Bruxelles: La police attaque La Pétroleuse

La police a pris d’assaut ce matin, à 7H50, l’immeuble occupé par le collectif “La Pétroleuse”. Le collectif La Pétroleuse occupait depuis le mercredi 23 novembre, un immeuble vide appartenant à la Centrale Générale de la FGTB, situé au 2-8 rue Watteeu à Bruxelles. Le but de cette occupation est d’en faire une zone de réflexion et d’action politique culturelle et sociale. A 7H50 ce matin, la police a donné l’assaut au bâtiment, brisant portes et fenêtres.

Malgré les tentatives de discussion, la FGTB a réagi comme la pire des société immobilière, avec procédure d’urgence unilatérale devant les tribunaux (précisément ce que la FGTB dénonce de la part du patronat dans les conflit sociaux !), prétextant des “débuts de travaux” qui ne sont en fait que le murage des murs et fenêtres et le saccage des installations de chauffage (pratique bien connu des spéculateurs immobiliers), et, finalement, envoie de la police. La seule différence entre la direction de la Centrale générale et les propriétaires véreux ordinaires aura donc été que la direction syndicale a fait semblant de vouloir dialoguer pour duper les occupants, pendant qu’elle leur envoyait la police. Read More

Bruxelles: La Pétroleuse occupe un immeuble rue Watteeu

Depuis ce mercredi 23 novembre , notre collectif « La Pétroleuse » occupe l’immeuble de la FGTB vide depuis plusieurs mois, situé 2-8 rue Watteeu à 1000 Bruxelles, dans le but d’en faire une zone d’action politique, culturelle et sociale. Nous tenons à chacun de ces fronts d’activités, tout comme nous tenons à ce qu’ils soient liés en une même démarche de critique du capitalisme et de la valorisation de la vie en collectivité.

Il ne s’agit pas seulement d’occuper un espace pour pouvoir y faire nos activités, mais aussi de pointer du doigt, une fois de plus, la pléthore d’immeubles vides dans une ville où on ne compte plus les mal-logés. La crise capitaliste, la spéculation immobilière et les politiques de gentrification font que, non seulement, les personnes « traditionnellement marginales », mais des couches de plus en plus larges de la population, et notamment les jeunes salariés, éprouvent de plus en plus de difficultés à se loger. Et dès le moment où il devient pénible de se loger décemment, il devient tout simplement impossible de disposer d’espaces pour mener des activités communes, politiques et culturelles. Read More