Barcelone: Procès des détenu-e-s de la « Queeruption 8 Karcelona »

Police lesbo-homo-transfobe – Justice complice
27 Avril 2009: Procès des detenu-e-s de la Queeruption 8 Karcelona

Pendant la première semaine de juin 2005, il y a eu à L’Hospitalet de Llobregat (banlieue barcelonaise) “Queeruption 8 Karcelona”, une rencontre autogérée et internationale de queers radicales. Pendant ces journées se sont réalisées différentes activités, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des espaces squattés pour l’occasion. Une des nombreuses initiatives fut une manif’ ludico-festive et revendicative dans la zone gay commerciale de Barcelone, “Gayxample”, comme une critique des bars, clubs, et commerces destinés au marché homosexuel et du rôle qu’ils ont eu dans la création de stéréotypes gays, la ghettoïsation et marchandisation de nos sexualités et le capitalisme rose. Nous voulions à la fois inviter les gens à occuper festivement l’espace public mais aussi visibiliser l’existence d’autres espaces en-dehors du circuit commercial, oú nous pouvons nous échapper de l’hétéronormalité et de l’homo-lesbo-trans-phobie. Read More

Marseille: Les Encombrants en procès pour expulsion

17 février 2009

Les Encombrants, lieu d’activités squatté depuis trois mois à Sainte-Marguerite (bâtiment laissé à l’abandon depuis dix ans), passent en procès le 19 février pour « occupation sans droit ni titre »…

Face à la répression, à l’expulsion des lieux autogérés, seule la mobilisation compte.

Tous devant le palais de justice de Marseille, regroupement carnavalesque en mascarade le jeudi 19 février 2009 à 13h30.

Montpellier : relaxe pour 2 personnes accusées de dégradation d’un squat

  Montpellier : relaxe pour 2 personnes accusées de dégradation d’un squat


Mercredi 28 janvier 2009, deux personnes accusées de dégradation d’un squat à Montpellier en 2007 dans le quartier Boutonnet ont eu le délibéré de leur procès et obtenu la relaxe sur les accusations (il était question de 53 000€ de dégâts). Voir http://squat.net/fr/news/montpellier040808.html

Niktalop Vaincra !


Grenoble: L’Hôtel Devil menacé d’expulsion

13 janvier 2009

Depuis plus d’un an et demi, L’Hôtel Devil, une maison située au 20 rue Marceau à Grenoble, est occupée par un collectif d’habitant.e.s. Au gré des spéculations immobilières et du monopoly urbanistique que connaît la ville, c’est maintenant la SEM SAGES qui est propriétaire des lieux. La Société d’Economie Mixte SAGES est responsable de l’aménagement de la Caserne de Bonne. C’est dans le cadre de cet énorme et horrible projet immobilier que la SAGES veut mettre les habitant.e.s de l’Hôtel Devil dehors en plein hiver et raser les trois maisons du 18, du 20 et du 22 rue Marceau.

En effet, une procédure a été lancée il y a peu de temps et il semble que la justice sera une fois de plus expéditive en matière de squat à Grenoble puisque le procès aura lieu ce mercredi 14 janvier au Tribunal de Grande Instance.

Affaire à suivre, donc.

Lu sur Indymedia-Grenoble

Copenhague: Quinze personnes condamnées à de la prison suite au procès « Ungdomshuset »

[Info traduite des pages anglophones de squat.net.]

Lundi 22 décembre 2008, cinq femmes et dix hommes, qui étaient présent-e-s dans le bâtiment d’Ungdomshuset lors de son expulsion, ont été condamné-e-s à de la prison. 11 personnes à un an et trois mois, 3 personnes à un an, et 1 personne (agée de moins de 16 ans) à neuf mois! Read More

Grenoble: Procès et festivités

Tandis que les squats expulsés le Caddie Yack, le Sunset et Bouletta-Facette sont gardés par des vigiles (payés par la mairie ou par des propriétaires privés, selon les bâtiments), les squats grenoblois continuent de faire du boucan, plus ou moins volontairement:

– premier rendez-vous samedi 29 novembre 2008, avec une soirée « manger = rigoler = danser » au squat de la Trappe (crise), 8 boulevard de l’Esplanade, à Grenoble.

Une « soirée de gouines, de pédés, de bi-es, de trans, de leurs allié-es », avec au programme un resto vegan, un film (El Calentito) et une boum. Le tout, en soutien à l’asso LGBT turque LambaIstanbul

Plus d’infos ici:
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=evenement&id=2484

– les deuxième, troisième et quatrième rendez-vous sont moins marrants et se succèdent sans se mêler (dommage), il s’agit de trois procès de squats…

Le premier, c’est lundi 1er décembre à 13h30, pour trois squatteur-euses expulsé-es le 17 septembre dernier de la maison située rue de l’Ancien Champ de Mars… Accusé-es de « dégradation en réunion » et de « refus de se soumettre au fichage génétique », le procès devrait rappeler celui qui avait eu lieu le 28 octobre dernier (et qui avait vu la relaxe des squatteur-euses sur tous les chefs d’inculpation).

A l’occasion de ce procès du 1er décembre, un rassemblement est appelé, devant le Palais de Justice de Grenoble (vers 13h30). Read More

Grenoble: Rassemblement pour le Caddie-Yack en procès

Le Caddie-Yack est à nouveau menacé d’expulsion

Rassemblement pour le Caddie-Yack en procès, le 19 novembre 2008 à 8h30, devant le Palais de Justice de Grenoble (Europole).

Il-elle-s n’ont pas traîné. Associations et habitant-es de l’immeuble squatté ont reçu lundi 17 novembre une assignation deux jours plus tard, mercredi, devant le tribunal de grande instance. La procédure mise en oeuvre, le « référé d’heure en heure » assigne les inculpés à heure fixe et évacue tous les délais nécessaires à la préparation d’une défense, en invoquant un cas d’extrême urgence. De plus, ce type d’affaire est du ressort du tribunal d’instance et non du tribunal de grande instance. Seule Grenoble paraît faire exception à la règle. La mairie semble jouer de son influence pour précipiter l’expulsion et ment ouvertement en déclarant que le Caddie Yack n’est pas un squat d’habitation, ce qui lui permet de justifier cette procédure abusive. Soyons nombreux-nombreuses devant le tribunal mercredi 19 novembre à 8h30 pour soutenir associations/occupant-e-s/résident-e-s du 38 rue Pascal et continuer le combat ! Un logement pour tou-te-s ! Des lieux de vie ! Pas de répit pour la mairie !

caddie-yack at squat point net

Grenoble: Relaxe pour les sept squatteur-euse-s de la rue Moyrand

Une semaine après le procès en correctionnelle du 28 octobre 2008 de sept squatteur-euse-s accusé-e-s de « violation de domicile », « dégradation de biens privés » et de « refus de fichage ADN », le verdict est tombé: RELAXE sur tous les chefs d’inculpation (plus précisément, abandon des poursuites pour « violation de domicile » et « dégradation de biens privés » lors du procès même, et relaxe pour le « refus de fichage ADN »).

On ne peut pas vraiment mettre cette décision sur le dos d’une Justice laxiste, celle-ci protégeant toujours plus la propriété privée par rapport à la nécessité de se loger et prenant presque toujours parti pour la police lorsque celle-ci est opposée à des personnes non assermentées. Read More

Paris: Procès le 5 novembre 2008 suite à l’expulsion du 6 rue des Panoyaux

2 novembre 2008

Mise au point sur l’expulsion du 13 octobre et ses suites…

Le 13 octobre dernier, dix personnes sont interpellées à l’issue de l’expulsion d’un immeuble occupé à Paris, dans le quartier de Ménilmontant. En même temps que l’occupation est rendue publique, les locaux du propriétaire, la SIEMP (rue de Paradis, 10ème) sont investis par une quinzaine de personnes.

Pour s’éviter une procédure en référé, plus longue et plus couteuse, pour se débarrasser des occupants de l’immeuble, la SIEMP a immédiatement porté plainte pour dégradation.
Des cas similaires ont récemment eu lieu à Lyon et à Grenoble…

Leur procès aura lieu mercredi 5 novembre. Read More

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Grenoble: Récit de l’audience du procès du 28 octobre 2008

Récit, de l’intérieur, du procès des 7 squatteur.euse.s

Mardi 28 octobre. 14h. la salle d’audience est pleine à craquer. Ce qui manifestement incommode la procureure, laquelle demande à faire sortir toutes les personnes qui n’ont pas trouvé de place assise. Le président demande à faire passer les dossiers des 7 squatteur.euse.s en premier, dans le but de désengorger au plus vite la salle.

Après avoir rapidement passé en revue les situations de chaque prévenu.e.s. (Etat civil, adresse…), le président rompt rapidement le suspense. Les poursuites pour la principale infraction, à savoir la « violation de domicile » sont abandonnées par le Parquet. Et ce, au motif qu’il n’y a jamais eu d’infraction à la loi dans le cas du squat du 13 rue Moyrand. La maison investie en mai dernier était inoccupée depuis plusieurs mois et non meublée. Les occupant.e.s ne pouvaient dès lors pas être poursuivis. C’est la loi elle-même qui le dit. La « violation de domicile » était donc belle et bien « imaginaire » comme l’ont écrit les squatteur.euse.s dans leur tract. Read More

Grenoble: Récit du rassemblement et du procès des sept squatteur-euse-s

Aujourd’hui, mardi 28 octobre 2008, avait lieu au tribunal de Grenoble le procès de sept personnes pour « violation de domicile », « dégradation de biens privés » et « refus de prélèvement ADN ». Un rassemblement était appelé, par un collectif de solidarité.

Le rassemblement a réuni une bonne centaine de personnes, sous la pluie mais autour d’un infokiosque (avec pas mal de lectures sur les thématiques squat et répression/ADN*), de gateaux et de jus de fruits. Une banderole était déployée (« Refusons la société de contrôle »). Et un ghettoblaster jouait les meilleurs morceaux de Casey**. Bonne ambiance. Read More

Montpellier: Procès de la Basscour le 30 octobre 2008

28 octobre 2008

Le squat de la Basscour est un lieu ouvert depuis un an dans d’anciens locaux de la B.A.C, en centre ville de Montpellier. Depuis quelques semaines les visites intimidantes sont de plus en plus frèquentes, et sous pretexte d’avoir un jour utilisé le lieu avant nous, 3 connards au fusil à pompe débarquent à 1h du matin parce qu’ils ont vu de la lumière sous la porte… Mais vendredi soir, enfin, visite officielle de l’huissier ; on passe en procès pour occupation sans droit ni titre jeudi 30 octobre 2008 à 11h au tribunal d’instance, situé dans la rue à gauche du Peyrou, et on appelle à un rassemblement. Read More

Grenoble: La Commune de Paris, les « Contreplaquistes » et les squatteurs

Ceci n’est pas une fable. En mai 2003, huit citoyens grenoblois remplacent les plaques de la rue Thiers, le boucher de la Semaine Sanglante, par d’autres intitulées « rue de la Commune de Paris ». Pour cette louable action, ils subissent quelques tracas judiciaires sans suite, sinon, deux ans plus tard, une convocation au commissariat de police pour prélèvement biologique en vue de leur inscription au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques – voir http://refusadn.free.fr/ – Ils refusent, plus louablement encore, de cracher leur ADN et engagent un bras de fer judiciaire de plusieurs années avec l’Etat, soutenus non seulement par la gauche citoyenne, mais également par ce qu’on nomme, à défaut de savoir ce que cela signifie « la mouvance radicale ». Ce qui ne représente pas rien à Grenoble: squats, sites, radio, locaux, collectifs, et une activité soutenue au fil des ans. Cet appui des radicaux aux citoyens est d’autant plus remarquable et méritoire que les « Contreplaquistes » prennent soin d’expliquer qu’ils ne s’opposent pas à tout fichage, mais seulement au fichage de tous. Nuance. La semaine dernière encore, le tract d’appel à la manifestation contre le fichier Edvige se bornait à dénoncer « le fichage généralisé de toute la population » pour ne pas froisser les responsables d’Attac et de la Fsu qui refusent mordicus de réclamer l’abolition de tout fichage. Bons enfants, nous avons manifesté contre le fichier Base élèves, contre le fichier Edvige, contre le Fnaeg, et nous pousserions peut-être la bonne volonté jusqu’à manifester séparément contre les 400 à 600 fichiers où figure en moyenne un Français, s’il n’y avait [pas] que 365 jours dans l’année. Aussi bien, même parmi les membres des organisations citoyennes, des voix s’élèvent pour dire que cela suffit de courir d’un fichier, ou d’une technologie de surveillance (vidéo, biométrie, RFID), à une autre, derrière chaque fois un comité spécialisé, et qu’il conviendrait d’attaquer l’hydre sécuritaire à la racine ­ et c’est précisément cela, être radical. Read More

Grenoble: Rassemblement de solidarité avec sept squatteur-euse-s qui passent en procès le 28 octobre 2008

A LA RUE OU AU TRIBUNAL ?
Expulsé-e-s, fiché-e-s, assigné-e-s… Solidarité !

Fin mai 2008, une maison vide reprenait vie au 13 rue Moyrand, occupée dès lors par une demi-douzaine de personnes qui comptaient y vivre et y mener des activités ouvertes au public.

Le 3 juin 2008, peu avant huit heures du matin, les occupant-e-s en sont expulsé-e-s par une quinzaine de policiers, sans qu’il n’y ait eu de décision de justice allant dans ce sens. En effet, l’agence immobilière a dénoncé à la police l’occupation constatée deux jours plus tôt, collaborant à l’interpellation de « méchants squatteurs » et démontrant ainsi une fois de plus la connivence entre le secteur immobilier et la répression policière. Arrêté-e-s puis placé-e-s en garde-à-vue, les occupant-e-s se voient inculpé-e-s de « dégradation de biens privés » et « violation de domicile » !

Pourtant, cette maison n’était le domicile de personne puisqu’elle était bel et bien vide depuis plusieurs mois. Et l’expulsion s’est déroulée plusieurs jours après l’installation des nouveaux occupant-e-s… Finalement, il aura été plus rapide et plus pratique pour les propriétaires et la police d’utiliser la technique d’un pseudo flagrant délit de « violation de domicile » pour pouvoir expulser sans procédure judiciaire préalable… Quand ça les arrange, il semble facile d’oublier les fameuses lois protégeant les habitant-e-s, que ceux-ci soient des squatteur-euse-s ou des locataires en galère. Et les beaux discours démocratiques sur le « droit au logement opposable », n’en parlons même pas. Tout ce blabla ne sert qu’à endormir, et leurs lois ne servent qu’à condamner. Read More

Marseille: Compte-rendu du procès pour refus de prélèvement ADN

Lundi 25 août 2008, à 14h, s’est déroulé au TGI de Marseille le procès d’une personne ayant refusé de se soumettre au prélèvement ADN.

Un rassemblement de soutien a réuni 80 personnes devant le tribunal.

Dès 13h30, un dispositif policier se met en place à l’entrée du tribunal. Prétextant « un procès sensible » et une prétendue surcharge dans la salle, un barrage empêche de rentrer dans le bâtiment. Read More