Marseille: petite histoire de la Maison du Peuple

La Maison du peuple (MdP) a ouvert le samedi 1er juin 2019, dans la foulée de l’acte 29. Elle est née de la volonté de disposer d’un lieu de convergence, d’organisation, de vie collective, de mobilisation, d’auto-défense, de formation et de diffusion de culture politique dans un espace public et ouvert à tou.tes.

En plein dans la dynamique du mouvement des gilets jaunes, ce n’est pas un hasard si la Maison du peuple a vu le jour sous la forme de l’occupation d’un espace vide. A Marseille, cette démarche d’occupation populaire est un signal fort dans une ville marquée par le logement indigne, les délogements et évacuations, comme le maintien à la rue des personnes les plus précaires. Ce n’est donc pas un hasard non plus si le projet de Maison du peuple a mûri collectivement dans des rencontres au 59 St Just, reine des occupations marseillaises, bateau-phare de la lutte contre les expulsions et pour la réappropriation de la ville contre les profiteurs. Read More

Angers: Rassemblement en soutien aux expulsé-e-s de la Grande Ourse

Suite à l’expulsion du squat de la Grande Ourse, une partie des habitant-e-s seulement a été relogée à l’hotêl, et uniquement pour une durée de cinq jours. Nous appelons à un rassemblement ce lundi pour demander une réelle prise en charge des ancien-enne-s habitant-e-s et la fin de la politique de l’autruche pratiquée par les autorités.

Après le campement rue du Maine, la Grande Ourse a été expulsée mercredi 31 juillet. Seulement 5 nuits ont été proposées à certain-e-s habitant-e-s le temps d’une enquête sociale, qui aurait dû être faite bien avant l’expulsion. Assignations à résidence et obligations de quitter le territoire français sont aujourd’hui les seules réponses apportées par la préfecture. Pendant ce temps, seul le petit déjeuner est assuré et les expulsé-es n’ont toujours pas eu l’occasion de rencontrer de travailleurs-ses sociaux. La préfecture a profité de l’été pour rendre discrète l’expulsion, faisons du bruit pour qu’elle soit au contraire connue de tout-e-s ! Read More

Grèce: « No pasaran » devient la devise d’Exarcheia !

Voici l’affiche en cours de collage sur les murs du quartier rebelle et solidaire d’Athènes, depuis ce matin. Après avoir été inscrit, pour la première fois il y a deux semaines, sur la banderole qui barre encore la rue Notara au nord-ouest du quartier, le slogan de la révolution de 1936 en Espagne commence à se répandre un peu partout. Les collectifs et les lieux autogérés d’Exarcheia n’ont pas peur des ruines et le disent haut et fort.

Voici le texte de l’affiche :
« Face à la répression de l’État, ni abandon ni trêve
CONSTRUISONS LES BARRICADES DE LA SOLIDARITÉ
contre l’attaque répressive imminente
NO PASARAN ! »

Cette affiche est cosignée et imprimée par plusieurs des lieux emblématiques d’Exarcheia, à commencer par le K*Vox (connu pour être la base de Rouvikonas), Notara 26, Spirou Trikoupi 17, etc.
Dans le silence des médias occidentaux, l’État le plus au sud-est de l’Europe, au carrefour de l’Afrique et de l’Asie, se prépare à piétiner un de ses lieux de résistance et de création les plus mythiques. Read More

Angers: la Grande Ourse expulsée !

Ce mercredi 31 juillet 2019, les habitant-e-s de la Grande Ourse, une quarantaine de personnes, ont été réveillé-e-s vers six heures du matin par la police pour être expulsé-e-s. L’opération a été bien préparée, aucune information n’a fuité. En plus des policiers, une cinquantaine de gendarmes mobiles ont bloqué le boulevard et une nacelle a été amenée pour contrer l’occupation éventuelle du toit. Globalement 80 à 100 personnes ont donc été mobilisées pour mener à bien l’expulsion de la Grande Ourse. Read More

Pise: le squat Galeone expulsé

Le 30 juillet 2019, Galeone Occupato, squat anarchiste existant depuis le 26 mai 2017, situé Via Lucchese 65 à Pise, a été expulsé. Les forces de l’ordre en grand nombre, ainsi que des pompiers, sont arrivés près du bâtiment vers 10 h 30. Après le raid, une compagne a été arrêtée (elle a été libérée par la suite) et une autre compagne s’est barricadée sur le toit de l’immeuble pour tenter de résister le plus longtemps possible à l’expulsion, tandis que des soutiens étaient présent-e-s à proximité. Finalement, le Galeone a été vidé après quelques heures.

Une douzaine de personnes seront convoquées devant la justice, accusées d’occupation illégale, de vol d’électricité et de dommages aux compteurs d’Enel (la compagnie d’électricité). Dans le cadre de ces enquêtes, le procureur de la République avait initialement demandé des interdictions de séjour et des obligations de pointer au commissariat pour un certain temps. Read More