Pertuis: la ZAP a obtenu la trêve hivernale jusqu’au 31 mars

Suite au procès de début janvier, la ZAP (Zone à patates) a obtenu la trêve hivernale jusqu’au 31 mars.

Journal à patates de février 2022 pour vous tenir au courant de nos avancées et de nos prochains rendez-vous:

4 février: soirée de soutien, 19h à Lauris, au café Villageois. Échanges avec les collectifs locaux autour d’une bonne soupe.
6 février: GRANDE journée de plantation de verger, venez NOMBREU.SES.X !!
Rdv à 11h30 à la ZAP, avec pique-nique, pelle, pioche, arrosoir, sécateur.
Si vous avez des bulbes d’iris à donner, apportez-les pour planter autour des bébés arbres et les protéger des campagnols.
Nous avons également besoin de grillage fin, et de piquets secs (bambou ou autre) pour la protection contre les lapins.
Et des étiquettes pour les prénoms des marraines et parrains.
Le plan a été fait ce soir. Ça va être beau et vivant!
La grande famille sera là avec massages, musique et jeux en bois. Il y aura des clowns, du théâtre de rue, un goûter partagé, un concert de cumbia pour se réchauffer le cœur et le corps, et surtout beaucoup d’échanges, de joie et de soleil.
On vous attend nombreu.ses.x! Read More

Ivry-sur-Seine (94): chronique d’une lutte pour le logement

Récit de la mobilisation des ex-habitant.e.s du CSA contre les expulsions et le mépris

En mai 2017 au 37 rue Marceau à Ivry-s/-Seine (94), un nouveau squat, le CSA (Centre social autogéré), voit le jour. Ce bâtiment de bureaux de plus de 2500m2, propriété du Crédit Mutuel, est occupé principalement par des personnes exilées, seules ou en familles, aux situations administratives diverses. Selon les périodes, entre 50 et 90 personnes vivront dans ce bâtiment.

Rapidement, les occupant.e.s du CSA se mobilisent pour la défense du bâtiment ou au moins, si l’expulsion du squat a lieu, pour obtenir le relogement de tou.te.s les habitant.e.s. Pour cela, ils et elles font des rassemblements publics et prennent contact avec la mairie d’Ivry, estampillée PCF. Dès les premiers échanges avec la mairie, il est très clair qu’en cas d’expulsion aucun.e habitant.e ne souhaite se tourner vers le 115 et les dispositifs d’urgence, insalubres et précaires. La tâche s’avère compliquée car un certain nombre de personnes sont sans-papiers. Finalement et grace à la pression des occupant.e.s, la mairie se déclare à l’époque (on est en 2019) favorable à étudier (sérieusement) la possibilité de créer un nouveau dispositif qui permettrait de reloger collectivement tou.te.s les habitant.e.s avec ou sans papiers, dans un cadre et pour une durée qui leur permettraient de faire réellement avancer leurs démarches.

– 1. Vers l’expulsion Read More