Prague: Dernières mises à jour sur les amendes, ce qu’est devenu Klinika et comment nous battre pour la ville

Amendes et frais
Vous avez peut-être déjà entendu dire qu’un juge a réduit les honoraires de l’exécuteur testamentaire à « seulement » 900 000 CZK (oui, neuf cent mille, environ 36 000 EUR), ce qui, grâce à votre immense solidarité, semble avoir été perçu en grande partie. Cependant, ce n’est malheureusement pas la fin de la répression et des dépenses. Nous avons encore besoin d’argent pour payer nos avocats parce que nous faisons appel des « honoraires de l’exécuteur testamentaire » devant la Cour constitutionnelle.
Dans le même temps, nous sommes poursuivi-e-s par l’État et la compagnie des chemins de fer pour avoir prétendument utilisé le bâtiment abandonné et squatté à des fins lucratives et pour avoir refusé aux propriétaires son utilisation rentable. Ils nous poursuivent actuellement en justice pour un montant total de 938 000 CZK, mais le montant pourrait finalement atteindre 3 500 000 CZK. Ces poursuites sont, bien sûr, absurdes et nous avons déjà gagné devant un tribunal, mais nous ne sommes pas certains du résultat final. Nous sommes également en train de payer les amendes et les frais juridiques pour les personnes qui ont défendu Klinika sur le toit. Bref, il faut encore de l’argent. S’il reste de l’argent à la fin de toutes ces procédures ou si une partie des sommes déjà payées est restituée, nous les remettrons dans de futurs espaces autonomes. Nous sommes touché-e-s par votre incroyable solidarité et y voyons un signe que vous êtes avec nous. Read More

Prague: Appel à la solidarité de Klinika

En janvier 2019, le seul squat politique de Prague, Klinika, a été évacué par un huissier et une service de sécurité privés. Pendant 4 ans, ce centre social autogéré était un espace de rencontres pour les mouvements sociaux d’émancipation, les voisins et la culture indépendante. Alors que Klinika constituait un des premiers centres tchèques d’aide aux réfugiés, le squat a été attaqué par les néo-nazis et devint la cible de pressions permanentes pour les hommes politiques de droite.
Après l’évacuation de la maison, l’huissier de justice demande 62000 euros au collectif de Klinika comme le coût de l’intervention. De plus, il a bloqué le compte bancaire personnel d’un des membres du collectif signataire d’un contrat, datant de 2015, qui a permis la légalisation du squat pour une année. Par conséquent, cette personne ne peut plus faire usage de son compte bancaire et son salaire est directement versé à l’huissier. Également, sa propriété personnelle est actuellement en danger de la saisie. Le collectif de Klinika le comprend comme une volonté ferme de donner une punition exemplaire aux activistes, pour des motifs politiques. Read More

Prague (République Tchèque): Nous devons défendre Klinika, expulsable le 10 janvier!

Appel à celles et ceux qui ne sont pas indifférent.e.s au sort de ce lieu.

Malgré les négociations prometteuses en cours sur l’avenir de Klinika avec la SŽDC (l’administration ferroviaire), la police a décidé de l’expulser. A l’automne, lorsque la nouvelle direction de la SŽDC a commencé à ouvrir les négociations, nous avons salué cette initiative et nous nous sommes réunis d’une manière spécifique pour préserver le centre social et pour résoudre l’avenir de la maison à une satisfaction mutuelle. Néanmoins, l’État a décidé de recourir à la violence pour nous mettre à la porte. L’expulsion de Klinika n’a pas de sens à cause des négociations en cours, la SŽDC ne veut même pas démolir le bâtiment. L’expulsion ne ferait que conduire à une autre maison vide et délabrée.

Nous n’excluons pas la possibilité d’autres négociations, mais nous ne voulons pas tolérer le fait que l’État tente de résoudre la situation par la violence et une démonstration de force. En effet, la décision du tribunal n’oblige pas le SŽDC à procéder à une expulsion. Il s’agit d’une décision politique, apparemment prise sous la pression de la police. L’expulsion aura lieu le 10 janvier 2019. C’est pourquoi, tôt ce matin-là, nous appelons à un petit déjeuner de solidarité, un rassemblement de protestation à Klinika. Nous défendrons Klinika d’une expulsion comme auparavant. Montrez votre solidarité à Klinika. Read More

Prague (République tchèque): des néonazis attaquent le centre social Klinika

En marge de la manifestation islamophobe de samedi, des néonazis ont attaqué le centre social autonome Klinika, faisant un blessé et mettant plusieurs autres personnes en danger. Le collectif Klinika ne cédera pas à la peur, et poursuit ses activités, tout en attirant l’attention de tous sur le lien évident entre les manifestations racistes de Pegida et l’agression violente dont il a été victime.

Samedi 6 février, à Prague, en République tchèque, comme dans plusieurs autres villes d’Europe, une manifestation islamophobe et anti-réfugiés s’est déroulée à l’appel du bloc contre l’Islam (BPI), de PEGIDA et de nationalistes dirigés par Adam B. Bartoš. Des milliers de personnes se sont rassemblées en face du château de Prague, siège de la présidence, le président tchèque Milos Zeman étant lui-même connu pour ses positions islamophobes. Read More