Ngor (Sénégal): la population refuse une caserne de gendarmerie

Un litige oppose les gendarmes et la population de Ngor qui refuse que la Gendarmerie récupère les terres communales pour construire une caserne. Suite à de nombreuses manifestations émaillées d’incidents, la gendarmerie a placé Ngor en état de siège. [Mardi 9 mai] personne ne pouvait y entrer ni en sortir. Cela a suscité une colère générale au sein de la population. De nouveaux affrontements ont éclaté entre force de l’ordre et jeunes. Les gendarmes ont tiré à balles réelles et blessé une jeune fille.

[Publié le 10 mai 2023 sur le site du Secours rouge.]

Toubacouta/Foundiougne (Sénégal): les habitant.es se révoltent contre le morcellement de leurs terres

Mardi 12 avril 2022, des affrontements ont opposé les forces de l’ordre à la population de Diaglé dans la commune de Toubacouta (département de Foundiougne), les habitant.es du village refusant de laisser morceller leurs terres.
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Dougar & Dakar (Sénégal): résistance contre des opérations foncières

Au Sénégal, les opérations d’expulsion et d’appropriation de terres par l’État aux dépens des populations sont fréquentes ces derniers mois.

Du 28 avril au 1er mai 2021, dans le village de Dougar (à environ 35km à l’est de Dakar), des logements ont été détruits par les forces de l’ordre et la DSCOS (Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol), provoquant la colère des habitant·e·s et des émeutes. La société “Sen Pick Up Investissement” cherche à s’implanter sur des terrains déjà habités, avec l’aval du gouvernement. Comme le dit une habitante: “Nous sommes prêts à mourir pour notre terre”. Des manifestations ont eu lieu, des blocages de routes ont été mis en place, mais la répression a continué… Read More

Kébémer (Sénégal): affrontements entre populations et forces de l’ordre, trois véhicules de la mairie saccagés

La presse mainstream sénégalaise fait état d’affrontements entre des habitant-e-s de la commune de Diockoul Diawerigne, dans le département de Kébémer, le lundi 19 juin 2017. Un conflit dû à la délimitation des 1 000 hectares de terre que la municipalité a octroyés à la Société Senegindia, en défaveur des paysan-ne-s qui vivent là-bas. Read More