Contre les expulsions, à Toulouse comme ailleurs !

Texte en provenance de Toulouse, le 23/02/01

Arrêt des expulsions
Mise à disposition gratuite des maisons et des locaux vacants

Plus que 17 jours, avant que la tolérance d’hiver ne se termine. Comme chaque année, des squats vont se faire expulser dans tout l’hexagone, des collectifs, des familles, des individuEs et des associations vont se retrouver à la rue. Le rouleau compresseur de la spéculation immobilière et des projets publics va passer sur la ville, comme chaque année. La vidant de ses habitats collectifs, de ses projets alternatifs, de ses ateliers d’artiste qui dénaturent le paysage urbain laissant croire qu’un autre monde est possible. Quel est le crime? Empêcher le pourrissement des maisons et de la cité et la dégradation des liens sociaux, combler la carence de logements sociaux? On parle de s’investir dans la ville, de retrouver des valeurs de partage et de solidarité, où ça? Dans le centre ville commerçant? Dans les musées souvent froids de la ville ou dans les théâtres bien trop chers où se produisent les compagnies reconnues (par qui)? Mr Simon parle de faire une maison de quartier par quartier comme si cela était suffisant pour contenir la diversité d’une ville, combien de mètres carrés seront concédés, à quelles conditions et à qui? Nous devons pouvoir investir l’espace urbain de toutes les manières possibles, la ville doit vivre et se construire dans le respect de ses habitantEs et de leur imagination, et non pas dans celui de la sacro sainte propriété privée. L’initiative privée ne vaut que si elle est marchande: allez donc voir au 9 de la rue de Queven, rue Léo Lagrange, rue de Metz, rue du 10 avril, à croix daurade, impasse de l’allier ou chemin de la Garonne, des collectifs, des associations, des familles ont investi des locaux laissés vacants depuis parfois 10 ans. Ces locaux appartiennent à la Mairie, à des privéEs, à des institutions. Ils sont investis depuis 4 ans pour certains mais il faut partir dès que pour une quelconque raison comptable, læ propriétaire veut récupérer son bien. Quand des milliards sont dépensés pour soutenir l’économie, toute tentative de revitaliser le social par des pratiques collectives est laissée pour compte. Baladez-vous rue du Professeur James, le terrain vague remplace un Hangar expulsé de ses habitantEs il y a 3 ans, allez donc Rue Bentaberry dans le quartier Bourrassol les ruines que vous y verrez ont été expulsées il y a 2 ans pour les plus anciennes, chemin de L’estang 3 ans, hôtel de la dalbade 5 ans etc…etc…etc… Quelle logique là-dedans à part celle du profit? Quelle lois, à part celle du plus fort? A qui profite le crime ?
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Nancy: La répression anti-squat s’accentue

Après 2 expulsions des plus douteuses la semaine dernière, la mairie s’en prend maintenant au 3, rue de Mulhouse (« maison occupée, maison enchantée »). Cette maison était habitée depuis plus de 2 ans par une dizaine de personnes (dont un certain nombre de Polonais en situation irrégulière) et n’avait depuis son ouverture quasiment jamais été inquiété par la flicaille ou par les huissiers. Le propriétaire (aujourd’hui décédé), bien connu sur Nancy pour détenir à lui seul plus d’une centaine de logements, n’a jamais donné le moindre signe de vie. Avant-hier matin donc, prétextant une suspicion de trafic de stupéfiants, plus d’une bonne vingtaine de flics envahissent la maison, sortent de leur lit plusieurs personnes sans même leur laisser le temps d’enfiler un pantalon, retournent tout le squat en prenant bien soin de casser, détériorer plein d’effets personnel, détruisent le système électrique (alors que les habitantEs étaient en régularité avec EDF), embarquent 11 personnes et envoyent tous les chiens à la SPA (une chienne s’est d’ailleurs pris un coup de matraque électrique pour avoir essayé de protéger ses petits). Tout cela sans que personne ne puisse réagir. Puis comme par hazard, des personnes de la mairie débarquent et nous annoncent qu’ils viendront murer la maison l’après midi sur décision de la veuve de l’ancien proprio. Ben voyons… Sur les 11 personnes interpellées, 9 seront relachées au compte-goutte sur les dernières 48 heures. Les 2 restantes doivent passer au tribunal aujourd’hui pour la détention ENORMISSIME de 12 gr de shit pour 2 personnes. Et dire que les flics se voyaient déjà démanteler une mafia polonaise sur Nancy ! Bref… nous sommes au moins rassurés de voir que les personnes interpellées ne risquent pas l’expulsion immédiate (certains risquent la prison dans leur pays).
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Dijon: Programme de l’Espace autogéré des Tanneries

Janvier / Février 2001

Coucou… l’aventure continue !

Après une période difficile en juillet et août – suite à l’incendie – et deux années de lutte continue pour garder le squat, il y a déjà quelques mois que les activités publiques aux Tanneries ont repris dans de nouveaux locaux d’habitation, d’activité et dans une grande salle publique qui se met définitivement en place. On devrait d’ici quelques semaines enfin avoir les accords officiels sur l’accueil du public dans cette salle, et quelques garanties de la Mairie d’avoir la paix pendant un petit moment avec la signature d’une convention d’occupation et ce même si l’on peut présumer que la lutte pour conserver les Tanneries est loin d’être finie. Cela dit, si on est toujours là c’est parce qu’on a été soutenu de toutes sortes de façons localement et un peu partout en France par plein de chouettes personnes qui pensaient que c’était important que l’on reste là et donc merci… Parce que sans la solidarité et même avec toute la meilleure volonté du monde, on n’arrive pas à grand chose.

L’important à l’heure actuelle et après ces événements, est de conserver la dynamique d’ouverture du lieu sur des pratiques, cultures et visions du monde variées, sur de nouveaux projets d’activités, tout en continuant bien sûr à chercher à appliquer et à construire ces principes d’autogestion, de remise en cause des rapports de pouvoir et de profit qui sont à la base du projet.
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Dijon: Des nouvelles du Pamplemousse…

04/01/2001 — Des nouvelles du Pamplemousse…

Il paraît que le Pamplemousse, joyeux squat dijonnais inauguré en octobre 2000, ouvre ses portes dimanche 7 janvier 2001 au quartier comme au reste de l’univers pour un goûter populaire ! Vous pouvez donc amener vos gateaux, cacahuètes, jus de fruits et ami-e-s ! C’est gratuit et c’est au 18, rue du Midi à Dijon ! Cependant, le Pamplemousse n’a pas échappé à l’habituelle logique répressive des propriétaires, et se trouve convoqué au tribunal de grande instance de Dijon le mardi 9 janvier 2001 à 9h. Il y sera décidé de l’expulsion des habitants, avec plus ou moins (ou pas!) de délais selon l’humeur du juge, à qui les maisons occupées donnent de toutes façons des boutons. Si vous voulez soutenir l’initiative et manifester votre solidarité, rendez-vous à 9h au tribunal de grande instance de Dijon, cité judiciaire, boulevard Clemenceau (plus on est…).
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Grenoble : Expulsion et destruction du CPA

Bon, ben ça y’ est, on est dehors.

Les flics ont débarqué le 3 janvier vers 10h; 1h30 pour plier bagage, à peine de quoi prendre des fringues, les ordi, ect…

Sachant qu’ils empêchaient les gens venus nous soutenir de nous aider, et même de pénetrer dans les locaux. puis, vers 14h un bulldozer est venu péter les façades, défonçant les fenètres, toitures, planchers à coup de pelle, engloutissant le reste de nos affaires sous les gravats. la mairie, soi disant « en vacance » n’est pas intervenue le jour même, mais seulement le lendemain, nous exprimant son « désaccord » avec les méthodes employées par l’huissier des proprios et les forces de l’ordres. « mais bon, en squattant, faillait vous y attendre! ».depuis, ils nous ont proposé de négocier avec d’éventuels proprios à venir, pour freiner les friches industrielles. on est dehors, mais on est pas mort!!!
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Amsterdam: Des nouvelles des squats

[traduction de l’anglais]

2 janvier 2001. Depuis 8 jours, l’’immeuble GROOTMOEDER H135/7 est occupé à Amsterdam. La police n’utilisera donc probablement pas ‘l’article 429. Les propriétaires veulent construire 7 appartements de luxe et vont intenter cette semaine une action en justice contre les squatters. Les squatters ont motivé les voisins à écrire et signer leurs revendivations contre les projets du propriétaire. Les avocats des squatters vont tenter de faire passer une jurisprudence, qui pourrait se révéler importante pour de futurs procès contre les squatters. Résultat dans quelques semaines. Pendant ce temps, les squatters mettent en place une cuisine populaire végétarienne chaque semaine, des ateliers, un studio son et un label de disques, un studio de danse, des cours de yoga gratuits, un centre d’info indépendanr, etc. Certains articles de presse sur le squat sont disponibles en néerlandais à : http://squat.net/art/weetwee

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Paris sur squats (article de « Libération »)

Que faire des collectifs d’artistes qui occupent illégalement des immeubles vides?

Paris sur squats
Anne-Marie Fèvre (Libération) – mardi 19 décembre 2000

Fatigués de déménager tous les six mois, les artistes squatters installés dans des lieux à l’abandon réclament une intervention publique pour que des baux précaires leur soient consentis. Read More

Lyon: La Quincaillerie fête son ouverture

La Quincaillerie fête son ouverture les 15 et 16 decembre (2000) en conviant dans un premier temps le vaste monde a des concerts, perfs, DJ’s, à Lyon.

Pour savoir ou exactement, il faudra tel. au : 3672 1 1111 2222# (ce dernier signe est un diese, s’il ne passe pas)

Voila maintenant a proprement parler le texte de presentation :

La ville est mangee par l’argent. Notre maison restera indigeste !

La Quincaillerie, on y vit en occupant ses locaux vides. On veut creer des activites : concerts, debats, echange de connaissances, espace non-mixte fille… avec un coll-tif de personnes s’opposant aux rapports de pouvoir, de profits et de consommation.

Chabatz entrar (bienvenue, en oc limousin)

A… Suivre

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Dijon : Des activités en cours à la Courdémone

Le squat féministe dijonnais la Courdémone propose une série d’activités et de rendez-vous pour les mois à venir, dont voici le programme :

La Courdémone – programme novembre/décembre

La Courdémone,
15 Cours du Parc,
21000 Dijon.
Tél : 03-80362810
E-mail : courdemone [at] free [point] fr

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Saint-étienne: réouverture de Izmir

NOUS VOUS ANNONÇONS L’OUVERTURE DE « IZMIR », LIEU SQUATTE , AUTOGERE, ET CULTUREL.

Nous occupons le 3, rue de la sablière à saint-étienne depuis le 31 octobre, Nous voulons faire de ce lieu un espace de vie autonome et communautaire, où créativité et jovialité feraient partie de notre quotidien.

Entre 18 et 25 ans, nous n’avons pas ou très peu de revenus (étudiant-e-s, chômeurs/euses, SDF, précaires?) et avons besoin d’un toit pour nous loger et réaliser nos projets. Il y a à saint-étienne 10 000 logements inoccupés, abandonnés, laissés libres par des propriétaires qui n’en ont pas besoin, en profitent pour spéculer? Nous avons donc décidé d’occuper et de réhabiliter ce bâtiment abandonnée et le restaurant Izmir.

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Prague: Le squat de Ladronka a été évacué

10 nov. 2000 – traduction de l’anglais

Le squat LADRONKA à Prague est en train de se faire évacuer. La police est arrivée le jeudi 9 novembre à 7h00 du matin. Actuellement, il y a quatre personnes sur le toît et quatre autres ont été arrêtées. Il est probable qu’elles soient accusées de piratage d’électricité et de téléphone.

Cette évacuation est très certainement à mettre en lien avec les manifestations contre la récente réunion à Prague du FMI et de la Banque Mondiale. Suite aux violents affrontements, la police semble avoir gagné une nouvelle légitimité auprès de l’opinion publique, et en profite ainsi pour réprimer tout activisme en république Tchèque. Il y a déja 30 personnes soutenant les squatters autour de la maison LADRONKA, et d’autres arrivent.

Toute aide possible est sollicitée. Des actions de solidarité sont bienvenues.

Contactez zemepredevsim@ecn.

Saint-Etienne: Expulsion illégale de « Izmir », squat récemment ouvert

SITOT INSTALLE-E-S SITOT EXPULSE-ES, NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE!!

Nous étions sur le point de vous annoncer une grande nouvelle, mais suite à un revirement subit ce sera plutôtune nouvelle un peu triste et très rageante que nous vous envoyons.

Nous avons trouvé dans le centre-ville de Saint-Etienne, derrière un restaurant abandonné, une petite cour et plusieurs habitations, tout aussi abandonnées. A la recherche d’un lieu pour vivre et réaliser nos projets d’activités, nous nous y sommes joyeusement installé-e-s.

Nous en avons fait notre domicile et avons entamé des travaux pour remettre ce lieu en état et lui permettre d’accueillir nos multiples projets : restau végétarien, salles de répétition pour des groupes de musique et desateliers de danse et théâtre, peinture, fête, vie collective joyeuse et autogérée? Le voisinage nous a accueilli-e-s avec sympathie, du monde est passé nous voir pour nous aider et Izmir (le nom qu’on a donné au squat, d’après le nom de l’ancien restau) commençait joliment à prendre forme.
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Dijon: Le « Pamplemousse » ouvre sa porte !

Voici un communiqué des habitants du Pamplemousse, squat venant d’être ouvert à Dijon :

Depuis quelques jours, un bâtiment laissé à l’abandon est occupé par une dizaine de personnes dans le but d’y réaliser un lieu de vie collective et peut-être plus encore.

Cette occupation, comme d’autres auparavant, répond à un double besoin :
celui de se loger, bien sûr, mais aussi de proposer et de mettre en pratique des alternatives concrètes à un mode de vie fondé sur le travail, la consommation et la compétition.
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Dijon : Des nouvelles du squat féministe « la Courdémone »

Ouvert il y a deux semaines au 15 cours du Parc (dans les allées des plus bourgeoises de Dijon), le squat féministe « la courdémone » se trouve déjà confronté aux menaces des autorités et des propriétaires. En effet, le jour même ou était rendue publique l’ouverture du lieu, la police tentait diverses intimidations et menaçait d’expulser (illégalement) la maison. Quelques jours plus tard, au terme d’une procédure ultra rapide, les occupantes étaient assignées au tribunal pour « violation de domicile » ! En effet, la riche propriétaire (une retraitée possédant plusieurs bâtiments à Dijon et dans les environs) n’a pas hésité à prétendre utiliser cette maison comme résidance secondaire, alors qu’elle la laisse vide depuis plus de 10 ans ! Reporté de justesse, le procès aura lieu le 17 octobre…

Quoi qu’il en soit, les occupantes n’ont pas l’intention de se laisser abattre, et entendent au contraire animer le lieu en l’ouvrant au public dès le mercredi 11 octobre. Ci-dessous, un tract distribué par les habitantes :

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Amsterdam: Infos sur le week-end d’actions contre les expulsions

Traduction de l’anglais (30.09.00)

La nuit dernière, des sympathisants des squatters des immeubles de l’Entrepotdok ont rendu visite aux membres du conseil de la ville et mis de la colle dans leur serrure. Selon les auteurs de l’action, les membres du conseil sont responsables du projet d’évacuation du Kalenderpanden.

Le Kalenderpanden a été squatté en 1996. Depuis, de nombreuses activités s’y sont développées, incluant une radio libre, un bar, une salle de concert, des expos ainsi que du logement pour environ 15 personnes. Le dernier projet mis en place à Entrepotdok est une agence de contre information. Leur site internet en anglais se trouve à: <http://squat.net/cia/>

Selon les activistes, les membres du conseil n’ont pas la volonté de sauver l’Entrepotdok. Ils se cachent derrière un contrat signé avec un promoteur prévoyant des appartements luxueux, contrat signé après l’occupation de 1996.
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