été cité dans les média disant qu’ils suivraient la procédure judiciaire, et préparaient une réunion avec la police de Brugges. Nous ne nous fions pas à cette déclaration selon laquelle ils suivraient la procédure « légale », et attendons l’expulsion d’un jour à l’autre. Ce matin (jeudi 7), la police à coupé une partie de notre clôture, entrant par la force dans la forêt. Quatre flics ont fait leur petit tour, prenant des photos et gardant leur air mystérieux et stupide. L’un-e d’entre nous les a entendus roder dans la nuit, ce qui suppose qu’ils aient coupé la clôture de nuit avant de se faufiler à travers au matin. Ce comportement nouveau de la police, le fait que Fabricom Suez possède déjà un avis d’expulsion, tout ça nous laisse penser que l’expulsion nous attend au coin de la rue… Read More

Bruges: GroenFront! réoccupe le bois du Lappersfort

Le propriétaire du bois, Fabricom, possède depuis le 2 septembre 2008 un permis d’abattage. Par l’action qu’ils mènent, les activistes qui opèrent au sein du réseau GroenFront! ne protestent pas seulement contre les abattages dans le bois du Lappersfort; il s’agit pour eux d’un dossier emblématique des dix mille hectares boisés en Flandre qui ne sont pas désignés comme tels sur les plans d’aménagement du territoire et qui sont menacés à court terme. Les activistes fustigent aussi le comportement hypocrite et politicien de la ville de Bruges et des pouvoirs publics flamands. Ils jugent absurde que les tout derniers vestiges de forêts en Flandre doivent céder la place à des zones industrielles alors que plus de 30% des terrains désignés en Flandre comme industriels sont inutilisés et que, rien qu’à Bruges, une soixantaine de bâtiments industriels sont vides. En outre, les activistes veulent inscrire l’ensemble du dossier dans le cadre de la crise socio-écologique mondiale, crise dans laquelle Fabricom a une part de responsabilité. Read More