Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mardi 23 juillet devant la préfecture de l’Hérault, à Montpellier, pour dénoncer l’expulsion programmée du squat le Court-Circuit, situé boulevard de Strasbourg, qui héberge depuis plus d’un an une soixantaine de personnes, notamment des exilés Albanais, dont de nombreux enfants. Le tribunal administratif de Montpellier avait accordé huit mois de délais au squat, faisant planer la menace d’une expulsion à partir du 24 juillet. À l’issue du rassemblement, appelé par le collectif Bienvenue migrantEs 34 et « Un toit pour tous », un entretien a eu lieu avec un fonctionnaire de la préfecture, qui s’est engagé à ne pas recourir à la force publique d’ici fin août. Les personnes hébergées et leurs soutiens veulent éviter une confrontation avec à la police lors de l’expulsion et trouver des situations de relogement qui ne soient pas individualisées, mais collectives. Read More
Montpellier: la police a tenté d’expulser illégalement un nouveau squat près de la fac de droit
Le calme plat qui règne traditionnellement aux abords de l’université de droit et de science politique de Montpellier n’est plus. Depuis lundi dernier, une banderole de soutien aux squats a fleuri sur le bâtiment collé à celui de la faculté, rue de l’École Mage. Face à l’hiver qui approche et conscients de l’impuissance des autorités publiques pour loger les sans-abri, des dizaines de personnes, et en particulier des précaires, ont investi l’immeuble pour une durée indéterminée. À terme, cette réquisition pourra permettre de loger plusieurs dizaines de familles dans des conditions dignes puisque chaque chambre est composée d’une salle de bain individuelle. Le nouveau collectif qui se forme autour de cette occupation devrait vraisemblablement expliquer les raisons politiques de cette action d’ici les prochains jours.
La police tente une expulsion illégale
La législation concernant les expulsions est claire : la police ne peut chasser personne sans décision exécutoire du tribunal, sauf si une voie de fait a pu être constatée (entrée par effraction), ce qui n’est pas le cas concernant cette réquisition. Pourtant, hier à l’aube, des maçons ont scié l’une des portes du bâtiment sous la protection de policiers en civil de la brigade anti-criminalité. Read More