Marseille: soirée sur la répression et les solidarités en Grèce

Grèce… encore ! Dix ans de « crises », 4 ans de gouvernement Syriza, l’oubli une fois les frontières intérieures de l’Europe fermées en 2016… Et depuis août dernier, la répression tous azimuts : coupes des aides, chasses aux réfugiés, vingtaine de lieux migrants et anar’ expulsés, 1500 flics en plus. Et les résistances : de Koukaki aux réfugié.e.s de Polytechnique… jusqu’aux récentes émeutes sur les îles contre un centre de rétention géant … avant ce grand basculement provoqué par l’annonce d’une réouverture des frontières par la Turquie … On discute de tout ça et du départ fin mars pour un soutien aux inculpé.es et réfugié.es sur place, avec des membres de Koukaki et des ami.es de retour d’Athènes.

Depuis juin 2019, et le retour de Nouvelle Démocratie au pouvoir, la répression en Grèce connaît une vague sans précédent. Dès les premiers mois de juillet, les premières lois donnent le ton : fin de « l’asile universitaire », coupe des aides aux réfugiés (bloqués en masse depuis le printemps 2016, sur les îles et notamment le camp géant de Moria à Lesbos avec près de 35 000 habitants, soit plus que les habitants de l’île), en finir avec les squats anarchistes et réfugiés sur le territoire. Jusqu’à un ultimatum symbolique et guerrier le 5 décembre, à la veille des commémorations de la mort d’Alexis Grigoropoulos (tué par un policier à Exarcheia le 6 décembre 2008). Depuis la fin août, la vague de répression et la surenchère sécuritaire ont conduit : Read More

Athènes: expulsions à Marousi et Koukaki

Aujourd’hui aux petites heures du matin, Villa Kouvelou à Marousi (nord d’Athènes) a été expulsée par les unités anti-terroriste de la police.
Le bâtiment vide et délabré avait été squatté par les anarchistes en avril 2010 et s’était rapidement transformé en un centre social de renommée nationale, fournissant au quartier des concerts, des conférences, des discussions, des événements politiques, etc.
La Villa Kouvelou a également été la cible d’attaques de groupes d’extrême droite comme le Golden Dawn. Dans le nord d’Athènes, la Villa Kouvelou était une institution et son expulsion est une catastrophe pour le quartier en termes culturels, laissant derrière elle – comme l’expulsion de la Villa Zografou – un désert socio-culturel. Pour autant que l’on sache, il n’y a pas non plus de raison particulière pour l’expulsion, il n’est pas prévu d’utiliser le bâtiment ou de vendre le terrain. L’expulsion est donc un acte purement populiste. Read More