Ce matin du 5 août 2003 vers 7h, une quarantaine de policiers a fait irruption dans le squat situé 6, rue de Longvic à Dijon. Occupé depuis décembre 2000, il hébergeait le « collectif #6 », un groupe affinitaire à géométrie variable, rassemblant des individu-e-s d’horizons divers. En plus de la vie collective, ce grand bâtiment de deux étage, avec son large jardin et sa deventure vitrée, servait de support à un certain nombre d’activités: expos, ateliers lecture, percus, boxe, petite bibliothèque. Read More
Dijon : Portes Ouvertes de l’Espace Autogéré des Tanneries
À l’Espace autogéré des Tanneries,
les 13, 14 et 15 juin 2003,
on ouvre nos portes! et voilà.
>> AVANT-PROPOS
L’Espace Autogéré des Tanneries, ouvert à Dijon en octobre 98, est un lieu de vie collective et un espace d’activités sociales, culturelles et politiques qui s’inscrit dans une démarche anti-autoritaire et anticapitaliste. Read More
Tanneries, Dijon: de février 1998 à novembre 2002 – bilan provisoire et perspectives (réactualisé 11/02)
Voici une version récemment réactualisée d’une tentative de bilan de quelques années d’existence autogérée des Tanneries de Dijon. Les retours seront sans doute bienvenus à l’adresse tanneries [at] squat [point] net.
L’espace autogéré des Tanneries
Un centre alternatif de vie et d’activités politiques, sociales et culturelles à Dijon
de février 1998 à novembre 2002 – bilan provisoire et perspectives
Les Tanneries vivent depuis un moment déjà. Il nous a semblé qu’il était temps de faire un bilan de la situation, en commençant par une petite présentation du projet et de sa situation actuelle. Ce texte est donc certainement un peu long et lourd. Néanmoins, si les Tanneries vous questionnent, il vaut peut-être le coup d’être parcouru. Read More
Etat des squats à Dijon
Les luttes libertaires dijonnaises de ces quelques dernières années ont été marquées par l’ouverture de squats. Au delà de la simple question du logement, il s’agissait, pour des lieux comme le Pamplemousse, la Courdémone, les Tanneries et d’autres, d’affirmer le caractère politique de l’occupation, comme réponse à la propriété privée et à la spéculation immobilière produisant des lieux à l’abandon, mais aussi comme volonté de créer des espaces de vie collective, d’expérimentation de l’autogestion et d’activités publiques variées.
Après la première vague d’expulsion de mars 2002, contre laquelle l’intersquat dijon s’était mobilisée pour une « semaine de résistance et de découverte des squats », d’autres ouvertures/expulsions ont eu lieu :
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Dijon: Programme d’activités des Tanneries – novembre/décembre 02
L’Espace autogéré des Tanneries publie un nouveau programme d’activités que voici. Une version mise-en-page, imprimable et distribuable est dispo en PDF à ici
Bonjour tout le monde,
Voici le nouveau programme d’activités variées de l’espace des Tanneries, toujours autogéré contre vents et marées.
Quelques précisions supplémentaires avant de commencer…
On a beau fonctionner sur les bases de bénévolat, de bricolage et de récupération, on échappe difficilement à certains coûts. A ce titre, les derniers travaux de la salle d’activités publiques nous ont forcé à fixer le prix de certaines soirées à 4 euros.
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Dijon : théâtre, frippe gratuite et infokiosk dans la rue contre la LSI
Le mercredi 23 octobre, une série de lois visant à criminaliser la pauvreté et renforcer le contrôle social a été présentée à l’assemblée nationale. Il s’agit des Lois sur la Sécurité Intérieure (LSI) de Sarkozy, qui s’inscrivent dans la continuité d’une poussée sécuritaire accélérée depuis le 11 septembre 2001, et déjà matérialisée par les Lois sur la Sécurité Quotidienne (LSQ).
A Dijon, comme dans d’autres villes en France, des gens ont voulu s’y opposer dans la rue. Une action a ainsi été organisée dans la très commerciale rue du Bourg de Dijon, donnant lieu à des moments de théâtre de rue très animés, visant à mettre en évidence la violente répression qui risque de s’accroitre à l’encontre des « nouvelles classes dangereuses » explicitement désignées par cette LSI.
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Dijon: nouvelles, travaux et jardin collectif aux Tanneries
Il y a quelques semaines, nous dénoncions les menaces soudaines pesant à nouveau sur l’espace autogéré des Tanneries. Celles-ci se sont estompées aussi vite qu’elles étaient venues, grâce à une mobilisation rapide, et, à n’en pas douter, au contexte assez particulier des élections législatives. Une convention d’occupation précaire a donc été signée entre les Tanneries et la municipalité de Dijon, le jeudi 13 juin 2002. En attendant des explications plus détaillées sur ce choix délicat, vous trouverez ci-dessous le tract rédigé le jour même, destiné au rassemblement de soutien. Cependant, les Tanneries n’en ont pas moins besoin de soutien pour venir à bout des travaux qui s’imposent dans la salle d’activités publiques. Un appel à bonnes volontés est donc lancé pour cet été ! Enfin, comme les Tanneries entendent continuer à lutter et lancer de nouveaux projets, vous trouverez en fin de message un tract annoncant la création d’un potager squatté !
L’espace autogéré des Tanneries reste, et la lutte continue !
En raison des récentes menaces de destruction par la mairie de la salle d’activité des Tanneries, nous avons appelé à ce rendez-vous public afin de clarifier la situation.
Lors d’une entrevue cet après-midi avec la mairie, nous avons signé une convention d’occupation de 3 ans, ainsi qu’un permis de construire (permettant d’entériner les nombreux travaux de mises aux normes effectués), conformément aux engagements pris antérieurement.
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Dijon : expulsion du Pamplemousse par le GIPN
Menacé d’expulsion depuis plusieurs mois, le Pamplemousse a été « pressé » ce matin par de nombreux policiers, qui avaient fait appel, pour l’occasion, au GIPN (Groupement d’Intervention de la Police Nationale).
Alertée depuis longtemps de la volonté de résistance des occupants, la préfecture a tenté une attaque surprise. C’est donc vers 9h30 du matin que des cagoulés du GIPN se sont simultanément attaqués à la porte et aux volets, en même temps qu’une échelle était déployée pour atteindre le deuxième étage et que d’autres policiers braillards braquaient des armes à feu en direction des personnes aux fenêtres (en criant « bouge pas, connard ! »).
Très vite à l’intérieur, ceux-ci ont plaqué les occupants au sol, les ont menottés puis sortis pour prendre leurs identités. Il leur fut ensuite possible d’aller récupérer quelques affaires, avant que les maçons ne se lancent dans la condamnation des issues du bâtiment.
Les occupants furent ensuite relâchés, mais le périmètre demeure bouclé par des fourgons de police.
Dijon: Journées portes-ouvertes aux Tanneries & No Border Camp
Ci-dessous, le programme des prochaines journées portes-ouvertes de l’Espace autogéré des Tanneries, largement consacrées au camp anti-frontière de Strasbourg. L’affiche est disponible sur le site http://www.chez.com/maloka
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Dijon: Après 4 ans de luttes et d’activités… Nouvelles menaces sur l’Espace Autogéré des Tanneries ?
L’espace autogéré des Tanneries doit une nouvelle fois faire face à des menaces. Vous trouverez ci-dessous un tract expliquant la situation, ainsi qu’une suggestion de lettre-type à faire parvenir à la mairie.
Par ailleurs, le collectif des Tanneries appelle à un RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN le JEUDI 13 JUIN à 18H, DEVANT LA MAIRIE, place de la Libération.
Tract :
Après 4 ans de luttes et d’activités à Dijon…
Nouvelles menaces sur l’Espace Autogéré des Tanneries ?
L’Espace autogéré des Tanneries est un lieu de vie collective et d’activités sociales, culturelles et politiques existant depuis quatre ans dans une friche industrielle dont la municipalité de Dijon est propriétaire. Notre démarche engagée et notre volonté d’autonomie face aux institutions et aux structures commerciales nous ont valu une longue histoire de résistance, jusqu’à ce jour victorieuse, contre les diverses menaces d’expulsion et de destruction des locaux.
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Dijon: Ouverture d’un nouveau squat de femmes
Comme promis, après les expulsions, des ouvertures ! C’est désormais chose faite, puisqu’un nouveau lieu existe depuis la mi-avril. Passées en procès dès ce matin du 7 mai 2002, les habitantes attendent le rendu du tribunal pour le 6 juin prochain. Voici le message qu’elles nous ont communiqué :
Un squat d’habitation entre femmes est ouvert depuis le 19 avril. Parmi les 5 actuelles occupantes, il y a entre autres 3 anciennes habitantes de la Courdémone (expulsée et murée depuis le 21 mars 2002).
La maison au 6 rue des Princes de Condé (!) appartient à la Poste et servait de logement de fonction pour le grand chef plutôt que pour le/la simple employé-e.
La Poste avait fait appel aux flics pour nous expulser illégalement, mais, après explication, la Poste dû se résoudre à nous assigner en procès (le 07 mai).
Le passage de la police a d’ailleurs permis à deux sympathiques fliquettes d’exprimer le fond de leur pensée fascisante (ceci 10 min après le résultat du premier tour), dans le style: « Vous démolir la gueule à coup de matraques, ça me ferait trop jouir ! ».
La nature féminine douce et sensible ne serait donc qu’un mythe ?
Mince alors !
Malgré la volonté de la Poste de nous voir expulsées rapidement, nous comptons bien résister le plus longtemps possible.
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Dijon : le Printemps arrive, les maisons se vident
Ci-dessous, un tract actuellement distribué par les squatteurs du Pamplemousse :
Le Printemps arrive, les maisons se vident
Depuis le début du mois d’octobre 2000, nous occupons le Pamplemousse, qui, vous le savez peut-être, est un squat situé au 18, rue du Midi, à Dijon. Largement dévastée, nous avons réaménagé cette grande maison pour en faire un lieu de vie qui nous convienne.
Vide et abandonné depuis plusieurs longues années, le Pamplemousse était alors très amer. Il a retrouvé un peu de tonus en découvrant de nouveaux habitants. Pourtant, la propriété privée étant considérée comme un droit inaliénable, les « propriétaires » du Pamplemousse ont décidé qu’il était bien mieux vide et décrépi qu’occupé et vivant. Nous avons donc été contraints de passer en procès très rapidement pour occupation illégale. Menacés d’expulsion dès le mois de juin 2001, nous avons réussi à repousser l’échéance et à atteindre la fameuse « trêve d’hiver » (période, qui, du 1er novembre jusqu’à la mi-mars de l’année suivante, rend officiellement impossible toute expulsion) grâce à quelques erreurs juridiques commises par l’huissier représentant les « propriétaires » du Pamplemousse. Mais la trêve d’hiver passée, nous étions de nouveau expulsables depuis le 15 mars 2002. Toutefois, nous avons convoqué un nouveau procès, pour le 7 mai prochain, dans le but d’obtenir de nouveaux délais. Il serait surprenant que nous soyons expulsés d’ici là… Mais avec ces oiseaux de malheur que sont les juges et les responsables des forces de l’ordre (la Préfecture, en l’occurrence), on ne sait jamais.
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Dijon: Expulsion du squat rue de la Boudronnée – compte-rendu
Seconde cible d’une vague d’expulsions annoncées, le squat de la Boudronnée, ouvert le 15 mars de l’année précédente de manière un peu « provoc » pour marquer la fin de trêve d’hiver. Ci-dessous, un compte-rendu de l’expulsion par son protagoniste :
Mercredi 3 avril 2002 à 6 heures, une trentaine de policiers accompagnés de responsables de la préfecture et des huissiers ont rempli leur rôle de chiens de garde du marché immobilier et ont expulsé le squat de la rue de la Boudronnée à Dijon. Tandis que cinq motards bloquaient l’accès à la rue, les flics ont enfoncé le portail d’entrée puis la porte de derrière en une trentaine de minutes. Prévenu-e-s de l’imminence de l’expulsion par des tracts distribués dans tout le quartier, les habitant-e-s de la rue, réveillé-e-s par le rassemblement matinal qui se tenait sous leur fenêtre, ont pu assister en direct aux évènements depuis leurs balcons.
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Dijon : la Courdémone expulsée, malgré la résistance des habitantes
Le « nettoyage de printemps » des squats dijonnais en cette fin de trêve d’hiver a commencé ce matin, avec l’expulsion du squat féministe La Courdémone, situé 15, cours du Parc. Refusant l’expulsion, les occupantes sont parvenues à résister pendant près de 3 heures, avant d’être finalement évacuées. Voici un petit résumé des événements :
Vers 06h00, les flics sont arrivés en nombre (7 voitures, 3 vans), en affichant leur diversité : brigade canine pour tenir la rue, flics casqués avec matraques, lacrymos et pieds de biche pour lancer l’offensive, RG & flics cinéastes à l’affut du moindre mouvement, et un certain nombre de pions supplémentaires pour garantir le « bon déroulement » de l’opération. Accompagnés d’un camion de déménagement, ils ont vite été rejoints par un convoi de parpaings et de ciment. Saluons au passage les sociétés POLI et SDAT pour leur aimable participation (la SDAT étant une entreprise de réinsertion de précaires par le travail, le cynisme est à son comble).
Les flics ont d’abord enfoncé le portail donnant sur le jardin entourant la maison. Ils se sont ensuite frottés aux nombreuses barricades bloquant les différentes issues, parvenant malgré tout à pénétrer dans le lieu, après quinze minutes d’acharnement sur la porte de derrière. Read More
Dijon : journées Intersquat de résistance aux expulsions / découverte des squats à Dijon
En réponse aux menaces d’expulsion à venir, l’Intersquat Dijon lance une série d’initiatives, dont voici le pré-programme. Pour les mises à jour, rester à l’écoute, notamment par le biais de https://squat.net/dijon. Bien-entendu, les participation/coups de main seront appréciés, n’hésitez donc pas à prendre contact (intersquat-dijon [at] squat [point] net).
Intersquat Dijon : pas d’expulsions des squats !
Depuis plusieurs mois à Dijon, les espaces alternatifs qui critiquent en actes la propriété privée sont de plus en plus nombreux : au moins cinq squats ont été ouverts au cours de l’année dernière. La fin de l’hiver approchant, certains d’entre eux doivent faire face à des menaces d’expulsion.
Car si ces lieux repris à la spéculation et à l’abandon sont souvent l’occasion d’expériences alternatives singulières (lieux de vie collectifs, espaces d’activités publiques, solidarités, connexions avec diverses luttes sociales et création de cultures non-marchandes), ceux-ci sont presque systématiquement pris pour cibles par les autorités et les propriétaires.
C’est notamment le cas de…
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