Par différents biais nous est parvenue la bonne nouvelle selon laquelle le dossier contre les compagnon-ne-s réprimé-e-s dans le cadre de la seconde partie de l’Opération Pandora a été classé.
La juge en charge de l’affaire a affirmé qu’ “au cours de la procédure en question n’ont pas été obtenues des données objectives, accessibles à des tiers et vérifiables pouvant être considérées comme des indices pour affirmer, ne serait-ce qu’à titre indicatif, la participation des personnes mises sous enquête aux faits qui leur sont imputés“.
La juge considère que l’unité qui a dirigé l’enquête (le Service d’Analyse du Commissariat Général de Renseignement des Mossos) “a seulement réussi à prouver que les personnes sous enquête étaient en relation avec des personnes du collectif anarchiste, dont certaines avec des antécédents pénaux”. Les rapports successifs de cette unité “se sont limités à informer sur des réunions, des voyages et des visites en prison”, mais la juge ne voit aucun élément de preuve en lien avec des faits illicites ou avec l’appartenance à aucune “organisation terroriste”. Plus de 500 flics, des mois d’enquête, pour arriver à la conclusion que les personnes arrêtées étaient en relation avec des personnes du milieu anarchiste… Read More